Esquerdes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Esquerdes | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Saint-Omer |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Lumbres |
Maire Mandat |
Olivier Obert 2020-2026 |
Code postal | 62380 |
Code commune | 62309 |
Démographie | |
Gentilé | Esquerdois |
Population municipale |
1 632 hab. (2019 ![]() |
Densité | 174 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 42′ 19″ nord, 2° 11′ 18″ est |
Altitude | Min. 25 m Max. 139 m |
Superficie | 9,4 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lumbres (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lumbres |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 170 habitants en 2018.
C'est un petit village du Pas-de-Calais de 939 hectares, situé entre Saint-Omer et Lumbres dans la vallée de l'Aa, son altitude varie entre 27 et 136 m.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Setques | Wisques | |
Elnes | ![]() |
Hallines |
Wavrans-sur-l'Aa | Remilly-Wirquin |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le fleuve l'Aa, un cours d'eau naturel de 56 km, qui prend sa source dans la commune de Bourthes et se jette dans le canal de Neufossé au niveau de la commune de Saint-Omer[1].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[2].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[3].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : Les ravins de Pihem et Noir Cornet et coteau de Wizernes. Cette ZNIEFF s’étend le long de la rive droite de l’Aa où elle forme un ensemble des plus remarquables tant d’un point de vue paysager qu’écologique[4].
et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : La moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l’Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires[5].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses, bois acides à neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et le système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa d'une superficie de 389 hectares et répartis sur 14 communes[7].
Esquerdes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lumbres, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[11] et 9 226 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), forêts (22,5 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), prairies (0,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Squerdia (857), Squerda (960), Swerdes (1146), Squerdes (1166), Zwerda et Suerdan (1175), Suerdes (1178), Zwerdes (1200), Esquerdes et Escuerdes (1240), Squerdes (1250), Schuerdes (1293), Eskuerdes (1319), Esquerdes (1365), Escuerdes (XIVe siècle), Escouerdes (1448), Esquerdres (1631), Querde (1759), Equerdes (1793)[18].
Du germanique skarda[19], escherde, en vieux français signifiait « écaille » ou « terrain raboteux » - selon d'autres interprétations, il signifierait « passage ».
Une autre interprétation donne la signification de « terre plantée de chênes ».
Village ancien, Esquerdes se trouvait sur la grande voie romaine La Leulène qui allait de Thérouanne à Sangatte, sur la côte. Une prospection archéologique de 1984, a permis de découvrir sur deux sites dits les Tripoux et le Paradis des traces de la période néolithique (silex et os taillés).
En 1209, l'évêque de Thérouanne, Jean, déclare que le chevalier Mathieu de Squerda et sa femme Mabilie ont vendu au chapitre de Thérouanne l'autel de Lenseus (Linzeux), les dîmes et les demeures voisines du cimetière moyennant 27 marcs parisis et l'annulation d'un cens annuel de 5 sous, dû au chapitre[21].
La commune a gardé de son passé certains monuments ou sites remarquables :
L'histoire d'Esquerdes est liée à l'évolution de deux industries, celle du papier et celle de la poudre, qui se sont développées de l'époque de Louis XIV jusqu'au XXe siècle et qui ont permis un accroissement de sa population. En 1790, la commune était assez importante (avec ses 500 habitants environ) pour être nommée chef-lieu de canton. Deux cents ans plus tard, ce chiffre avait triplé.
En 1850, le moulin de Confosse de M. le baron De Colbert fut racheté par Charles Verschaeve, marchand de papier à Lille. L'industrie du papier se développa et prospéra dans la vallée de l'Aa (ou plusieurs autres papeteries se sont également installées sur les sites d'anciens moulins à eau). La Maison du papier, conçue avec le parc naturel régional et inaugurée le , témoigne de cette activité, et fait revivre cette histoire, via des expositions et animations ainsi qu'un atelier de création artistique sur le thème du papier.
