Ferney-Voltaire est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe aussi à côté de la frontière suisse, près de Genève.
Ferney-Voltaire | |
![]() L'hôtel de ville et le monument aux morts. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Gex |
Intercommunalité | Pays de Gex Agglo |
Maire Mandat |
Daniel Raphoz (UDI) 2020-2026 |
Code postal | 01210 |
Code commune | 01160 |
Démographie | |
Gentilé | Ferneysiens |
Population municipale |
10 026 hab. (2019 ![]() |
Densité | 2 097 hab./km2 |
Population agglomération |
190 486 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 15′ 21″ nord, 6° 06′ 29″ est |
Altitude | Min. 409 m Max. 446 m |
Superficie | 4,78 km2 |
Unité urbaine | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Genis-Pouilly |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ferney-voltaire.fr |
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Ses habitants sont appelés les Ferneysiens[1].
La ville se trouve plus précisément dans le pays de Gex, à la frontière suisse, et incorporée dans l'agglomération de Genève, au nord-ouest de l'aéroport international de Genève (Cointrin)[Note 1]. Elle est située sur la D 1005 (ancienne RN 5) reliant Genève (distante de 8 km) à Dijon en passant par le col de la Faucille.
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Ornex | Collex-Bossy (ch) | Collex-Bossy (ch) | ![]() |
Prévessin-Moëns | N | Bellevue (ch) | ||
O Ferney-Voltaire E | ||||
S | ||||
Meyrin (ch) |
Le Grand-Saconnex (ch) |
La superficie de la commune est de 478 hectares ; l'altitude varie entre 409 et 446 mètres[2].
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.
La route départementale 1005 (D 1005, ex-RN 5 déclassée en 2006), traverse Ferney-Voltaire du nord au sud, depuis Ornex jusqu'à la douane franco-suisse. C'est le principal axe routier de la commune avec la route reliant les communes suisses de Meyrin et Versoix.
La route de Prévessin, l'avenue de Vessy (Ornex), l'avenue des Sports, le chemin de Collex, l'avenue des Sablonnières et l'avenue du Jura sont partiellement ou entièrement équipés de pistes cyclables. La circulation en ville intègre des double-sens cyclistes et le marquage de sas vélo aux intersections régulées par des feux tricolores. Une piste sécurisée existe entre la zone commerciale de Bois Candide et les hôtels à proximité et Meyrin.
Les gares les plus proches de Ferney-Voltaire :
Ferney-Voltaire est desservie par les lignes F, 64 et 66 des Transports publics genevois (TPG). La desserte se fait en moyenne toutes les 10 min aux heures de pointe et toutes les 20 min le reste du temps. Un projet de bus à haut niveau de service (BHNS) suivant le tracé de la ligne de bus F verra le jour en 2020, permettant d'améliorer sensiblement la liaison entre la commune et la Suisse[3],[4].
La commune est aussi desservie par les cars TER, reliant Divonne-les-Bains et Bellegarde-sur-Valserine.
La commune bénéficie de la proximité de l'aéroport international de Genève, situé sur les communes voisines du Grand-Saconnex et de Meyrin, en Suisse. Cet aéroport possède également un secteur français pour les vols intérieurs, l'accès depuis la France se faisant par la douane de Ferney-Voltaire et la route douanière.
Les deux principaux aéroports français accessibles depuis Ferney-Voltaire sont l'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc et l'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry.
Ferney-Voltaire est une commune urbaine[Note 2],[5]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[8] et 190 486 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,4 %), prairies (16,6 %), forêts (16,6 %), terres arables (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 154, alors qu'il était de 4 040 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 74,7 % étaient des résidences principales, 15,3 % des résidences secondaires et 10,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 11,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 85,0 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 39,0 %, en hausse par rapport à 1999 (33,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 18,3 % contre 19,6 % en 1999[a 3].
Ville frontalière de la Suisse et de Genève, Ferney-Voltaire se développe au sein de l’agglomération du Grand Genève. Cette coopération transfrontalière se réalise au niveau local au sein des Périmètres d’aménagement coordonnés d’agglomération (PACA), reconnus depuis 2012. Le PACA Genève-Saint-Genis-Gex est l’échelon intermédiaire entre le Grand Genève et la Communauté de communes du Pays de Gex.
Le projet stratégique de développement est un projet économique et urbanistique transfrontalier mené en commun par la Communauté de communes du Pays de Gex, la ville de Ferney-Voltaire, la commune du Grand-Saconnex et le Canton de Genève. Dans le contexte du développement du Grand Genève il tend à rééquilibrer l'emploi et le logement de part et d’autre de la frontière. Côté français, le site s’étend sur 50 hectares du territoire communal, limités au sud par l'aéroport international de Genève. L’un de ses équipements principaux, la Cité internationale des savoirs, est prévu pour fin 2014. Ce bâtiment rassemblera notamment le CNAM-Léman (Conservatoire national des arts et métiers) et le Greta Val-Bugey-Léman, deux organismes de formation supérieure déjà implantés dans le Pays de Gex. La vocation de ce pôle économique est également le développement d’activités du secteur tertiaire.
Une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) remplacera à terme l'actuelle ligne F le long de la D1005 reliant Gex à Ferney-Voltaire. Cet aménagement est programmé selon les termes d'un contrat d'axe, signé le 30 août 2012 par le Conseil général de l'Ain, la Communauté de communes du pays de Gex et les cinq communes traversées. Les travaux sont prévus à partir de 2017 pour une mise en service en 2020[3],[4]. Le BHNS est inclus dans le projet plus large d’aménagement de la D1005, copiloté par le Conseil départemental de l'Ain et la Communauté de communes du Pays de Gex. Les communes traversées, le Conseil départemental de l'Ain, le Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, les fonds européens et frontaliers, l’État français, ainsi que le Canton de Genève contribuent à son financement.
Le quartier des Tattes et le quartier du Levant font l’objet d’un vaste projet de rénovation urbaine entrepris par le bailleur social Dynacité (ex-OPAC de l'Ain) et la ville de Ferney-Voltaire. Des travaux de réhabilitation des appartements, d’isolation, de rénovation des façades et d’aménagement des espaces extérieurs ont démarré en 2012 sur les immeubles du quartier des Tattes gérés par Dynacité. Les immeubles du quartier du Levant, seront complètement reconstruits et l’aménagement du quartier entièrement revu sur une période d’une dizaine d’années à partir de 2013.
Le nom Ferney-Voltaire apparaît pour la première fois en 1780 inscrit par l'administration des postes. C'est en séance du conseil municipal du 24 novembre 1793, présidé par le maire Jean-Louis Wagnière, ancien secrétaire de Voltaire, fait adopter le nom de Ferney-Voltaire mais ne sera officiellement adopté le [14].
L'orthographe -ey apparaît de façon écrite pour la première fois dans un courrier de Voltaire daté du 14 mai 1774. Auparavant écrit Fernex, à partir de 1546 et Fernai à partir de 1125, la dernière syllabe serait à rapprocher du mot nay signifiant marais[15].
Voltaire choisit Ferney en 1759 pour sa proximité de la frontière, utile en cas de problème avec l'administration royale, et de Genève, ville de son rival Jean-Jacques Rousseau.
À son arrivée, le hameau comptait à peine cent cinquante habitants. Sur la statue de Voltaire, installée au centre-ville, il est qualifié de « Bienfaiteur de Ferney ». En effet, il permit l'essor tant démographique qu'économique de Ferney qui, en quelques années, passa d'une structure villageoise à une véritable petite ville[16]. Voltaire fit construire plus de cent maisons, finança la construction d’une église, d’une école, d’un hôpital, d’un réservoir d’eau et de la fontaine.
De plus, il fit assécher les marais et créa des foires et marchés, incita des artisans — horlogers, tisserands — à s'y implanter, et enfin nourrit les habitants durant la disette de 1771. Rasant l'ancien bâtiment, il s'y fait édifier un château (aujourd'hui classé monument historique). Enfin, il prêta de l’argent gratuitement aux communes voisines[17].
Il n'est pas exagéré d'écrire que Ferney serait resté un petit village sans l'activité du « Patriarche » qui l'a fait entrer dans l'histoire. À sa mort en 1778, Ferney comptait près de 1 200 habitants. Mais sans son bienfaiteur elle perdit sa vitalité et retrouva sa forme agraire.
Lorsqu'en vertu du traité de Paris de 1815, presque toutes les communes limitrophes passèrent sous souveraineté suisse, Ferney resta française du fait de la forte empreinte qu'y avait laissée Voltaire. Une statue de bronze a été inaugurée en son honneur le 27 juillet 1890, financée et sculptée par Emile Lambert (qui était alors propriétaire du château)[18].
En 1962 des échanges de territoires entre Ferney et les communes suisses voisines du Grand-Saconnex, de Meyrin et de Collex-Bossy permirent l'agrandissement de l'aéroport de Genève Cointrin.
La commune se trouve depuis 1933 dans l'arrondissement de Gex du département de l'Ain.
De 1801 à 1814, la commune fait partie d'un fugace canton de Genève-Ouest du département napoléonien du Léman. En 1814, la commune réintègre le département de l'Ain et devient le chef-lieu du canton de Ferney-Voltaire[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Genis-Pouilly
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Ain.
