Estrées-Mons est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Le village est situé dans la vallée de l'Omignon, il est traversé par l'axe Amiens - Saint-Quentin, la route départementale 1029. Par la route, Amiens est à une soixantaine de kilomètres et Saint-Quentin à plus de 20 km[1].
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[2].
Estrées-Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8%), zones urbanisées (4,5%), eaux continentales[Note 3] (3,9%), forêts (3%), zones agricoles hétérogènes (2,1%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Estrée est un mot d'ancien français, issu du latin strata(via), qui désignait une «voie couverte de pierres plates», par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumainstrada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglaisstreet, l'allemandStraße et le néerlandaisstraat[10]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[11]. Ici, cette voie est la chaussée Brunehaut, appelée aujourd'hui D 1029 dans les environs.
Le lieu-dit les Vignes[12], bien exposé, témoigne de la culture ancienne du raisin sur le territoire.
Histoire
Les villages ont été détruits pendant la Première Guerre mondiale et ont été décorés de la Croix de guerre 1914-1918 le [13].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe occupe l'aérodrome qui avait été créé antérieurement sur 107 hectares[14].
L'occupant agrandit le terrain d'aviation par deux pistes d’envol bétonnées de 1 650 m x 50 m et 1600 m x 50 m, orientées respectivement E / O et N-E / S-O et ceinturées par une voie de circulation périphérique desservant elle-même de nombreuses aires de dispersion[14]
Estrées-en-Chaussée a également été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le [15].
En 1947, l'aérodrome est ouvert à l'aviation civile, puis, au milieu des années cinquante, accueille une base de l'OTAN de dispersion, équipée d’une piste E/O de 2 440 m.
À la fin des années 1960 est implanté le centre de recherche de l'INRAE, sur une partie de l'ancienne base aérienne de l’OTAN[16].
En 1973, les communes d'Estrées-en-Chaussée et de Mons-en-Chaussée fusionnent pour devenir la commune d'Estrées-Mons[17].
Retraité, ancien président du club de football local
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 594 habitants[Note 4], en augmentation de 3,48% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
796
690
699
719
721
706
767
766
770
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
752
741
740
701
704
678
700
715
679
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
693
672
624
452
536
510
517
452
522
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
536
520
628
631
596
609
585
581
569
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
595
594
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Située au numéro 2, rue du Brasseur, l'école primaire communale (maternelle et élémentaire) compte 45 élèves à la rentrée scolaire 2019-2020. Elle est située en zone B, dans l'académie d'Amiens[27].
Autres équipements
Le village dispose d'une agence postale communale[28].
Économie
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L'usine agro-alimentaire Bonduelle[29] dont le siège social est à Villeneuve-d'Ascq est la plus grande usine de transformation de légumes du monde. La qualité des eaux de la nappe phréatique et la proximité des meilleures terres d'Europe ont séduit l'industriel[30],[31].
INRA, implanté sur un site de 163 hectares où travaillent en 2020 152 chercheurs, ingénieurs et techniciens, qui étudie notamment l’impact des grandes cultures sur l’environnement, notamment en termes d’émissions de gaz à effet de serre et l’hygiène des procédés agroalimentaires[32],[16].
Sur le territoire de la commune est implanté l'aérodrome de Péronne - Haute-Somme. Il accueille un aéro-club et un centre de parachutisme très actif[33] en raison de la proximité de Paris[34].
Détail de la façade de l'église Saint-Pierre d'Estrées-Mons.
Le terrain du jeu de longue paume.
Monument Bouriat-Trintignan
Tour de contrôle de l'aérodrome
Personnalités liées à la commune
Paul-Armand Guilbert, né à Estrées-en-Chaussée, maire d'Estrées-Mons, considéré comme « le plus âgé maire de France », décédé en 1960, chevalier de la Légion d'Honneur (1956). Deux de ses fils sont décédés dans les combats de la guerre de 1914-1918, Guilbert Arthur-Eugène, décédé le 20 février 1918 et Louis-Gaston, décédé le 7 septembre 1914, morts pour la France.
Il est à noter que son père,Pierre-Louis-Joseph Guilbert,né à Estrées-en-Chaussée,a été maire d'Estrées-Mons de 1856 à 1870. Il est mort en 1884.
Laurenza van Hoegaerden-Julien, "Mons-en-Chaussée / Estrées-Mons et Villages voisins. Mémoires et Récits", Éditions La Vague-Verte,Coll."Souvenance", rééd.: coll. "Les Brochures-de-L'Histoire" (même éditeur, 68 p.), 182p.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p.32.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales de la Somme, tome 2, Amiens, p. 386, vue 196/267.
Vincent Fouquet, «La ministre de l’Enseignement supérieur en visite ce vendredi 29 mai sur le site de l’INRAE à Estrées-Mons: Frédérique Vidal découvrira les coulisses de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement à Estrées-Mons. L’INRAE abrite des laboratoires qui préparent l’agriculture de demain», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Anciennes communes de la Somme
«Jean-Paul Colard ne briguera pas un nouveau mandat de maire d’Estrées-Mons», Le Courrier picard,.
Pascal Mureau, «Bonduelle: comment la Haute-Somme lui a ouvert l'appétit», Courrier picard, édition d'Amiens, , IV..
Hugues Chaigneau, «Comment le site Bonduelle d’Estrées-Mons s’est adapté au coronavirus: Le spécialiste du légume fait front face à la crise du coronavirus. Si les objectifs financiers ont été suspendus, la capacité de production est pour le moment maintenue», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Nicolas Totet, «La science en plein champ à Estrée-Mons pour la ministre: Estrées-Mons La ministre de l’Enseignement supérieur a conclu son périple par le centre INRAE. Instructif comme tout ce qu’elle a vu.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.260 (ASINB000WR15W8).
Vincent Fouquet, «S’envoyer en l’air en Haute-Somme: L’aérodrome de Péronne-Estrées-Mons est le seul de la Somme à permettre de sauter en parachute. Il est devenu la drop zone des Parisiens et des célébrités.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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