Fours est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde région en Nouvelle-Aquitaine.
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Fours | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Blaye |
Intercommunalité | Communauté de communes de Blaye |
Maire Mandat |
Jean-Michel Belis 2020-2026 |
Code postal | 33390 |
Code commune | 33172 |
Démographie | |
Gentilé | Foursiens |
Population municipale |
287 hab. (2019 ![]() |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 10′ 28″ nord, 0° 37′ 41″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 33 m |
Superficie | 4,64 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Blaye (banlieue) |
Aire d'attraction | Blaye (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Estuaire |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
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Commune viticole de l'aire d'attraction de Blaye située dans le Blayais sur l'estuaire de la Gironde au nord de Blaye.
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Saint-Androny | Eyrans | |
![]() |
Mazion | |
Saint-Genès-de-Blaye | Saint-Seurin-de-Cursac |
La commune est arrosée par l'estuaire de la Gironde.
La superficie de la commune est de 464 hectares ; son altitude varie de 0 à 33 mètres[1].
Accès avec les routes départementales D 255 et D 927 à partir de Blaye vers le nord ainsi,que la Route verte (de Bordeaux à Royan).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pauillac-Sud », sur la commune de Pauillac, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 821,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Fours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blaye, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[18] et 11 493 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blaye, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61 %), terres arables (19,7 %), forêts (11,4 %), prairies (4,9 %), eaux maritimes (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Fours est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999, 2001 et 2009[29],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 150 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 145 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 8],[32],[33].
Vers le XIVe siècle, Fours est mentionné sous le nom de Sanctus Martinus de Forntz. La paroisse existe donc déjà, dotée d’une église construite au XIIe siècle.
Au XVIIe siècle, le duc Claude de Saint-Simon projette l’assèchement des marais et le défrichement de la "comtau" de Blaye -ancien terme gascon désignant un territoire comtal du duc d’Aquitaine-. Les curés des vingt et une paroisses concernées, reçoivent une partie de ces terres. Le prêtre de Fours se voit donc donner pour sa part sept mille journaux de la "comtau" d’Étauliers et quinze dans la métairie "Les Possessions".
En 1825, près de deux siècles plus tard, Fours reçoit après maintes discussions sa part de copropriété qui sert à l’entretien des routes et de l’église.
Aujourd’hui, la principale activité de la commune est la viticulture avec la production de vin en appellation Premières côtes-de-blaye. Les vignes sont réparties sur un tiers du territoire municipal.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[34],[35].
Commune faisant partie de la communauté de communes de Blaye et du canton de l'Estuaire (avant le redécoupage départemental de 2014, Fours faisait partie de l'ex-canton de Blaye).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | 2020 | Georges-André Pastor | SE | Retraité |
2020 | En cours | Jean-Michel Belis |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 287 habitants[Note 9], en diminution de 6,21 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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264 | 273 | 304 | 307 | 339 | 360 | 339 | 369 | 357 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
335 | 360 | 354 | 339 | 340 | 364 | 323 | 324 | 321 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 330 | 334 | 286 | 276 | 268 | 241 | 228 | 239 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
241 | 208 | 195 | 252 | 250 | 279 | 286 | 285 | 283 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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315 | 287 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 373 | 297 | 315 | 320 | 348 | 340 | 337 | 343 |
Nombre de communes du département | 548 | 543 | 543 | 542 | 542 | 542 | 542 | 542 |
Viticulture : blaye-côtes-de-bordeaux, côtes-de-blaye (blanc), blaye (AOC) (rouge).
Fours fait partie de l'académie de Bordeaux.
L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe les communes de Fours, Saint-Seurin-de-Cursac et Saint-Genès-de-Blaye pour les classes de la maternelle au primaire.
L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe les communes de Saint-Genès-de-Blaye, Saint-Seurin-de-Cursac et Fours pour les classes de l'école primaire (maternelle et élémentaire).
Chasse, pêche,
La commune de Fours fait partie du réseau « Blaye Bourg Terres d’Estuaire » regroupant depuis 2018 les Offices de Tourisme de Blaye, Bourg, Cubzaguais, Saint-Ciers-sur-Gironde et Saint-Savin.
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