Diarville est une commune française de Lorraine, située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est, à environ 20 km au sud de Nancy.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Diarville | |
Église Saint-Epvre. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays du Saintois |
Maire Mandat |
Patrick Lage 2020-2026 |
Code postal | 54930 |
Code commune | 54156 |
Démographie | |
Gentilé | Diarvillois, Diarvilloises [1] |
Population municipale |
502 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 23′ 44″ nord, 6° 07′ 59″ est |
Altitude | Min. 260 m Max. 354 m |
Superficie | 11,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village de Diarville est situé à 2 km à l'ouest de Marainville-sur-Madon, à 5 km au nord de Mirecourt, sur la route de Nancy à Mirecourt, et à 8 km au nord-ouest de Charmes.
La commune est arrosée par des affluents de la rivière Madon : le Beaulong et le ruisseau du Breuil.
Housséville | Saint-Firmin | |
Forcelles-sous-Gugney | ![]() |
Marainville-sur-Madon Vosges |
Bouzanville | Ambacourt Vosges |
Pont-sur-Madon Vosges |
Diarville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49 %), prairies (30,5 %), forêts (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (3,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
L'occupation du site de Diarville remonte à la fin de l'âge du bronze, comme l'atteste la présence de tombes celtes (tumuli du site de Devant Giblot). Sept tumuli ont été construits en deux phases entre les VIIe et IIIe siècles av. J.-C. L'étude de ces monuments montre qu'il s'agit d'inhumations de personnages de haut rang (présence de grandes épées en fer et de chars)[9].
Le nom de « Diarville » viendrait du nom d'une villa gallo-romaine Diar/Dyar Villa. L'emplacement de cette villa n'est pas avéré car le village aurait été construit sur les ruines des bâtiments[réf. nécessaire]. Au Haut Moyen Âge, on trouve le nom de Dyarvilla, évolution du nom gallo-romain.
Une tour aurait été construite au Moyen Âge, mais aucune trace archéologique ne l'atteste.
Jusqu'à la Révolution de 1789, Diarville appartient au comté de Vaudémont.
Après la Première Guerre mondiale, le monument aux morts est construit devant l'église grâce à la destruction d'une maison.
En 1940, la population de Diarville quitte le village et part sur les chemins de l'Exode. Certains habitants vont jusqu'à Lyon à pied. Une maison de la rue de Nancy est détruite par un obus.
Jusque dans les années 1960, le cimetière se trouvait autour de l'église ; il a alors été déplacé sur son emplacement actuel sur la route de Forcelles-sous-Gugney. Pour les familles qui n'ont pu transférer leurs défunts, les stèles funéraires ont été enlevées, mais les tombes conservées et recouvertes, permettant de créer la place qui se trouve devant l'église.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Bernard Rollin | ||
mars 2014 | mai 2020 | Alain Thiaucourt[10] | Retraité salarié du secteur privé | |
mai 2020 | En cours | Patrick Lage[10],[11] | Ancien cadre |
Habitants : Diarvillois, Diarvilloise.
Au , Diarville est jumelée avec[12] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 502 habitants[Note 3], en diminution de 3,46 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 406 | 445 | 491 | 528 | 639 | 635 | 671 | 668 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
610 | 620 | 600 | 622 | 569 | 554 | 503 | 497 | 492 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
476 | 481 | 443 | 474 | 428 | 431 | 408 | 425 | 441 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
422 | 409 | 426 | 453 | 435 | 495 | 494 | 499 | 524 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
502 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Blasonnement : burelé d'argent et de sable de dix pièces chargé de deux clefs de gueules en sautoir. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |