Davenescourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Communauté de communes du Grand Roye
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Davenescourt | |
Hôtel de ville et écoles. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Montdidier |
Intercommunalité | CC du Grand Roye |
Maire Mandat |
Jean-Claude Pradeilhes 2020-2026 |
Code postal | 80500 |
Code commune | 80236 |
Démographie | |
Population municipale |
575 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 42′ 36″ nord, 2° 35′ 49″ est |
Altitude | Min. 44 m Max. 114 m |
Superficie | 11,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Roye |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Davenescourt est située dans le Santerre, petite région de la Picardie, à une trentaine de kilomètres au sud-est d'Amiens et à huit kilomètres au nord de Montdidier.
![]() |
Contoire | Hangest-en-Santerre | Saulchoy | ![]() |
Boussicourt | N | |||
O Davenescourt E | ||||
S | ||||
Fignières | Becquigny |
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 45, Moreuil - Montdidier et ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens[1].
Le sol communal remonterait à l'époque de la formation du Bassin parisien : le crétacé supérieur[2].
Le village s'est installé sur le flanc d'un coteau qui descend jusqu'à la vallée de l'Avre. La nappe d'eau stagnant dans les marais alimente les puits du village, de faible profondeur. Trois sources sont répertoriées à la fin du XIXe siècle : la fontaine Vallière, la fontaine du Pas et la fontaine des Coquins[2].
Davenescourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,6 %), forêts (19 %), zones urbanisées (5,7 %), eaux continentales[Note 2] (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le nom du village ne subit guère de variations au cours des siècles. Davenescort, Daveniscurt et Davencourt sont relevés. Le sens retenu serait lieu cultivé d'avoine : de avena (avoine) et curtis, lieu, domaine[2].
Les ancêtres préhistoriques ont laissé des outils de silex sur le territoire[2].
Gode des Préaux, qui fut dame de Davenescourt en fonda le prieuré. Elle épousa Jean II de Hangest, seigneur d'Hangest en 1191. Cette fondation fut confirmée par Garin, évêque d'Amiens en 1134 et approuvée par le pape Innocent II en 1136. Le prieur avait haute, moyenne et basse justice. Le prieuré Notre-Dame était affilié à l'ordre de Cluny (bénédictins) et dépendait du prieuré de Lihons-en-Santerre. Six religieux vivaient dans le prieuré.
En 1195, le roi Philippe-Auguste fait démolir le château qui datait du Xe siècle[2].
Sous Louis IX, le château est reconstruit[2].
En 1318, c'est Philippe le Long qui s'empare de la demeure seigneuriale[2].
En 1347, lors d'un campement établi dans le village, le roi de France Philippe VI de Valois écrit à la reine une lettre qui a été conservée[2].
Des pillards au service du duc de Bourgogne, en provenance du Boulonnais, mettent le feu au village en 1417[2].
Selon le père Daire, il n'y avait plus au XVIe siècle dans le prieuré que trois religieux et un prieur-curé. Vers 1590, les religieux abandonnèrent le prieuré.
Sur l'ordre du gouverneur de Montdidier, le château fut détruit en 1592[2].
Les Espagnols mirent le feu à 55 maisons du village en 1653[2].
Imputées à la présence des marais, des épidémies de choléra émaillèrent l'histoire locale[2].
La dame La Myre, comtesse Philipinne de la Myre, exerçant le pouvoir seigneurial en 1791, fit l'objet de plaintes relatives à sa gestion, de la part de la population locale, épaulée par Gracchus Babeuf[2].
En 1793, on partagea les biens seigneuriaux qui furent attribués à 163 ménages et 678 individus à raison de 21 verges et demi chacun[2].
Au XIXe siècle, l'extraction de la tourbe augmenta les surfaces en eau dans les marais[2].
Le village fut très endommagé en 1967 à la suite d'une tornade de force EF3.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | Augustin de Villeneuve-Bargemont | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | En cours (au 27 mai 2020) |
Jean-Claude Pradeilhes | NC | Réélu pour le mandat 2020-2026[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 575 habitants[Note 3], en augmentation de 6,09 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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652 | 499 | 622 | 835 | 890 | 867 | 929 | 969 | 843 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
871 | 889 | 846 | 810 | 795 | 795 | 770 | 750 | 684 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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696 | 666 | 653 | 572 | 646 | 548 | 556 | 526 | 498 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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457 | 415 | 364 | 334 | 329 | 469 | 497 | 515 | 562 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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575 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les communes de Guerbigny et Davenescourt gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[15].
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