Le village se situe à l’extrémité nord du département des Vosges à 4 km de son chef-lieu de canton: Mirecourt.
Le village s’est développé à flanc de coteau sur la rive gauche du Madon. Le bas du village se situe à une altitude de 259 mètres tandis que le haut culmine à plus de 280 mètres. Cette situation en hauteur permet aux visiteurs de le voir de très loin.
Bouzanville Meurthe-et-Moselle
Diarville Meurthe-et-Moselle
Pont-sur-Madon Vomécourt-sur-Madon
Puzieux
N
Bettoncourt
OAmbacourtE
S
Poussay
Chauffecourt
Hydrographie
Réseau hydrographique
Pont sur le Madon.
La commune est située dans le Bassin versant du Rhin au sein du Bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Madon, le ruisseau du Xouillon, le ruisseau des Vrayes et le ruisseau le Hainvau[1],[Carte 1].
Le Madon, d'une longueur totale de 96,9 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[2].
Réseaux hydrographique et routier d'Ambacourt.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Nappe des Grès du Trias Inférieur». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Ambacourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (42,5%), forêts (22,9%), terres arables (18,8%), zones urbanisées (5,4%), zones agricoles hétérogènes (5,2%), cultures permanentes (5,1%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
L'histoire d’Ambacourt débute dans l’Antiquité. La présence humaine est attestée par des tumuli datant de 1 000 à 500 ans av. J.-C. répartis dans les bois avoisinants. Les Romains étaient également présents sur le site mais les vestiges de cette époque sont rares, à peine quelques pièces de monnaie.
C’est en 1119, dans une bulle du pape Calixte II, que l’on trouve pour la première fois le nom de Ymbercurte. On y apprend que le village est à l’abbaye de Chaumousey. L'étymologie pourrait être Humbert curtem du nom d'homme germanique Humbert et du latin cortem (domaine).
En 1390, une bataille opposa les seigneurs bourguignons et le duc de Lorraine.
Comme dans toute la région, Ambacourt subit les ravages des Suédois lors de la guerre de Trente ans; en 1638, le meunier reste l’unique occupant du village.
Village de l’ancien duché de Lorraine, c’est en 1594 qu’il est rattaché au bailliage des Vosges. Il dépend d’abord de la prévôté de Mirecourt et Remoncourt pour passer en 1751 au bailliage de Mirecourt. En 1790, il devient commune du canton de Charmes pour terminer en 1832 dans le canton de Mirecourt.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 290 habitants[Note 4], en diminution de 3,97% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
257
282
314
351
359
361
359
376
340
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
360
369
345
311
327
312
283
285
291
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
270
228
217
221
232
210
197
189
185
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
177
215
275
277
274
273
302
290
290
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre.
Le bâti ancien du XIXesiècle est encore bien présent. Maisons traditionnelles lorraines, anciens lavoirs et fontaines agrémentent le village.
L'église dont le maître-autel est classé au titre des objets mobiliers (Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques)[18]
Personnalités liées à la commune
François Chopin, grand-père paternel de Frédéric Chopin, y est né en 1738[19].
Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, (lire sur Wikisource), p.4-5.
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d’hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Une réalisation des Editions La Nuée Bleue, , 144p.
Numéro 3. Pierre Parisot le bâtisseur. Il a notamment dirigé les travaux du Stade de France et du Tunnel sous la Manche, pp. 38 à 41
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии