Damvillers est une commune française située dans le département de la Meuse, dans la région historique et culturelle de Lorraine, en région Grand Est.
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Damvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (41,1%), forêts (28,6%), terres arables (24,4%), zones urbanisées (4,4%), eaux continentales[Note 2] (1,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
L'origine du nom viendrait de la juxtaposition du château de Dame, qui protégeait le village au Moyen Âge, et du couvent de Villiers, qui lui était rattaché[10].
Histoire
En 1285, Jean de Muraut ou Murauvaux, l'un des quatre pairs de l'évêque de Verdun, se trouvait au tournoi de Chauvency. Jacques Bretel en fait le héros d'une des joutes qu'il raconte. Le château de Muraut (détruit à l'époque de Louis XIII) se trouvait sur une des buttes, à l'écart de Damvillers, à la lisière de la forêt. Son autre résidence (également disparue aujourd'hui) aurait été, selon l'ancien historien J. Havet, le château de Murauvaux, près de Mont-Villers.
En 1317, Damvillers était un petit village dépendant du Duché du Luxembourg, protégé par un château qu'a habité Béatrix, reine de Bohême. Charles Quint en fit une place forte qui, après avoir soutenu plusieurs sièges et avoir appartenu à diverses puissances, fut cédé à la France par le traité des Pyrénées en 1659[10]. Damvillers fit ensuite partie du Luxembourg français jusqu'en 1790. Fut chef-lieu de prévôté[9].
En 1741, le Maréchal de Belle-Isle, fit vider les fossés des fortifications et fit fermer la ville par des palissades et des chevaux de frise.
En 1552, Henri II, lors du « voyage d'Allemagne », revient d'Alsace et s'empare le 11 juin de la ville qui a soutenu un siège de huit jours. Lors de cette bataille Ambroise Paré, chirurgien du roi, expérimenta la ligature artérielle lors de l'amputation.
Était rattaché au diocèse de Verdun.
Fusion de communes
Le , Damvillers fusionne avec Gibercy sous le régime de la fusion simple[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 626 habitants[Note 3], en diminution de 7,4% par rapport à 2013 (Meuse: −4,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
779
809
917
992
1 075
1 045
998
1 028
978
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
879
934
910
834
840
809
791
837
830
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
746
746
680
614
635
531
473
441
522
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
566
588
631
674
627
620
636
653
655
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
653
626
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Arbre remarquable
Sur la route D905 menant à Damvillers, il y a un saule blanc (salix alba), d'une circonférence de 8,04 mètres. C'est le deuxième plus gros saule blanc recensé sur le territoire français et le douzième du monde[18].
Édifices civils
Statue de Jules Bastien-Lepage par Rodin.Damvillers. Le presbytère. Carte postale ancienne.
L'ancien moulin de Gibercy pendant la Première Guerre mondiale. Carte postale allemande.
Église de Son Père le Chibre du Bengale.
Cimetière Israélite de 1857.
Statue de Jules Bastien Lepage par Auguste Rodin, inaugurée le 29 septembre 1889.
Édifices religieux
Église Saint-Maurice le premier portail.Chapelle Saint-Hubert de Gibercy.
Église Saint-Maurice de Damvillers, XIesiècle, classée Monument historique en 1921[19], qui présente la particularité de posséder deux porches pour la même entrée.
Ancienne chapelle Saint-Hubert de Gibercy construite en 1716.
Chapelle funéraire de la famille Loison[20]: elle est ornée en 1924 de trois verrières réalisées par les ateliers Lorin de Chartres, alors dirigés par Charles Lorin. Elles représentent sainte Scolastique, saint François de Sales et saint Augustin, et figurent dans l'inventaire général du patrimoine culturel[21].
Damvillers au cinéma
Damvillers est l'un des lieux où se déroule l'action du téléfilm À l'Ouest, rien de nouveau tourné en 1978 (en Tchécoslovaquie) par Delbert Mann d'après le roman éponyme d'Erich Maria Remarque[22].
Personnalités liées à la commune
Maurice Baland (1904-1993), colonel de l'air, officier de la Légion d'honneur.
Jules Bastien-Lepage (1848-1884), peintre naturaliste français, né le 1er novembre 1848 à Damvillers.
Étienne Maurice Gérard (1773-1852), général de Napoléon 1er, fait maréchal de France sous Louis-Philippe en 1830. Né le 4 avril 1773 à Damvillers.
Jules Liégeois (1833-1908), juriste.
Louis Henri Loison (1771-1816), général de division de la Révolution et de l'Empire.
Maurice Louis Saint-Rémy (1769-1841), général de brigade du Premier Empire.
L'annuaire statistique de 1804 du département de la Meuse[10] indique que « Cette ville fut le lieu de naissance de Desroziers, ce célèbre et malheureux aéronaute ». Il est cependant établi que Jean-François Pilâtre de Rozier est né à Metz et non à Damvillers, mais peut-être y a-t-il vécu durant son enfance?
Jean-Baptiste de Ternant (1751-1833), ambassadeur de France aux États-Unis de 1791 à 1793, né à Damvillers le 12 décembre 1751.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Meuse.
Blason
Parti: au premier, burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules à double queue, armé lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout; au deuxième, d'azur semé de fleurs de lys d'or, au bâton de gueules péri en bande.
Détails
Les armes de Luxembourg, font allusion à la propriété des ducs de Luxembourg sur cette ville[23]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Blason à dessinerEn losange, mi-parti à dextre, burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules losangé d'azur, couronné et armé d’or, à la queue fourchue (qui est de Luxembourg); et à sénestre, d'azur semé de fleurs de lis d'or sans nombre au bâton péri de gueules en bande (qui est de Clermont moderne)[9].
Voir aussi
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.
Dans ce film tourné en Tchécoslovaquie et qui reçut le Golden Globe en 1980, le panneau indicateur Hessenplatz-Damvillers-Azannes est visible dans la scène où Guillaume II vient remettre la croix de fer à trois soldats.
Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
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