La Poudrerie nationale d'Esquerdes fut créée à la fin du XVIIe siècle par la Régie Royale des Poudres et Salpêtres sous Louis XIV, par son ministre des affaires militaires, Michel Le Tellier. Deux moulins qui existaient alors sur le site furent transformés en moulins à poudre (broyage du salpêtre et du charbon de bois produit à partir d'aulne glutineux dans la proche "carbonnerie" ou "carbonnière". La poudrerie cessa ses activités en 1970. Environ 130 bâtiments éparpillés dans un terrain de plus de 30 ha servaient à abriter ou fabriquer des explosifs, non sans avoir pollué le sol par d'importantes quantités de nitrates (la nitre est en effet l'un des principaux composés de la poudre). Abandonnés durant environ 40 ans, certains de ces bâtiments ont été "transpercés" par des arbres qui ont recolonisé toute la cette friche industrielle.
Le site a été acheté par un propriétaire anglais. Il a ensuite été acquis pour moitié par le conseil général pour l'ouvrir au public (sur la partie dont il est propriétaire) après avoir été nettoyé et aménagé avec l'aide de l'EPF (Établissement public foncier, organisme qui associe l'État et le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais pour faire du portage foncier et un pré-aménagement) et pour l'autre moitié a été acheté par une société civile immobilière de chasseurs.
Il est épisodiquement touché par des inondations qui n'y sont pas anormales puisqu'il a été volontairement construit dans le lit mineur et majeur de l'Aa, justement pour qu'on puisse l'inonder en cas d'incendie pour limiter le risque d'explosion de munitions.
En janvier 1999, le département, propriétaire du parc, y aménageait un parc arboré, un parking et un chemin de découverte pour accueillir le public. La commune prit en charge la rénovation du bâtiment principal, devenu désormais salle des fêtes, ainsi que la cheminée, inaugurées respectivement le et le .
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un site de lancement de missiles V1 est construit[23].
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1798 | Jacques François Gay | ||
1798 | août 1798 | Jacques Antoine Wintrebert | ||
août 1798 | mai 1799 | Jacques Félix Martel | ||
mai 1799 | septembre 1800 | Jacques Joseph Predhomme | ||
septembre 1800 | 1803 | Jacques Félix Martel | ||
1803 | 1831 | Jean Joseph Boidart | ||
1832 | 1834 | Célestin Hanequier | ||
1834 | 1852 | Antoine Joseph Gay | ||
1852 | 1856 | Jacques Wintrebert | ||
1856 | 1865 | Louis Lardeur | ||
1865 | 1871 | Jacques Marie Wintrebert | ||
1871 | 1895 | Nérée Lardeur | ||
1895 | 1900 | Florian Leprêtre | ||
1900 | 1904 | Félix Martel | ||
1904 | 1908 | Achille Lardeur | ||
1908 | 1909 | Florian Leprêtre | ||
1909 | ? | Raoul Buquet |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1977 | Paul Tétart | SFIO | |
1977 | 1995 | André Robitaille | PS | |
1995 | 2014 | Gilbert Chiquet | ||
2014 | 2020 | Francis Sagnier | DVG | |
2020 | En cours (au 17 février 2022) |
Olivier Obert | Ouvrier[24],[25] |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Esquerdois[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 1 632 habitants[Note 5], en augmentation de 4,48 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 511 | 582 | 652 | 702 | 679 | 742 | 774 | 742 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
833 | 812 | 822 | 770 | 840 | 930 | 901 | 995 | 994 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
960 | 1 004 | 1 074 | 1 123 | 1 171 | 1 194 | 1 032 | 1 242 | 1 156 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 147 | 1 205 | 1 182 | 1 278 | 1 530 | 1 460 | 1 569 | 1 584 | 1 549 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 629 | 1 632 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 815 hommes pour 812 femmes, soit un taux de 50,09 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,0 |
5,8 | 75-89 ans | 9,5 |
14,8 | 60-74 ans | 15,2 |
18,7 | 45-59 ans | 18,6 |
21,2 | 30-44 ans | 18,8 |
17,6 | 15-29 ans | 15,7 |
21,4 | 0-14 ans | 21,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
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Blason | De gueules aux trois chevrons d'or. |
---|---|---|
Détails |