Domvallier est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Domvallier | |
![]() Vue aérienne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de Mirecourt Dompaire |
Maire Mandat |
Serge Valance 2020-2026 |
Code postal | 88500 |
Code commune | 88155 |
Démographie | |
Gentilé | Domvallois, Domvalloises |
Population municipale |
101 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 34″ nord, 6° 05′ 03″ est |
Altitude | 288 m Min. 281 m Max. 377 m |
Superficie | 3,24 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mirecourt (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mirecourt |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Domvallois.
À l’écart des grands axes, le village s’est en partie implanté sur la côte de Bulgnéville. Entre le plateau haut du village et le bas de la butte, le dénivelé est de 46 mètres. Le paysage très vallonné permet la juxtaposition de différentes unités écologiques : vergers, vignes, forêt, prairies. La majeure partie des terres est constituée de marnes compactes et lourdes, favorisant des récoltes fructueuses de blé. Si cette culture a longtemps été prédominante, le village est aujourd'hui essentiellement entouré de vastes prairies. C’est un village-rue constitué de fermes datant du XVIIIe siècle. Le bâti traditionnel y est encore très visible, pavage en pierre, murs en pierres sèches et usoirs nous donnent un exemple de village typique de la région.
![]() |
Juvaincourt | Puzieux | ![]() | |
Baudricourt | N | Ramecourt | ||
O Domvallier E | ||||
S | ||||
Thiraucourt | Mirecourt |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Val d'Arol et le ruisseau le Cochon[1],[Carte 1].
Le Val d'Arol, d'une longueur totale de 13,9 km, prend sa source dans la commune de Domjulien et se jette dans la Madon à Marcheprime, après avoir traversé neuf communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Domvallier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,9 %), prairies (34,9 %), forêts (9,3 %), terres arables (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Les origines du village de Domvallier sont lointaines[réf. nécessaire]. Le premier nom date du XIIe siècle : Wridicus Pinguis de Damviliaco. Puis se succèderont : le fiei de Donvaleir, Curatus de Dompno Valerio, Dompvalier, Donvalier, Donvalley, Dompavillier[réf. nécessaire].
Le village fut une des seigneuries du duc de Lorraine. Il y possédait un château, et le village comprenait également une église fortifiée et un étang seigneurial. À ce jour, il ne reste de l’ancienne église que la chapelle castrale avec, sur le mur extérieur, le bandeau funéraire des seigneurs du lieu et la tête brisée d’une statue de pierre du XVIe siècle. Du château qui était placé près de l’étang, il ne reste rien mis à part la toponymie du lieu « le Château ». Du second, situé en haut du village, on devine encore quelques fondements de l’importante bâtisse.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1884 | 1896 | Victor Hugo (1842-1922) | ||
1896 | 1935 | Jean-Joseph Aimé Colin (1856-1938) | ||
1935 | 1956 | Louis Joseph Félix Deschaseaux (1879-1956) | Abbé Décédé en cours de mandat | |
1956 | 1973 | Jean-François Péry (1897-1973) | Décédé en cours de mandat | |
1973 | mars 1977 | Émile Georges Antoine Fairise (1905-2000) | ||
mars 1977 | mars 1983 | Émile Roger Augustin Huel (1916-2001) | ||
mars 1983 | juin 1995 | Denis Lamarche | ||
juin 1995 | avril 2014 | Bernard Thomas | SE | |
avril 2014 | En cours | Serge Valance |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 101 habitants[Note 4], en diminution de 12,17 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
127 | 145 | 142 | 159 | 166 | 184 | 209 | 228 | 200 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
213 | 209 | 192 | 180 | 176 | 175 | 170 | 157 | 172 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
153 | 122 | 124 | 143 | 135 | 137 | 203 | 135 | 127 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
116 | 139 | 136 | 137 | 127 | 124 | 115 | 103 | 101 |
L'église actuelle de Domvallier se situe à l'extrémité du village. Construite au XIXe siècle dans un style néogothique elle remplace une ancienne église sûrement fortifiée qui se situait à l'emplacement du cimetière actuel (on peut la voir sur le cadastre napoléonien).
Les sentiers Victor-Hugo et Sainte-Menne, jalonnés de panneaux didactiques, permettent de découvrir le patrimoine du village, comme l'église par exemple.
À la sortie du village, en direction de l'aéroport de Juvaincourt, la sculpture monumentale de l'Américain Don Ledbetter, réalisée en 2008 lors du Symposium international de sculpture sur bois de Mirecourt.
C’est dans les registres paroissiaux de Domvallier que l’on trouve la trace des ancêtres de Victor Hugo. Jean Hugo était laboureur à Baudricourt, puis à Ramecourt (paroisse de Domvallier, à 2 km) au début du XVIIIe siècle[15]. Il y décédera ainsi que son épouse Catherine Mansuy en 1731. Leur petit-fils, Joseph Hugo - fils de Jean-Philippe (né à Rouvres-en-Xaintois en 1690) et de Catherine Grandmaire - né à Baudricourt en 1727, sera le père du général Hugo.
Sur les autres projets Wikimedia :