Duerne est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Rhône.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Duerne | |
Route de Bordeaux (rue principale). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Benoît Vernaison 2020-2026 |
Code postal | 69850 |
Code commune | 69078 |
Démographie | |
Population municipale |
837 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 41′ 07″ nord, 4° 31′ 41″ est |
Altitude | Min. 516 m Max. 892 m |
Superficie | 11,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Vaugneray |
Localisation | |
modifier ![]() |
Duerne est une commune à 799 m d’altitude s'étendant sur différentes collines, située entre Lyon et Saint-Étienne, dans les monts du Lyonnais.
Saint-Genis-l'Argentière | Montromant | |
Aveize | ![]() |
Saint-Martin-en-Haut |
La Chapelle-sur-Coise |
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Le système hydrographique de la commune se compose de :
Le climat est océanique avec été tempéré (Classification de Köppen : Cfb). La station météorologique la plus rapprochée se trouve à Saint-Martin-en-Haut (Rue de Vaganay,) à environ 6,2 km du centre ville de Duerne[5].
On accède à Duerne :
Les gares SNCF les plus proches sont la halte de Sain-Bel à 15,2 km de Duerne en direction de Lyon-Perrache, via L'Arbresle et la halte de Lentilly et la gare de Brignais à 18,4 km en direction de Lyon-Saint-Paul, via la halte de Chaponost[6].
Par ailleurs, 3 lignes d’autobus relient Duerne avec les communes voisines :
Duerne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), forêts (19,2 %), zones urbanisées (2,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 341.
Parmi ces logements, 89,3 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 76,3 %[15].
Le nom de Duerne proviendrait du mot « diurne », du latin « diurnus » qui signifie « qui se rapporte au jour ». De par son altitude, la commune bénéficie des premières lueurs du jour…
Une autre signification du nom serait un mot d’origine celte signifiant « entrée » à l’époque où dans l’Antiquité, le village était un carrefour important de voies de communication[16].
Ses habitants sont appelés les Duernois et les Duernoises[17].
Duerne était autrefois traversé par une voie romaine reliant Lyon à Bordeaux.
Sous le règne de l’empereur romain Claude, grand bâtisseur public, un aqueduc alimentant Lugdunum (Lyon) fut construit, en utilisant les eaux de la source des Courtines sur la commune d’Aveize [18].
Dès l’an 970, l’église Saint-Jean-Baptiste de Duerne est citée dans un ancien titre. Elle dépendait de l’obéance de Mornant.
Le nom du village de Duerne est cité à plusieurs reprises dans le cartulaire de l’abbaye de Savigny…
En , Ponce Ferratier, citoyen de Lyon, cède tous ses droits et usages sur la paroisse de Duerne au trésorier de l’église de Lyon, Étienne de Lymans.
Par une charte datant de 1268, le damoiseau Geoffroy Arnaud, reconnait détenir en fief de l‘église de Saint-Just, les terres qu’il possédait en franc-alleu, notamment à Duerne.
Le , les obéanciers de Rochefort, Guillaume de Sure et Guillaume de Vassalieu d’une part et le chevalier Hugues Arrici d’autre part, conclurent un traité déterminant leur juridiction et la garde des veilles de la ville [19]-[20]
Sous l'Ancien Régime, l’archevêque de Lyon nomme à la cure. Trois justices sont présentes, celle de la baronnie de Rochefort dont les comtes de Lyon étaient seigneurs, celle de la baronnie d’Yzeron et enfin celle de Saconay.
En 1770, le projet d’une grande route rejoignant Lyon à Bordeaux est établi par l’intendant de la généralité du Lyonnais. Dans ce contexte en 1776, un relais de chevaux est construit à Duerne par le maître de poste François Presle. Il peut accueillir convois et diligences ainsi que les voyageurs désireux de s’y restaurer et dormir[18].
Le col de Duerne et le Crêt des Courtines sont durant la Seconde Guerre mondiale des lieux de la Résistance dans cette région. Dans la nuit du 14 au vers 1 heure 30, un avion B24, venu de Londres, rate son parachutage. À une altitude trop basse, il ne peut éviter le sommet des arbres, puis le flanc de la colline. Sept aviateurs périssent dans l’accident, seul John W.Gillikin survit et reviendra 45 ans après se recueillir sur les lieux du drame.
Une stèle a été érigée sur le lieu du crash appelé « Saphir », nom de code du terrain[21].
Dans ce village, deux inventions révolutionnaires sont apparues pour la première fois : celle de la clôture électrique ainsi que celle d'un engrais.[réf. nécessaire]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
maire en 1981[22] | 2001 | André Bénière | ||
2001 | 2008 | Jacques Ogier | ||
mars 2008 | en cours | Jean-Claude Picard | EÉLV | Fonctionnaire[23] |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie de la communauté de communes des monts du Lyonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 837 habitants[Note 3], en augmentation de 6,49 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
400 | 519 | 583 | 455 | 719 | 719 | 682 | 726 | 750 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
770 | 727 | 720 | 669 | 670 | 642 | 702 | 686 | 665 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
627 | 673 | 665 | 613 | 598 | 616 | 587 | 626 | 572 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
543 | 554 | 526 | 570 | 604 | 660 | 728 | 774 | 823 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
837 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus des Hauts Du Lyonnais qui couvre quatorze communes et dispose à Duerne de l'église Saint-Jean-Apôtre batie en 1830[18].
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 298 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 438 €.
En 2013, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 209. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen ) a été de + 0,1%. En 2013, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 83,2 % contre un taux de chômage de 3,3 % [15].
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de soixante-treize dont dix-huit dans l’agriculture-sylviculture-pêche, sept dans l'industrie, huit dans la construction, trente-six dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, quatre entreprises ont été créées dont deux par des Auto-entrepreneurs[15].
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[28].
Sur les autres projets Wikimedia :