Fignières est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Fignières
Porche de l'ancien château construit en 1761 sous le règne de Louis XV, par Louis de Clermont-Tonnerre
Fignières est un village rural picard du Santerre situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est d'Amiens et à 5 km au nord-est de Montdidier.
Fignières est aisément accessible par l'ex-RN 35 (actuelle (RD 935), qui relie notamment Amiens à Montdidier.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no45, Moreuil - Montdidier)[1].
Le sous sol calcaire du village appartient aux formations crétacée et tertiaire. Le territoire présente, au sud, un sol composé du limon des plateaux, tandis que dans le village la terre à silex domine. Au nord, la craie affleure alors que vers Davenescourt, l'argile est présente.
Une importante nappe phréatique alimentait à la fin du XIXesiècle les puits du village. Elle se trouvait alors à une profondeur de 56 mètres.
Le relief est très peu prononcé: un bas plateau est entaillé de deux vallons qui se rejoignent au nord du Bois de la ville. Une pente calcaire très raide borde le plateau[2].
Fignières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (75,1%), zones agricoles hétérogènes (15,3%), zones urbanisées (5,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2%), forêts (0,2%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Feneriœ est relevé en 1146, Fresnerie en 1184, Fenières en 1301, Feignières, Fresnières. Ces appellations renvoient au foin ou peut-être au fenouil[2],[10].
Histoire
Des armes en pierre et des monnaies gallo-romaines, ainsi que les vestiges d'une villa gallo-romaine, trouvées sur le territoire, attestent d'une présence humaine dès l'Antiquité[2].
Selon l'Abbé Leroy[10], «Fignières et Boussicourt furent toujours unis en un fief relevant du château de Montdidier sous Philippe Auguste, de Pierrepont en 1346, de Raineval en 1561, du comté de Mailly à partir de sa création, en 1744. Au XVIIIesiècle, la seigneurie de Fignières comprenait un château bâti en 1761, 100 journaux de terres, 100 de bois, dits bois de la Ville, moulin à vent et censives»
En 1653, le village est brûlé par les Impériaux. Les villageois se réfugient dans des souterrains-refuges (appelés en Picardie des muches), reliés à deux puits de Fignières, encore visibles à la fin du XIXesiècle[2].
Pendant la Révolution française, le château est brûlé et les terres vendues comme biens nationaux[2],[11].
En 1814 et 1815, à la fin de l'épopée napoléonienne, les Cosaques occupent la localité[2].
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, les Fignièrois subissent la présence des Prussiens et leurs réquisitions[2].
XXesiècle
Le village a subi des destructions pendant la Première Guerre mondiale[12] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [13].
Articles connexes: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
L’aérodrome de Montdidier - Fignières a été créé par l’État en 1938 pour des fins militaires, sur 103ha de terres agricoles[14].
Le village est à nouveau ravagé lors de la Seconde Guerre mondiale[11].
Pendant l'occupation, l'aérodrome est étendu pour les besoins de la Luftwaffe jusqu’à constituer un ensemble de 780ha incluant les sections de la RN 35 et de la RD 41 qui bordaient jusqu'alors l’aérodrome et comprenant 3 pistes concourantes orientées N-E / S-O et N-N-O / S-S-E[14].
Après la Libération de la France, le terrain, devenu inutilisable, est utilisé par les Américains qui y implantent un vaste dépôt de munitions d’aviation. Á partir de 1947/1948, les terres labourables réquisitionnées sont rendues aux agriculteurs et l'emprise de l'aérodrome est réduit progressivement dans le cadre d'un schéma adopté en 1958, pour atteindre son emprise actuelle[14]. En 1961, la piste 053/233 est supprimée et remplacée par une bande d'envol engazonnée de 750 x 100 m. orientée Est-Ouest[15].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La mairie.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montdidier[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Roye.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Montdidier, créée fin 2000 et qui succéédait au SIVOM du Canton de Montdidier datant de 1967.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, celle-ci fusionne avec sa voisine pour former le la communauté de communes du Grand Roye dont est désormais membre la commune.
