Daubèze est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Gironde.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Daubèze | |
![]() La mairie (oct. 2012). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers |
Maire Mandat |
Christiane Dulong 2020-2026 |
Code postal | 33540 |
Code commune | 33149 |
Démographie | |
Population municipale |
154 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 42′ 48″ nord, 0° 08′ 24″ ouest |
Altitude | Min. 43 m Max. 94 m |
Superficie | 5,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.daubeze.fr/ |
modifier ![]() |
La commune se trouve à 45 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 23 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5,5 km à l'ouest-nord-ouest de Sauveterre-de-Guyenne, chef-lieu de canton[1].
|
Les communes limitrophes sont Sauveterre-de-Guyenne à l'est, Saint-Brice au sud, Coirac au sud-sud-ouest sur à peine 100 mètres, Martres à l'ouest et Frontenac au nord.
Frontenac | ||
Martres | ![]() |
Sauveterre-de-Guyenne |
Coirac |
Saint-Brice |
La principale voie de communication routière est la route départementale D 123 qui traverse le village et mène vers le nord à Rauzan et vers le sud-ouest à Saint-Brice.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 3, dit de Langon, qui se situe à 24 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 37 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89, qui se situe à 28 km vers le nord-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 17 km par la route vers le sud, de Caudrot sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de La Réole se situe à 18 km par la route vers le sud-ouest et celle de Langon à 23 km vers le sud-est.
La commune est arrosée par les ruisseaux du Gat et du Gourmeron[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauveterre-de-Guyenne », sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 42 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Daubèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,9 %), terres arables (25,4 %), forêts (17,3 %), prairies (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Daubèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 75 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 75 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Le nom de la commune proviendrait d'un lieu planté de peupliers blancs[2] également appelés « aubes » (latin : populus alba). Le nom gascon en est Daubesa.
À la Révolution, la paroisse Saint-Sulpice de Daubèze forme la commune de Daubèze[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1981 | mars 2008 | Francis Naboulet | CNIP | Conseiller général (1985-2004) |
mars 2008 | juin 2020 | Patrick Maumy[28] | Salarié agricole Vice-président de la CC du Sauveterrois (2014-) | |
juin 2020 | En cours | Christiane Dulong | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 154 habitants[Note 6], en augmentation de 1,99 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 258 | 289 | 282 | 255 | 240 | 229 | 256 | 236 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
235 | 229 | 210 | 216 | 200 | 212 | 202 | 193 | 191 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
197 | 205 | 197 | 201 | 210 | 191 | 172 | 187 | 156 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
134 | 102 | 77 | 109 | 123 | 138 | 149 | 151 | 151 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
153 | 154 | - | - | - | - | - | - | - |