Guernes est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Guernes | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Mantes-la-Jolie |
Intercommunalité | Grand Paris Seine et Oise |
Maire Mandat |
Pascal Brusseaux 2020-2026 |
Code postal | 78520 |
Code commune | 78290 |
Démographie | |
Gentilé | Guernois |
Population municipale |
1 074 hab. (2019 ![]() |
Densité | 126 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 42″ nord, 1° 38′ 12″ est |
Altitude | Min. 15 m Max. 71 m |
Superficie | 8,54 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Limay |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | guernes.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Guernois(ses)[1].
La commune de Guernes se situe dans la convexité d'une boucle de la Seine, sur la rive droite du fleuve, dans le nord-ouest des Yvelines, à environ dix kilomètres à l'ouest de Mantes-la-Jolie et 54 kilomètres au nord-ouest de Versailles, chef-lieu du département.Elle est incluse dans le périmètre du Parc naturel régional du Vexin français.
La commune est bordée au sud par la Seine.
Elle englobe au sud plusieurs îles de la Seine, dont l'île de Dennemont (partagée avec Follainville-Dennemenont), l'île de Guernes, l'île des Genouchets, l'île de Rosny et l'île d'Herville (partagée avec Rolleboise).
Ces îles séparées par des bras relativement étroits, sont quasiment rattachées à la rive droite, laissant au sud et à l'ouest le chenal principal, navigable, de la Seine.
Méricourt | Saint-Martin-la-Garenne | |
Rolleboise | ![]() |
Follainville-Dennemont |
Rosny-sur-Seine | Mantes-la-Jolie |
Le territoire communal s'étend sur environ 5 km d'est en ouest et 2,5 km du nord au sud. C'est avec 854 hectares une commune relativement petite, sensiblement dans la moyenne des communes yvelinoises (872 hectares).
Le relief, peu marqué, est en pente légère de l'est vers l'ouest, marquant toutefois un talus assez net qui délimité le lit de la Seine à sa lisière sud.
Vers l'ouest, sur le site du bois de Flicourt, d'anciennes sablières aménagées hébergent, sur 36 hectares, une faune diversifiée d'oiseaux aquatiques.
Par sa situation, la commune est en partie exposée aux risques d'inondation, particulièrement les zones situées au sud (îles) et à l'ouest (secteur de Flicourt)[2]. Ces zones ont déjà été inondées, notamment lors de la grande crue de 1910.
Ce risque a motivé la mise en place d'un plan de prévention contre les risques d'inondation (PPRI), mis en vigueur par arrêté préfectoral du . Il concerne dans le Yvelines 57 communes riveraines de la Seine et de l'Oise[3]. Ce plan détermine plusieurs zones, prioritaires sur les plans locaux d’urbanisme (PLU) des communes concernées : une zone rouge, concernant les zones les plus exposées (rouge clair, inondations de 1 à 2 mètres, rouge sombre, inondations supérieures à 2 mètres, où les nouvelles constructions sont interdites et le renouvellement urbain strictement réglementé, une zone bleue où le risque d'inondation est modéré qui permet le maintien d'activités économiques importantes, une zone verte, non bâtie et devant le rester et une zone marron concernant une bande d'environ 25 mètres le long des rives, qui a pour objectif de reconquérir une capacité d'écoulement en contrôlant l'urbanisation.
La commune est par ailleurs confrontée à la nécessité d'entretenir les berges qui souffrent d'érosion, aggravée par l'intensité du trafic fluvial, et menacent de s'effondre par endroits. De ce fait l'accès au chemin de halage longeant le fleuve a été limité. Une partie des berges a été renforcée en 2005 avec l'aide du syndicat mixte d’aménagement des berges de la Seine dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie (SMABS)[4].
La commune est desservie par un chemin départemental en impasse (D 148) qui rejoint la route départementale D 147 à Dennemont desservant Limay.
Un bac permettait autrefois de rejoindre la rive gauche face à Rosny-sur-Seine. Actuellement le pont le plus proche permettant le franchissement de la Seine est celui qui relie Limay à Mantes-la-Jolie.
La gare la plus proche est celle de Mantes-la-Jolie sur la ligne Paris-Rouen.
