Frettecuisse est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Frettecuisse est un village rural picard du Vimeu située à une quarantaine de kilomètres au sud-est du Tréport et de la Manche,. à 5,5 km au sud-ouest d'Oisemont , à 30 km (dont 12 sur autoroute) au nord d'Abbeville, à 13 km au nord-ouest d'Hornoy-le-Bourg et à 39 km à l'ouest d'Amiens.
Le sol est assez perméable. Sous la couche végétale, se trouve une couche de marne[1].
Deux petits vallons partagent le territoire en trois bandes relativement parallèles. Ces deux dépressions, partant d'Andainville, viennent aboutir et se confondre au lieu-dit le Val au Puit, près de Vergies[1].
L'eau se trouvait à la fin du XIXesiècle dans une nappe phréatique à environ 46 m de profondeur, dans une marne reposant sur des terrains argileux. Le territoire ne comporte aucun cours d'eau[1].
Hameaux et écarts
Frettecuisse comprend un hameau: le Fay, partagé entre les deux communes de Vergies et Frettecuisse.
Urbanisme
Typologie
Frettecuisse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (76,4%), zones agricoles hétérogènes (13,4%), prairies (9,4%), forêts (0,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
On trouve Fracta coxa en 1146 par Thierry, évêque d'Amiens dans le cartulaire de Sélincourt. Frate cuisse est nommé en 1301, dans un pouillé[9], ou Frecequisse en 1301, puis Fracte Cuisse en 1477, Frecque Cuisse en 1557 et Fretteville en 1761[10].
Frettecuisse s'est également écrit Frette-Cuisse[11]. Son étymologie est inconnue.
Le Fay évoque un lieu planté de hêtres.
Histoire
Avant la Révolution française
Durant l'époque féodale, jusqu'au XVIesiècle, Frettecuisse dépend[10]:
de la généralité d'Abbeville, de la prévoté de Vimeu, du bailliage et de l'élection d'Amiens
du prieur de Laleu qui nomme à la cure. La dîme était perçue essentiellement par le prieur d'Airaines, mais également le curé de la paroisse et le prieur de Saint-Maulvis.
Aux XVIIeetXVIIIesiècles, Frettecuisse souffre de la misère. En effet, les roturiers qui possèdent des terres doivent payer, en plus des impôts royaux, les traites, le cens, la dîme, la corvée... qui sont dus à la commanderie[Laquelle ?].
La coutume locale, rédigée en 1507, était la même que.ceUe de Saint-Maulvis[10].
Époque contemporaine
Les cahiers de doléances de la paroisse sont consultables sur le site des archives départementales.
Une.épidémie enleva le tiers de la population en 1790[10].
Frettecuisse possède une école en 1707.
Sous la Deuxième République, en 1849, comme dans toutes les communes de France est intauré le suffrage universel masculin, qui permet à la totalité des citoyens masculins de plus de 21 ans de voter. Le droit de vote des femmes ne leur est reconnu qu'en 1945.
Articles détaillés: Suffrage universel masculin, Droit de vote en France et Droit de vote des femmes.
En 1899, le cheptel communal se monte à 50 chevaux, 200 bovins dont 120 vaches laitières, 80 moutons, plus de 80 porcs et 6 chèvres[1]. À cette époque, la commune compte trois hameaux, le Fay, qui exste toujours, Le Fay-Frettecuisse a alors 66 habitants. Sa jumelle, Le Fay-Vergies a, en commun avec elle, une chapelle et une école en 1899. Les deux hameaux disparus depuis sont[1]:
le Moulin qui possède, en 1899, neuf habitants, descendants du meunier dont le moulin est disparu;
«Écoreau», une ferme de deux habitants, sur la route de Liomer à Oisemont. C'était autrefois une maison des Templiers dont la chapelle sert de grange en 1899[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[12]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[14],[15]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[16], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[17].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [18].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 75 habitants[Note 3], en augmentation de 5,63% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
232
224
231
201
237
234
238
247
242
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
218
211
221
223
211
219
197
178
172
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
185
167
160
143
112
108
108
108
105
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
104
97
113
92
79
68
72
72
74
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
75
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
La population est «tombée» de plus de moitié en un siècle (entre 1850 et 1950), remarquable exemple d'exode rural.
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Enseignement
L'ancienne école.
En matière d'enseignement primaire, les enfants du village relèvent du regroupement pédagogique concentré organisé à l'école publique d'Oisemont, destinée à accueillir 300 élèves. La compétence scolaire est mise en œuvre par la communauté de communes Somme Sud-Ouest[26].
Manifestations culturelles et festivités
L'association Zic en brousse a organisé le son premier festival de musique au Fay, apprécié de 400 spectateurs environ[27].
