Position de Follainville-Dennemont dans les Yvelines.
Situation
Follainville-Dennemont est une commune rurale située dans le nord-ouest du département des Yvelines et dans le sud du Vexin français, à la limite du Val-d'Oise, à six kilomètres environ au nord de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture.
Elle comprend deux villages éloignés de 1,5 km l'un de l'autre, Follainville situé à 100 m d'altitude à mi-pente d'une colline, et Dennemont situé en bordure de Seine.
Une grande partie du territoire est couvert de forêts.
C'est une commune riveraine de la Seine, située sur la rive droite, face à Mantes-la-Jolie.
Follainville a quelques sources naturelles qui apparaissent aux lavoirs; ses sources s'appellent «les grandes fontaines». Les lavoirs sont à 120 m d'altitude et leur eau ne rejoint pas la Seine à cause de l'agriculture: elle s'arrête un peu avant Dennemont à 60 m d'altitude environ. Elle coule en bas du vallon des Fontanelles. On peut l'apercevoir au niveau du panneau Follainville en arrivant de Dennemont par la route.
Climat
Follainville-Dennemont jouit comme toute l'Île-de-France d'un climat océanique dégradé par des influences continentales.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Urbanisme
Typologie
Follainville-Dennemont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 87,23% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,94% d'espaces ouverts artificialisés et 7,83% d'espaces construits artificialisés[10].
Utilisation du territoire
Le territoire communal est très largement rural (88,1%), l'espace urbain construit occupant 72 hectares, soit 7,4% du territoire total[11].
L'espace rural se partage principalement entre agriculture (essentiellement de la grande culture céréalière) sur 357 hectares, soit 36,5% de la superficie totale, et bois et forêt sur 445 hectares (soit 45,6% du total). Les zones boisées occupent les parties les plus élevées du territoire, principalement dans la zone nord-est de la commune.
La partie urbanisée comprend exclusivement des habitations individuelles. L'habitat se répartit en deux groupes autour des bourgs anciens de Dennemont et Follainville. Le premier se situe en bord de Seine le long de la route départementale D147, entre 20 et 40 mètres d'altitude, et le second sur le plateau à environ 130 mètres d'altitude.
L'espace consacré aux activités économiques occupe 7,47 hectares (y compris la surface occupée par les compagnons d'Emmaus), soit seulement 0,8% du territoire.
Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous la forme ancienne Folævilla en 1249[12], puis sous les formes Follainville en 1793, Folainville en 1801[13], Follainville-Dennemont en 1949.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (ancien français vile « domaine rural », d'où vilain « paysan »), cet appellatif étant précédé du nom de femme germanique Folla[14] ou Fulla[15], qui est également le nom d’une déesse de la mythologie germanique.
La commune s'est appelée Follainville depuis sa création jusqu'au , date à laquelle on a accolé Dennemont qui désignait, à l'origine, un hameau séparé du bourg (Hameau jusqu'en 1792, puis un village jusqu'en 1949)[16].
Dennemont est une formation toponymique médiévale en -mont « élévation, colline », dont le premier élément Denne- représente sans doute l’anthroponyme germanique Dano, Danno que l'on retrouverait dans Denneville (Manche, Danevilla 1159). Il peut aussi s'agir du même toponyme qu’Hennemont à Saint-Germain-en-Laye également dans ce département. Il pourrait résulter d'un transfert, phénomène fréquemment observé en toponymie. La forme Dennemont s'expliquerait alors par l'agglutination du D à partir d'un ancien *d'Hennemont, ce processus étant également fréquent en toponymie (cf. Deauville, anciennement Auville). L'élément Henne- a possiblement la même origine que celui que l'on rencontre dans Hennecourt (Vosges, Hennonis curtis 1109) et qui représente l'anthroponyme germanique Henno ou encore que celui que l'on croit reconnaître dans l'homophone Hennemont (Meuse, Heimonis montis 1148), à savoir Haimo[17]. Il pourrait s'agir encore d'un nom de personne pris absolument: plusieurs personnages des chansons de geste s'appellent Danemont, mais ce sont en général des Sarrasins.
Histoire
Le territoire est habité depuis l'époque néolithique. En atteste la découverte en 1865 d'une allée couverte lors du labourage d'un champ à Dennemont. Cette sépulture collective, détruite par la suite, a livré divers objets (hache et objets en silex, poteries, etc.)[18].
La commune de Follainville-Dennemont appartient au canton de Limay et est rattachée à la Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise.
Elle est aussi incluse dans le territoire de l'Opération d'intérêt national Seine-Aval[22].
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la huitième circonscription des Yvelines, circonscription mi-rurale, mi-urbaine du nord-ouest des Yvelines centrée autour de la ville de Mantes-la-Jolie).