Ferney-Voltaire est membre du Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 sous le statut de communauté de communes et transformé en communauté d'agglomération en 2019, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Au second tour des élections municipales de 2014 dans l'Ain, la liste DVD menée par Daniel Raphoz obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 075 voix (50,44 %, 22 conseillers municipaux élus, dont 4 communautaires), battant de 19 voix celle du maire PS sortant, François Meylan (1 056 voix, 49,55 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin, 46,24 % des électeurs se sont abstenus[20].
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Ain, la liste DVD menée par le maire sortant Daniel Raphoz obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 747 voix (50,40 %, 23 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) devançant largement les listes menées respectivement par[21] :
- Jean-Loup Kastler (DIV, 369 voix, 24,89 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- l'ancien maire François Meylan — qui bénéficiait de la fusion des listes LREM menée par Dorian Lacombe et DIV menée par Christian Landreau — (366 voix, 24,69 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,03 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires qui se sont succédé[22] :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
7 février 1790 | René Lépine | horloger | ||
14 novembre 1790 | Antoine Daillezette | horloger | ||
13 novembre 1791 | Joseph Tardif | horloger | ||
9 décembre 1792 | Jean-Louis Wagnière | secrétaire de Voltaire | ||
7 janvier 1794 | Louis Grandperret | |||
1794 | 1795 | François Dunoyer | maître-maçon | |
15 novembre 1795 | 1800 | suppression de la municipalité | ||
1800 | Antoine Daillezette | Horloger | ||
15 mai 1815 | Joseph-Auguste Marinet | |||
1817 | 1825 | Jean-Pierre Sibelet | ||
1825 | 1830 | Hyacinthe Daillezette | ||
30 décembre 1830 | 1832 | Jean-Pierre Sibelet | ||
10 avril 1832 | 1834 | Jean-Marie Durand | ||
octobre 1834 | Henri de Budé (faisant fonction) | Comte | ||
6 décembre 1834 | 1837 | Jacques-Philippe Bloume | ||
20 novembre 1837 | 1854 | Jean-Marie Durand | ||
7 octobre 1854 | 1870 | Daniel-Antoine Maréchal | ||
26 août 1870 | 1875 | Jean Chapuis | ||
17 mars 1875 | 1878 | Félix Gerlier | conservateur | Médecin Conseiller général de Ferney-Voltaire (1862 → 1869) |
3 août 1878 | 1882 | Frédéric Hecler | ||
6 mai 1882 | 1890 | Louis Chatelain | Conseiller général de Ferney-Voltaire (1889 → 1893) | |
17 novembre 1890 | 1900 | Félix Gerlier | conservateur | docteur |
1901 | 1908 | Léon Modas | républicain | notaire |
1908 | 1914 | Albert Clerc | ||
1914 | 1919 | Henri Trillaux | ||
1919 | 1925 | Théodore Hérand | ||
1925 | 1931 | Alphonse Robert | ||
1931 | 1959 | Albert Hecler | Rad. | Conseiller général de Ferney-Voltaire (1945 → 1949) |
1959 | 1971 | Roland Ruet | RI | Chef d'entreprise Sénateur de l'Ain (1971 → 1989) Conseiller général de Ferney-Voltaire (1959 → 1985) Président du conseil général de l'Ain (1976 → 1984) |
1971 | 1995 | Pascal Meylan | UDF-DL | Notaire Conseiller général de Ferney-Voltaire (1985 → 1998) |
1995 | 2001 | Georges Vianes | ||
2001 | 2008 | Pierre-Étienne Duty | DVD | |
2008 | avril 2014 | François Meylan | DVG | Ingénieur Vice-président de la CC du Pays de Gex (2008 → 2014) . |
avril 2014 | En cours (au 29 mai 2021) |
Daniel Raphoz | UDI | Fonctionnaire Conseiller départemental de Saint-Genis-Pouilly (2015 → ) Vice-président du Pays de Gex Agglo (2014 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[23] |
La ville entretient depuis 1990 des échanges avec la commune roumaine de Stremt.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[24],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 10 026 habitants[Note 5], en augmentation de 8,55 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
856 | 884 | 944 | 686 | 935 | 1 194 | 1 214 | 1 238 | 1 173 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 138 | 1 166 | 1 288 | 1 232 | 1 403 | 1 274 | 1 222 | 1 200 | 1 232 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 269 | 1 169 | 1 172 | 1 102 | 1 209 | 1 232 | 1 224 | 991 | 1 275 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 805 | 2 984 | 5 642 | 6 399 | 6 408 | 7 083 | 7 661 | 8 452 | 9 637 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 026 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,5 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 789 hommes pour 5 106 femmes, soit un taux de 48,4 % d'hommes, légèrement inférieur au taux départemental (49,33 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,4 |
4,3 | 75-89 ans | 5,4 |
11,4 | 60-74 ans | 13,1 |
19,3 | 45-59 ans | 19,5 |
26,3 | 30-44 ans | 25,4 |
17,6 | 15-29 ans | 17,6 |
21,0 | 0-14 ans | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,6 |
5,9 | 75-89 ans | 7,9 |
15,1 | 60-74 ans | 15,7 |
21,1 | 45-59 ans | 20,5 |
19,9 | 30-44 ans | 19,8 |
16,6 | 15-29 ans | 15,3 |
20,8 | 0-14 ans | 19,1 |
La proximité de la Suisse et des organisations internationales installées à Genève explique qu'une partie importante de la population de la commune soit étrangère ou d'origine étrangère. Ainsi, selon l'INSEE en 2017, 51 % des habitants âgés de 25 à 54 ans de la commune étaient immigrés (nés étranger à l'étranger) dont 25 % originaires d'un pays d'Europe et 26 % originaires d'un pays situé hors d'Europe. Parmi les jeunes âgés de 0 à 18 ans, 74 % avaient au moins un parent immigré (38 % au moins un parent immigré d'un pays d'Europe et 36 % au moins un parent immigré d'un pays situé hors d'Europe)[28],[29].
