Fréménil est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Fréménil | |
![]() Fréménil, vue depuis la route de Domjevin. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Lunéville |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vezouze en Piémont |
Maire Mandat |
Nicole Milbach 2020-2026 |
Code postal | 54450 |
Code commune | 54210 |
Démographie | |
Gentilé | Fréménilois, Fréméniloises |
Population municipale |
211 hab. (2019 ![]() |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 57″ nord, 6° 42′ 48″ est |
Altitude | Min. 240 m Max. 264 m |
Superficie | 3,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Baccarat |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Domjevin | Blémerey | |
Bénaménil | ![]() |
Saint-Martin |
Buriville | Ogéviller | Herbéviller |
La Verdurette, affluent de la Vezouze baigne le bas du village, au lieu-dit la Banvoire : c'est le lieu où demeurait le garde du ban communal (de ban, propriété du seigneur (la prairie) mais à usage obligatoire des paysans, moyennant redevance, et voire (du germain « Ward » : gardé, gardien). On peut traduire de nos jours cette fonction par « garde champêtre ». C'est aussi en ce lieu que se situait l'abreuvoir pour les animaux, zone du ruisseau près du pont de la Banvoire où l'on trouvait un pédiluve pour les chevaux.
Fréménil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,1 %), terres arables (21 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), forêts (12,4 %), zones urbanisées (10,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Au gré des ans on trouve le village sous l’appellation de « Foumenil », « Fratrum Mansile » (Le village des Frères). La terminaison « ménil » indique une origine de l’époque gallo-romaine.
D'après Henri Lepage, on retrouve le village sous l’appellation de Frémymesnil en 1476 ou de Frémiménil en 1478, ensuite le fief de Fréménil relève du comté de Blâmont[9].
En 1034, des titres de l’abbaye Saint-Rémy de Lunéville mentionnent que les habitants de Fréménil, tout comme ceux de Vého, sont tenus d’assurer l’entretien du pont de Domjevin sur la Vezouze[10].
En 1478, Marguerite de Chambley fait foi et hommage au comte de Blâmont pour la ville de Frémiménil[11].
D’abord un hameau, composé de quelques habitations de fermiers qui s’étaient placés sous la protection des Templiers de Domjevin, Fréménil ne figure pas sur les cartes des Trois-Évêchés avant le XVIIe siècle. Tout laisse à penser que c’est auprès du vieux puits banal, qui lui a fourni l’eau potable (élément essentiel pour la vie des hommes et des animaux), que s’est édifié progressivement le village avec ses maisons de fermiers, de laboureurs et de manouvriers. Le lieu du culte a dû accompagner la création du village.
Fréménil dépendait du domaine de la principauté épiscopale de Metz. D’abord annexe de Migneville, Monseigneur de Bissy, évêque de Toul, l’unit à la paroisse de Bénaménil le 22 octobre 1686. En 1756, on retrouve le village sous l’appellation de Friménil avec son écart “le Moulin de la Baraque” qui relèvent du Diocèse de Metz - juridiction et généralité de Vic.
Après sa dépendance à Bénaménil depuis 1686, le village obtient son église paroissiale qui est bâtie en 1766, date du début des actes de l'état civil[11].
En 1768, Monsieur de Ligniville était seigneur de Fréménil[11]. Dans les anciennes divisions de 1790 on trouve Fréménil, canton d’Ogeviller, district de Blâmont - Circonscription ecclésiastique : diocèse de Metz.
En 1853, au Moulin de la Baraque, il y a une maison, 2 ménages et 10 habitants.
La gare de Fréménil de la ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller est inaugurée par le ministre Albert Lebrun le . C'est en fait une halte située à proximité du centre du village devenue habitation au XXIe siècle. Le trafic fonctionnera jusqu'en 1942[12].
En juillet 1936, monsieur l’abbé Emile Hatton, curé de Domjevin, professeur d’histoire procéda à des fouilles archéologiques au cimetière de Fréménil[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Michel Neige | ||
avril 2014 | mai 2020 | Patrick Louis-Castet[14] | Retraité salarié du secteur privé | |
mai 2020 | En cours | Nicole Milbach[14],[15] | Employée civile ou agent de service de la fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 211 habitants[Note 2], en diminution de 9,44 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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208 | 226 | 217 | 656 | 290 | 293 | 286 | 290 | 298 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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278 | 291 | 286 | 281 | 277 | 265 | 264 | 236 | 238 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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237 | 240 | 225 | 221 | 204 | 195 | 154 | 136 | 120 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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123 | 124 | 120 | 140 | 147 | 168 | 216 | 223 | 211 |
Au XIXe siècle, en plus de l'agriculture et de la production d'osier, l'artisanat se développe avec la vannerie et la broderie[20].
En 1888, la monographie de la commune donne la répartition des activités par une statistique des sols : 182 ha pour la culture (blé, seigle, avoine, pomme de terre et betterave), 62 ha pour la prairie naturelle, 29 ha pour le trèfle et le fourrage et 14 ha pour l'osier.
En , Fréménil compte 16 établissements[21], essentiellement dans l'élevage, la culture de céréales, la restauration, la santé et travaux divers[22].
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Blason | Parti d'argent au chardon de pourpre tigé, arraché et feuillé de sinople, et de Lorraine[27]. |
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Détails | Création Jean Spaite. Adopté en 1998. |