Guernes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 91,07 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,19 % d'espaces ouverts artificialisés et 4,74 % d'espaces construits artificialisés[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Warnas en 1141[11], Garnes aux XIIIe et XIVe siècles[12].
Des outils préhistoriques ont été retrouvés sur le territoire de Guernes, ce qui ne prouve néanmoins pas l'implantation d'un habitat préhistorique.
L'existence de la paroisse est attestée depuis le XIIIe siècle.
En 1870, un bac fut mis en service entre Rosny-sur-Seine et Guernes. Il fut supprimé en 1964 à la suite de la surélévation du barrage de Méricourt.
Le , effondrement du clocher de l'ancienne église, qui est démolie par la suite, en 1948. L'édifice actuel est construit en 1953[13].
Le , l'armée du général Patton franchit la Seine sur un pont de bateaux reliant Guernes à Rosny et établit la première tête de pont sur la rive droite du fleuve.
En 2014 un bac fut remis en service entre Rosny-sur-Seine et Guernes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | 2001 | Jean-Pierre Messin | ||
mars 2001 | 2008 | Alain Enault[14] | ||
mars 2008 | 2014 | Bernard Bourget[1] | SE | retraité |
2014 | En cours | Pascal Brusseaux |
La commune de Guernes appartient au canton de Limay et est rattachée à la communauté de communes GPS&O à la suite de la dissolution de la CAMY.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la huitième circonscription des Yvelines, circonscription mi-rurale, mi-urbaine du nord-ouest des Yvelines centrée autour de la ville de Mantes-la-Jolie.
Sur le plan judiciaire, Guernes fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[15],[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 1 074 habitants[Note 3], en augmentation de 1,61 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
519 | 521 | 438 | 555 | 542 | 567 | 547 | 566 | 541 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
522 | 530 | 513 | 478 | 478 | 498 | 486 | 507 | 515 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
509 | 483 | 481 | 383 | 349 | 384 | 381 | 411 | 416 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
450 | 502 | 518 | 613 | 745 | 827 | 870 | 902 | 1 012 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 082 | 1 074 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 550 hommes pour 528 femmes, soit un taux de 51,02 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,1 |
4,4 | 75-89 ans | 5,5 |
14,3 | 60-74 ans | 15,0 |
25,4 | 45-59 ans | 24,1 |
19,6 | 30-44 ans | 19,8 |
14,3 | 15-29 ans | 15,2 |
21,6 | 0-14 ans | 19,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune de Guernes est une commune rurale et résidentielle.
En dehors de l'agriculture, la seule activité économique notable est l'exploitation de sablières dans le lit majeur de la Seine, mais Guernes en profite très peu fiscalement car l'usine qui traite les granulats est située sur le territoire d'une commune voisine.
Au recensement de 1999, la commune comptait 125 emplois dont environ 74 % de salariés et 26 % de non salariés. Ces emplois se répartissaient principalement (48,8 %) dans le secteur tertiaire (dont 3,2 % dans le commerce), et secondairement dans l'industrie (22,4 %) et la construction (25,6 %). Le secteur agricole représentait seulement 3,2 % des emplois totaux[24].
Le taux d'activité, relativement élevé, s'établissait à 85,1 %. La population active comptait 409 personnes. Parmi celles-ci, 377 avaient un emploi et 32 étaient en chômage, soit un taux de chômage de 7,8 %[25], inférieur au taux national (12,8 %) et proche de la moyenne départementale égale à 8,9 %. Dans la tranche 15-24 ans, le taux de chômage atteignait toutefois le chiffre de 25 % contre 18,9 % au niveau départemental. Cette population active est en forte croissance : + 23 % de 1982 à 1980 et + 19 % de 1990 à 1999.
Parmi les personnes ayant un emploi, seulement 13,5 % travaillaient dans la commune tandis que près de 50 % travaillaient dans d'autres communes du département ou dans les départements voisins. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (77 %) en voitures particulières.
![]() |
Blason | De gueules à la croix ondée d'or remplie d'azur, chargée d'une barque d'or et cantonnée en 1 et 4 de deux roses du même. |
---|---|---|
Détails | La barque symbolise l'ancien bac de Guernes. Les fleurs évoquent les cultures fruitières qui caractérisaient la commune autrefois[13]. |