L'église Notre-Dame du XVIIesiècle a été restaurée en 1758[10]. Elle surplombe la rue du village menant vers l'actuel cimetière, Saint-Maulvis et Le Fay.
Le clocher de l'édifice présente une particularité devenue rare: sa charpente complète en bois, depuis le sol, un peu comme les églises «en bois debout» de Norvège et Roumanie. Un autre village, au moins, a encore son clocher construit avec une telle charpente: Dreuil-Hamel. En 1908, des historiens locaux signalaient un clocher semblable, celui d'Orival.
En 1908, on décrivait l'édifice de la manière suivante: l'église était «ornée de contreforts et d'un larmier gothique au nord; son abside est à trois pans; un clocher carré en charpente, couvert en ardoises, s'élève sur la façade. À l'intérieur, il n'y a qu'une nef, voûtée en bois recouvert d'enduit[10].».
Articles connexes: Clocher à flèche de charpente et Flèches et Clochers de l'Arrondissement d'Amiens en 1908.
L'église.
Église Notre-Dame.
Clocher.
Chevet de l'église.
Les quatre piliers en charpente sous le clocher de l'église de Frettecuisse.
Deux des quatre piliers de bois du clocher.
Croix de mission avec les attributs d'artisans locaux d'autrefois. La tenaille et l'échelle pour descendre le corps du christ, symboles de la passion.
Vestiges de la chapelle des Templiers[29],[30],[31]. Les templiers ont possédé au lieudit Écoreaux cette chapelle fondée en 1334 par Gilles de Rivière, seigneur de Rivière et de Frettecuisse. La fondation fut confirmée par son fils Raoul. Les ruines sont classées aux monuments historiques depuis 1926. Une aquarelle d'Oswald Macqueron la présente en meilleur état[32],[10].
Chapelle funéraire des familles Leclercq-Bully-Poiret, datée de 1895, entourée d'ifs taillés, placée sous la protection de saint Joseph, route du Fay[32].
Circuit pédestre dit du «Bois de la Faude» (13,5 km, 4 h 30) qui passe dans le village.
La Faude, une sorcière, hantait le bois, renommé pour les maléfices réservés aux promeneurs[33].
Stèle-monument aux morts
Puits communal.
Calvaire (avec tenaille et échelle).
Chapelle funéraire vers Le Fay.
Ruines d'Écoreaux.
Personnalités liées à la commune
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Pierre-Louis Limichin, Le canton d'Oisemont, histoire et archéologie, Inval-Boiron, édit. Vague Verte, collection Jusant, , 177p. (ISBN978-2-913924-93-2)
Répertoire des Noms de Famille de la Somme en 1849, René Boyenval, René Debrie, René Vaillant, 232 pages, Éditions ÉKLITRA, Amiens, 1972
Département de la Somme, Documents pour servir à l'histoire de la Révolution française, t.IV: Etats généraux de 1789: Elections – Rédaction des cahiers, Amiens, T. Jeunet, , 482p. (lire en ligne), p.176-185.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur, M. Beaugeois, 1899, Archives départementales, Amiens
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire biographique du département de la Somme, t.I: De Aaron-le-Fontaine à Luzière-lès-Conty, Paris et Amiens, Imprimeries de J.B. Dumoulin et Lemer, coll.«Mémoires de la société des antiquaires de Picardie, troisième série», , 528p. (lire en ligne), p.408 sur le site des archives départementales de la Somme.
P. L. Limichin, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, vol.III: Arrondissement d'Amiens: cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix et Villers-Bocage, Amiens, Yvert & Tellier, coll.«Société des antiquaires de Picardie», , 721p. (lire en ligne), p.82-88, lire en ligne sur Gallica.
Au XIXesiècle.
«Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme», Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no200, , p.321 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Émilie Da Cruz, «Une cantine et une maternelle pour 2018 à Oisemont: Les projets de la communauté de communes de la région d’Oisemont seront repris par
la nouvelle Intercommunalité. Entre autres, la construction d’équipements scolaires», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Le festival Zic en Brousse à Frettecuisse a rassemblé 400 personnes: Spectateurs et artistes étaient ravis de se retrouver autour d’un événement musical.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.89 (ASINB000WR15W8).
Amaury Legrand, «Plus de 80 km de chemins pour découvrir Hallencourt et sa région: Été oblige, le beau temps est de retour. L'occasion de (re) découvrir, à pieds, en VTT ou à cheval, les quelque 80 km de chemins autour d'Hallencourt. Entre Vimeu et Ponthieu, ces balades permettent de connaître un peu mieux le patrimoine local et sa flore», L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne, consulté le ).
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