Francheville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
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Francheville | |
Église Saint-Étienne. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Maire Mandat |
Michel Rosso 2020-2026 |
Code postal | 54200 |
Code commune | 54208 |
Démographie | |
Gentilé | Franchevillois, Franchevilloises |
Population municipale |
288 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 21″ nord, 5° 55′ 56″ est |
Altitude | Min. 203 m Max. 238 m |
Superficie | 10,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le ban communal de Francheville s’étend sur un peu plus de 1000 hectares. Sa surface est limitée à l'est par le tracé de la voie ancienne Toul-Dieulouard et un ruisseau, mais le territoire s’étend ensuite sur un plateau sans relief vraiment prononcé. Toutefois de nombreux affluents du Longeau irriguent sa partie ouest : le ruisseau de Francheville (env. 2 km) , le ruisseau de la Naue (Naux - env 3.5 km) et le Ruaux (un peu plus de 2 km) le ruisseau du Cheseau est aussi mentionné[1]. La commune est également desservie par la route D 103 qui la raccorde aux villages environnants, son altitude moyenne est de 221 mètres.
Selon les données Corine land Cover, le territoire comprend un peu plus de 80 % de terres arables et prairies, le solde se distribuant entre zones urbanisées (2,4 %) , forêts (7,8 %) et zones agricoles hétérogènes.
Andilly | Manoncourt-en-Woëvre | Avrainville |
Bouvron | ![]() |
Jaillon |
Lucey | Toul | Villey-Saint-Étienne |
Francheville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,5 %), prairies (29,7 %), forêts (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
La ville est citée par H. Lepage dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe comme suit : FRANCHEVILLE, com. de Domèvre. — Franca villa capella, 870 (H. T. p. 5). — Franchavilla, 1358 (reg. cap. de la cath. de Toul). — Franchesville, 1385 (dom. de Pont-à-Mousson)[9].
A. Dufresne précise dans une notice que le village est souvent nommé dans les chartes épiscopales Franca et Liberta-Villa, il en conclu que le lieu était originellement en terre libre, franche, en franc-alleu[10]. Cette hypothèse expliquerait l'origine du toponyme : village placé à la frontière de deux sphères d'influence (Empire germanique et Royaume de France) et tirant le meilleur parti d'une certaine neutralité.
L'occupation du territoire par l'homme est sans doute ancienne ainsi qu'en témoigne la découverte d' un autel de pierre sculpté au XIXe (au musée lorrain) dont le comte J Beaupré fait ainsi le récit[11] :
On trouva, à 240 mètres de la bifurcation des chemins d'Andilly et de Bouvron, sur celui d'Andilly, à 15 mètres du chemin, un autel en pierre, consacré à Apollon et à trois autres divinités (Musée Lorrain), des vases en terre rouge, des médailles romaines (Auguste, Faustine, Antonin, Marc-Aurèle), des tuiles et des fragments de meules.
Il est mentionné dans le même ouvrage l'existence de silex taillés découverts sur le ban de la commune ayant figuré dans la collection Husson[12] ainsi que la rencontre fréquente de monnaies romaines de tous métaux.
H LEPAGE précise la description de ce relief ainsi :
...étant tournée vers la terre, doit à cette circonstance une meilleure conservation ; on y voit une figure d'Apollon, de 16 cent. de relief. " Le dieu de la lumière est dans un état de repos absolu "; aucun muscle , aucune veine ne fait saillie sur son corps, dont on admire les élégantes et justes proportions. L'arc redoutable, les flèches meurtrières qui ont porté le coup mortel au serpent Python, pendent à ses épaules, que recouvre une chlamide dont les plis ondoyants retombent ou sont relevés sur le bras droit du dieu. Apollon appuie légèrement sa main gauche sur une lyre : à ses pieds est accroupi le griffon, animal fantastique qui lui était consacré, et dont la tête d'aigle, unie au corps d'un lion, symbolisait à la fois la rapidité de la course ainsi que la puissance du soleil...
On trouve dans la revue "Pays lorrains" une description plus scientifique de l'oeuvre[13] :
...Il s'agit d'une pierre à quatre dieux et non, comme le disait A. Dufresne, d'une stèle funéraire . Les personnages sont contenus dans une niche en cul- de-four sans montant, puisque les bords portent des éléments de la scène... Cette figuration d'Apollon est des plus classiques dans sa conception générale, même si de nombreux modèles ont des variantes légèrement différentes ; elle est proche des exemplaires trouvés à Trèves, Hochscheid, Niedaltdorf, Cologne, Dôle et surtout Manheulles, agglomération gallo-romaine relativement proche de Francheville . Par sa disposition générale, cette sculpture n'est pas bien différente des reliefs conservés au musée et provenant de Cutry...
La carte archéologique de Gaule[14] signale la découverte d'indices de constructions gallo-romaines en divers lieux (Ouvrage de Ropage, Pont à la planche) ainsi qu'une tête de statue (Musée d'art de Toul) découverte dans le village.
E Grosse, indique dans son dictionnaire[15] qu'on lit dans une charte du roi Arnulf (Arnould soit Arnulf de Carinthie ) que l’église de Francheville n’était considérée que comme une chapelle de hameau et dépendait de Lucey.