Le Centre de soins infirmiers assure, sur prescription médicale, des soins tels que pansements, injections, perfusions et soins d'hygiène. Les soins peuvent être dispensés à la maison Saint-Pierre ou à domicile sur les communes de Ferney-Voltaire, Prévessin-Moëns, Ornex, Versonnex et Segny.
Conçus pour tout public, les équipements sportifs de Ferney-Voltaire sont gérés par le SIVOM de l’Est gessien pour le Cosec, et par la ville pour le centre nautique, le city-stade, le terrain de rugby, les deux terrains de football (dont un en gazon synthétique) et la salle de boxe. Le centre nautique est équipé de deux bassins, l’un de natation (25 m) et l’autre dédié à la détente. L’espace extérieur est aménagé d’une pataugeoire pour les petits, d’un solarium, d’un terrain de volley-ball, d’un trampoline et d’un espace jeux (échelle de corde, balançoires, mur d’escalade et toboggan). L’espace forme propose vélos et appareils pour l’entraînement cardio-vasculaire, sauna et hammam. Une trentaine d’associations sportives permettent de pratiquer athlétisme, badminton, boule, pétanque, boxe, cyclisme, football, rugby, escalade, escrime, judo, karaté, natation, ski alpin, ski nautique, tennis, yoga, tir à l’arc, tennis de table et volleyball. Le forum des associations a lieu chaque année le premier dimanche de septembre.
L’actualité de la commune est traitée dans les quotidiens Le Dauphiné libéré et La Tribune de Genève, et les hebdomadaires Le Pays Gessien, Voix de l'Ain et Hebdo 01, ainsi que sur les ondes de la radio associative Radio Zones.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 550 €. Parmi les 3 465 ménages fiscaux, représentant 7 328 personnes, 44,2 % sont imposés[31].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 5 622 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,9 % d'actifs dont 68,5 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs[a 4].
On comptait 3 265 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 876 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 3 893, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 83,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi par habitant actif[a 5].
La ville profite de sa grande proximité avec la ville de Genève. Un tiers de la population environ est composé de fonctionnaires des organisations internationales installées à Genève (ONU, OMS, BIT, OMC etc.), un deuxième tiers se constitue de frontaliers, habitant en France et travaillant à Genève ou dans le canton de Vaud. Cette population à fort pouvoir d'achat connaît un taux de renouvellement très important, qui favorise le maintien des loyers à des niveaux très supérieurs à la valeur des biens immobiliers à la vente. Le dernier tiers de la population qui travaille en France éprouve des difficultés de logement et subit un coût de la vie élevé. Cela force souvent cette catégorie de population à se loger plus loin dans le pays de Gex.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Ain.
Au 31 décembre 2010, Ferney-Voltaire comptait 769 établissements : 8 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 20 dans l'industrie, 34 dans la construction, 554 dans le commerce-transports-services divers et 153 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 82 entreprises ont été créées à Ferney-Voltaire[a 7], dont 45 par des autoentrepreneurs[a 8].
On trouve à Ferney-Voltaire l’ensemble des commerces et des services traditionnels. La commune accueille en outre deux hypermarchés et plusieurs supermarchés. Deux associations regroupe les commerçants : Lascar et l'Association des commerçants et locataires du centre du Levant.
En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[39].
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La commune de Ferney-Voltaire porte :
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