Secrétaire de mairie à Faverolles Réélue pour le mandat 2020-2026[21],[22]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 153 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
261
240
266
284
295
275
258
262
264
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
242
236
231
224
203
193
189
189
188
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
152
147
154
121
179
148
170
135
119
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
106
114
130
153
126
124
141
147
153
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
153
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption[26], reconstruite après sa destruction lors de la Première Guerre mondiale[10];
La place du village, très arborée, entourée d'une cinquantaine de tilleuls;
Le larri de Fignières, dit Montagne de Fignières est confié au Conservatoire d'espaces naturels de Picardie pour la préservation de la biodiversité locale[27]. Le papillon Mercure fait l'objet d'un suivi particulier, et on y trouve notamment des plantes plus méridionales, comme l’origan, l’anémone pulsatile ou les orchidées sauvages telles que l'Epipactis rouge-foncé. Une randonnée pédestre de 2,5 km est balisée, débutant à côté de l'église et permettant d'accéder à un belvédère doté d'une table de pic-nique[28].
La «villa de l’aéronautique» construite par Florent Mangot, un ancien aérostatier ou aviateur né en 1858, sa famille exploitait à la fin du XVIIIesiècle une ferme dont les terres dites du «Champ Mangot» s’étendent de part et d’autre de l’ancien chemin de Montdidier à Corbie. Cette famille pourrait être à l'origine de l'aérodrome de Fignières[29];
L'aérodrome de Fignières, géré par la Communauté de communes du Grand Roye, accueille les activités de l'aéroclub de Montdidier, l’association des Chiffons volants (vol en ULM) et un club d’aéromodélisme[30];
Château, reconstruit après la Première Guerre mondiale;
La sépulture du Docteur Jullien dit «le dormeur du bois» se trouve dans le bois de la ville surnommé le «bois Jullien»;
Quatre puits creusés à l'époque napoléonienne;
L'église Notre-Dame.
Autre vue de l'église.
Un puits reconstitué.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Antoine Froissart,né à Fignières, docteur en Sorbonne, mort en 1637[10]
Abbé Charpentier, curé local, poète. Ses odes et fables sont publiées au Mercure de France (1739, 1740, 1741). Les registres paroissiaux contenant ses écrits sont conservés dans les archives communales[2].
Abbé Godard, Description du canton de Montdidier: Notes historiques et archéologiques sur les communes du canton - Mémoire présenté à la Société des Antiquaires de Picardie, (lire en ligne).
Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (7/1/2021), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Abbé Leroy, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t.IV: Arrondissement de Montdidier: cantons de Montdidier, Ailly-sur-Noye et Moreuil, Amiens, Yvert & Tellier, coll.«Société des antiquaires de Picardie», , 503p. (lire en ligne), p.85-89, 456, lire en ligne sur Gallica.
Bertrand Le Boudec, Hélène Izembart, Atlas des paysages de la Somme, t.II: Six entités paysagères, Amiens, Direction régionale de l'environnement de Picardie, , 320p. (lire en ligne[PDF]), p.176.
«Avis aux pilotes», Les Ailes: journal hebdomadaire de la locomotion aérienne, no1851, , p.11 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
«Un anniversaire de mariage: 70 ans d’amour pour André et Marguerite Ce couple emblématique s’est marié le 6 octobre 1948 à Fignières. Il célébrait le dimanche 7 octobre ses notes de platine. Le mari a été maire du village de 1977 à 2007», Le Bonhomme picard, édition Montdidier-Roye, no3519, , p.8«En plus de la ferme, André Gellynck est élu conseiller municipal à Fignières en 1953, il deviendra maire en 1977, fonction qu’il va assurer jusque 2007 soit 54 ans au service des administrés».
François Évrard, «Martine Tellier, maire de Fignières: «Être secrétaire de mairie, c’est un plus»: Martine Tellier est maire de Fignières mais aussi en charge de l’administratif de deux villages voisins», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Bien installée dans son rôle de maire, Martine Tellier, élue en 2014, s’appuie sur une vingtaine d’années de secrétariat de mairie (...) En 2014, Martine Tellier, dans un climat villageois assez tendu depuis quelques années, prend la suite de Patrick Gellinck et de toute son équipe qui ne souhaite pas se représenter. «Toute la liste a été élue au premier tour».
Aude Collina, «De secrétaire de mairie à conseiller municipal, exemples en Haute-Somme: Chargés, à titre professionnel, de l’administratif d’un bourg, ils ont basculé de l’autre côté en intégrant le conseil municipal. Portraits», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Martine Tellier brigue un second mandat à Fignières», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L’aéro-club, une famille qui n’aspire qu’à s’agrandir à Fignières: En organisant des événements tels que des journées portes ouvertes, l’aéro-club espère convaincre et attirer des nouveaux membres», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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