H Lepage, précise dans son ouvrage sur les communes de la Meurthe[16] :
L'abbaye de Saint-Epvre de Toul possédait, dès le IXe siècle, au lieu de Francheville, une chapelle dépendant de la paroisse de Lucey (capellam in Francavilla),ainsi que l'atteste un diplôme de Charles-le-Chauve, de l'an 870, portant confirmation des biens de cette abbaye. Il est également parlé de cette chapelle, mais comme appartenant à la cathédrale de Toul, dans un diplôme du même prince (890), en faveur de cette église.
Toutefois c’est bien Charles-le-simple que Dom Calmet évoque dans ses preuves de l'histoire de lorraine[17] comme confirmant les donations d'Engelram, archidiacre de Toul avait fait à cette Eglise , au nombre desquelles le revenu de Francheville (Francavilla).
Un nommé Pierre de Francheville, peintre et verrier, qui vivait dans la première moitié du XVe siècle , décora de vitraux les églises du couvent des Cordeliers et de la collégiale Saint-Georges de Nancy[16].
Il y avait, à Francheville, un fief dit de Boulainville,appartenant au chapitre de Toul, et qui se composait de différents héritages, notamment d'une maison sise devant l'église, nommée la Cour la Dame ou la Grosse Maison. Ce fief appartenait, en 1580, à charge de foi et hommage, au chapitre et à Louis de la Mothe, conseil ler et maître aux requêtes du duc de Lorraine[16].
Le ban communal supporte un ouvrage (dit de Francheville) du système défensif Séré de Rivières.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Gérard Perrin | ||
mars 2008 | mai 2020 | Bernard Drouin[18] | Fonctionnaire de catégorie B | |
mai 2020 | En cours | Michel Rosso[18],[19] | Ingénieur ou cadre technique d'entreprise |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 3], en augmentation de 1,77 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 397 | 400 | 407 | 417 | 397 | 400 | 417 | 455 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
421 | 430 | 365 | 364 | 350 | 326 | 342 | 327 | 296 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 291 | 278 | 244 | 270 | 259 | 247 | 257 | 249 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
238 | 223 | 229 | 256 | 288 | 287 | 293 | 279 | 288 |
La commune se trouve dans un pays de tradition viticole[24],en 1833 la vigne occupait 34 200 ha en Lorraine alors que l'Alsace n'en possédait que 24 800 et la Champagne 41 700.
L'Abbé Grosse indique dans son[15]dictionnaire statistique du département de la Meurthe que 654/829 ha (79 %) des terres de Francheville étaient en labour et 11 ha produisaient de la vigne au milieu du XIXe siècle .
Le déclin de la production viticole a eu pour causes essentielles l'arrivée du chemin de fer en 1850 (propagation des vins du midi), la construction de brasseries (boisson concurrente), l'essor de l'industrie (départ de paysans et de vignerons), le traitement de maladies comme le mildiou et l'oïdium fort onéreux, les ravages du phylloxera, l'absence d'une école ou d'un institut spécialisé (les vignerons n'étaient ni formés ni conseillés), la surmilitarisation (construction de forts) et les guerres[25].En 1972, les vignes n'occupaient plus que 1 200 ha en Lorraine, en 1984 ce nombre était tombé à 659.
H Lepage ajoute à ces[16]statistiques qu'on pratiquait également l'élevage de chevaux (qu'il qualifie de petite espèce) et que les rendements de l'agriculture étaient de 15 hectolitres à l'hectare pour le blé, 20 pour l'orge et 16 pour le seigle (ces dernières céréales étant très peu semées)
De nos jours, avec 94 % d'établissements de moins de 10 salariés, le territoire Terres de Lorraine[26] s'appuie largement sur un tissu économique de TPE[27].Sur ce pays l'industrie a perdu 500 emplois entre 1999 et 2010 faisant passer la part de ce secteur de 20 % à 14 % de l'emploi salarié au cours de cette période. Près de la moitié de l'emploi salarié industriel est concentrée dans la filière métallurgie suivie par les filières bois-papier et imprimerie (20 % des emplois).
Le nombre d'emploi salariés rattaché à la commune est de 15 en 2015 selon l'INSEE[28],[29]Les grandes entreprises du bassin économique sont la SAM à Neuves-Maisons (350 salariés à Neuves-Maisons), Saint-Gobain Pont à Mousson (410 salariés à Foug), Kimberley Clark (230 salariés à Villey-Saint- Etienne, proche de Francheville), Daum (170 salariés à Vannes-le-Chatel).
A peine plus de 4 % des établissements comptent plus de 50 salariés mais concentrent près de 50 % des effectifs.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[30]), la commune de Francheville était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 220 hectares (surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 301 à 95 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 7 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 3 unités de travail[Note 6].
![]() |
Blason | |
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Détails |
Dans la revue "Annales de l'Est" il est fait référence à une citation dans le cadre d'un article de la bibliographie lorraine sur les "parlers et la littérature populaire"[31].
Le patois du Toulois n'est représenté que par une histoire fort amusante de M. Bouchot (5)[32].
Deux chantres parient cinq écus qu'il faut prononcer Vexilla regis prodeo..., prodeum.
Le curé les met d'accord en empochant les cinq écus :
Vexilla regis prodeunt [33]
Les cinq écus nous resteront;
Nos deux dindons s'en retourneront,
L'un à Francheville, l'autre à Jaillon.
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« Francheville », sur Site d'annuaire des mairie de France (consulté le ).
« In nomine sanctæ & individuae Trinitatis, Carolus Rex Francorum divinâ propitiante clementiâ vir illuſtris...In super ecclesiam domni Martini, una cum villa, sylva, omnibusque suis appendiciis ; capellam in Francavilla. ».