Aveize est une commune française, située à 783 m d’altitude dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Aveize se situe au cœur des monts du Lyonnais, sur la ligne de partage des eaux Atlantique-Méditerranée, à 3 km au sud de Sainte-Foy-l'Argentière.
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Souzy | Sainte-Foy-l'Argentière | Saint-Genis-l'Argentière | ![]() |
Meys | N | Duerne | ||
O Aveize E | ||||
S | ||||
Grézieu-le-Marché | Pomeys | La Chapelle-sur-Coise |
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
La commune est arrosée principalement au sud par la Gimond, affluent de la Coise, qui conflue au nord de Saint-Médard-en-Forez[2].
Au nord-ouest, le ruisseau du Bourdat coule près du hameau de l'Argentière avant de se jeter dans la Brévenne dont une partie du cours sépare Aveize de Souzy. En outre, la commune est arrosée par les ruisseaux d'Orjolle, qui marque sa limite nord-est, et Orzon, qui marque sa limite sud-est.
Le climat est océanique avec été tempéré (classification de Köppen : Cfb). La station météorologique la plus rapprochée se trouve à Saint-Martin-en-Haut (Rue de Vaganay), à environ 10,8 km du centre-ville d'Aveize[3].
Aveize est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,7 %), zones agricoles hétérogènes (30,5 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (1,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 445.
Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 6,1 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 80,8 %[11].
L'étymologie de ce nom n'a rien de certain. L’origine du nom de la commune, en raison du magnifique panorama qu'elle offre sur la vallée, pourrait venir du verbe « aviser »[12]. Ou alors Aveize viendrait de Avetias terras : les terres d'Aetius ou encore d'Avitus, nom d'un propriétaire de l'époque Gallo-Romaine. Les habitants d'Aveize sont appelés les Aveizois[13].
Dans la Gaule antique, le territoire d'Aveize faisait partie du pays des Ségusiaves, qui peuplaient la rive droite du Rhône. Les Romains occupent le territoire, ils exploitent dès lors des mines d'argent au lieu dit l'Argentière[14].
Un acte du mois d'avril 973, donne des informations sur les origines du village. Il s'agit d'une donation, en faveur de l'Abbaye de Savigny (Rhône), de terres situées sur le territoire de Grézieu, dans le village d'Aveize[13].
Le chapitre noble de L’Argentière a pour origine un prieuré fondé en 1273 par Aimé de Coise, écuyer. En 1776, il fut transformé en chapitre noble de chanoinesses. En 1779, il bénéficia d’une partie des biens de l’abbaye de Savigny. Le chapitre avait à sa tête une prieure assistée d’une sous-prieure et d’une sacristaine. Il exerçait juridiction complète à Aveize[15]. En 1804 y est installé un petit séminaire[16].
Après 1905, ces bâtiments deviennent établissement de soins.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2009 | En cours | Michel Bonnier | ||
1995 | 2009 | Paul Ronzon | ||
1977 | 1995 | Guy Vernay | ||
1971 | 1977 | Antoine Rivoire | ||
1953 | 1971 | Jean-Marie Delorme | ||
1945 | 1953 | Etienne Bissardon | ||
1944 | 1945 | Jean Casset | ||
1927 | 1944 | Jean-Benoit Vericel | ||
1925 | 1927 | Pierre Civier | ||
1895 | 1925 | Jean-Baptiste-François Guyot | ||
1872 | 1895 | Jean-Baptiste Guyot | ||
1866 | 1872 | Jean-Marie Delorme | ||
1860 | 1866 | Etienne Grange | ||
1830 | 1832 | Antoine Néel | ||
1813 | 1830 | Jean Dupré | ||
1804 | 1813 | Guillaume Eymin | ||
1798 | 1804 | Antoine Besson | ||
1797 | 1798 | Pierre Guyot | ||
1793 | 1797 | Antoine Besson | ||
1790 | 1793 | Jean Dupré | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Aveize fait partie de la communauté de communes des monts du Lyonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 1 129 habitants[Note 3], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
987 | 952 | 1 098 | 1 119 | 1 071 | 1 159 | 1 174 | 1 208 | 1 226 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 348 | 1 399 | 1 489 | 1 385 | 1 375 | 1 320 | 1 381 | 1 279 | 1 234 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 226 | 1 231 | 953 | 1 690 | 1 206 | 1 362 | 1 391 | 920 | 1 230 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 023 | 917 | 803 | 810 | 904 | 940 | 1 063 | 1 121 | 1 136 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 129 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Aveize dispose
Les services de santé sont pour la plupart regroupés à : Saint-Symphorien-sur-Coise, Saint-Martin-en-Haut, Sainte-Foy-l'Argentière.
Aveize dispose d'une salle des sports ainsi que de deux stades de football dont l'un en gore et l'autre en herbe, ce dernier étant généralement réservé aux matchs officiels et aux compétitions.
Les activités sportives sur Aveize :
43 km de sentiers pédestres balisés sur la commue.
Ferme pédagogique et de découverte de la Courtine sur les terrains de M. et Mme Jullien. (accueil toute l'année avec ateliers et goûters d'anniversaire)
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 377 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 086,10 €.
En 2013, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 451. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen) a été de - 1,4 %. En 2013, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,8 % contre un taux de chômage de 5,1 %[11].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 83 dont 24 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 10 dans la construction, 40 dans le commerce-transports-services divers et 5 relatifs au secteur administratif.
Cette même année, 6 entreprises ont été créées, dont 4 par des auto-entrepreneurs[11].
Bâtie en 1883, l'église de style gothique possède un clocher en façade à deux étages de baies géminées[21].
Bâti en 1273 par le seigneur Aymon de Coise, ce lieu est à l'origine un prieuré. Placé sous l'ordre des Bénédictines, il accueille plusieurs religieuses issues des grandes familles des alentours. À cause de l'insécurité qui règne à l'époque, l'architecture initiale comprend un dispositif de défense composé de tourelles, hourds en bois et de mâchicoulis. Toutefois, de cette structure, il ne subsiste aujourd'hui que le porche.
À la suite de la Révolution, au cours de laquelle une grande partie des bâtiments sont détruits, le lieu accueille un séminaire auparavant installé à Roche, dans les monts du Forez. En 1802, l'archidiocèse de Lyon est placé sous l'autorité de l'oncle de Napoléon, le cardinal Fesch. Ce dernier, qui souhaite faire de l'Argentière son « séminaire particulier », entreprend alors la rénovation et l'agrandissement des lieux afin d'y accueillir les meilleurs élèves provenant des plus grandes familles de la région.
Après la séparation de l'Église et de l'État en 1905, les bâtiments sont réaménagés d'abord en hospice puis en sanatorium en 1945. En 1974 est créer un service de traumatisés crâniens puis en 1980 est ouvert un d’un service de réadaptation des brûlés[22].
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[23].
dernier WE : FÊTE DU VILLAGE organisée par l'École et la Paroisse
2è WE : SPECTACLE DE NOEL des enfants de l'école
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