Sur le plan judiciaire, Follainville-Dennemont fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[23],[24].
Politique environnementale
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 2 146 habitants[Note 3], en augmentation de 13,37% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
767
770
712
751
750
724
714
672
659
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
599
606
580
608
608
538
535
518
685
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
780
845
815
650
730
764
680
766
789
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 014
1 056
1 383
1 507
1 775
1 912
1 876
1 871
1 857
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 139
2 146
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0%, ce qui est égal à la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 075 hommes pour 1 056 femmes, soit un taux de 50,45% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,5
5,4
75-89 ans
8,5
13,7
60-74 ans
15,3
21,5
45-59 ans
20,7
19,8
30-44 ans
18,5
19,1
15-29 ans
17,7
20,4
0-14 ans
18,8
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Économie
La commune héberge une communauté d'Emmaüs.
La commune comptait, au recensement agricole de 2000, cinq exploitations agricoles, exploitant une surface de 154 hectares de SAU (surface agricole utile). Cette SAU, inférieure à la superficie agricole de la commune, est la surface cultivée par les exploitations ayant leur siège dans la commune, elle a diminué de 23% entre 1988 et 2000, passant de 199 à 154 hectares.
Il n'existe aucun élevage dans la commune.
La main d'œuvre employée équivalait à 5 UTA[30](unité de travail annuel)[31].
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Martin.Le calvaire de l'église Saint-Martin.
Lieux et monuments
Monuments historiques
Église Saint-Martin de Follainville, rue Wilson, clocher et travée attenante inscrits monuments historiques par arrêté du [32].
Elle se compose, pour l'essentiel, d'un vaste vaisseau unique, aux murs lisses, recouvert d'un plafond plat. On peut néanmoins distinguer entre la nef, dont les élévations extérieures sont assez disparates, et le chœur, d'un style Renaissance sobre préfigurant le style classique. L'église a été consacrée et dédiée à saint Martin de Tours le , probablement à l'occasion de l'achèvement du chœur. La nef a été retouchée au XVIIIesiècle, et une tentative d'améliorer l'esthétique du sanctuaire a été entreprise à la même époque. Les travaux s'arrêtèrent après la pose de trois colonnes toscanes. Au nord de cette nef, subsistent encore des éléments de l'église romane primitive. Il s'agit notamment d'un petit clocher de la fin du XIesiècle, dont la base est voûtée d'arêtes, et dont l'étage de beffroi a été refait dans le style gothique un siècle plus tard, ainsi que d'une travée voûté en berceau du milieu ou du troisième quart du XIIesiècle. Des arcades bouchées et des vestiges de moindre envergure permettent d'établir que l'église médiévale était de plan basilical, et que le clocher s'élevait au-dessus de la dernière travée du bas-côté nord[33].
Ancienne croix de cimetière du XVIesiècle devant le portail de l'église, rue Wilson, inscrite monument historique par arrêté du [34].
Le calvaire composé d’une colonne octogonale avec chapiteau, ornée de quatre figures de saints: saint Jacques, saint Martin, saint Nicolas et un saint évêque. Le Christ placé sur le fût est moins ancien; très naïf, il est certainement l’œuvre d’un artisan local. À remarquer, noyés dans la pierre du calvaire, des rognons de silex d’un curieux effet.
Autres éléments du patrimoine
Le plus ancien monument connu de la commune est l'allée couverte de Dennemont, découverte en 1865. Elle a été détruite après avoir été fouillée. Elle était située au lieu-dit le Val des Cimetières et appartenait à la Civilisation dite Seine-Oise-Marne. cf Bibl.
Chapelle Sainte-Élisabeth à Dennemont.
Vestiges du château de Dennemont, 156 rue Jean-Jaurès, qui fut détruit en 1908 et remplacé par l'ancienne demeure du philosophe Condorcet (plaque commémorative sur place) qui à son tour fut rasée pour faire place à une maison de repos.
Tour dite Duval, au-dessus du village, ancien moulin à vent surmonté d’une croix pattée.
Personnalités liées à la commune
Antoine, 4e baron de Jerphanion (1905-1993) et son épouse (1908-1995), née France d’Aboville, ont possédé une maison sur la commune de 1971 à 1995. Ils sont tous deux inhumés dans le cimetière communal.
Condorcet (1743-1794), mathématicien et philosophe français, fut seigneur de Dennemont[35].
Michel Lorenzi (1931-2018), Maître d'art en moulage et statuaire inhumé au cimetière communal.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6).
Marianne Mulon, Noms de lieux d'Île-de-France, introduction à la toponymie, Éditions Bonneton, , 231p. (ISBN978-2-86253-220-2), p.83.
Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle: Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 348b
John Peek, Inventaire des mégalithes de la France - 4: Région parisienne, CNRS, , p.72-74.
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