Wavrille est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Wavrille | |
![]() Vue générale de Wavrille. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes de Damvillers Spincourt |
Maire Mandat |
Ernest Furina 2020-2026 |
Code postal | 55150 |
Code commune | 55580 |
Démographie | |
Population municipale |
51 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 42″ nord, 5° 23′ 24″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 361 m |
Superficie | 5,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmédy |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village se trouve dans un vallon encaissé entre les collines de Crépion, Etraye et Damvillers. La plupart de ces collines étant soit des prairies soit des bois, le cadre est très verdoyant.
Wavrille est bordé par la Tinte à l'est, et est traversé par le ruisseau de Wavrille (qui se jette dans la Tinte).
Étraye | Étraye | Damvillers |
Étraye | ![]() |
Damvillers |
Haumont-près-Samogneux | Moirey-Flabas-Crépion | Moirey-Flabas-Crépion |
Wavrille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,6 %), forêts (40,6 %), terres arables (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Wavrevium (1194), Wavreia (1197), Wavrilles (1238), Wabvrille (XVIe siècle), Uuavrille (1656), Wavril (1700), Wavrilla (1738).
Cette section a été rédigée à partir de trois sources d'informations[8].
Notre sobriquet est "Chats Grillis" ou les chats grillés. Notre saint patron, saint Hilaire, est fêté le .
Wavrille doit ses origines au défrichement des marais et des friches par les moines (comme pour Damvillers). Son étymologie provient d’un mot gaulois vobero ou vabero, qui désignait un petit ruisseau plus ou moins caché, l’endroit où de l’eau sourd de terre (étymologie que l'on retrouve dans des lieux-dits pour désigner une source, un ruisseau, mais aussi un bois, une prairie ou une terre humide, Wavrille quoi ... le village porte bien son nom). Vobero a également servi à donner le nom à la Woëvre.
Auparavant, Wavrille appartenait au diocèse de Verdun. Et faisait partie du Luxembourg français de 1659 à 1790, dans le bailliage de Marville. Les chartes d'affranchissement ont eu lieu en 1318, 1320, 1324, et 1342. C'est en 1324 que Wavrille est sorti de la dotation de Mettloch à la suite de son achat par le roi de Bohème Jean comte du Luxembourg.
Le village comptait 409 habitants en 1850. Wavrille a été totalement détruit en 1914-1918. On peut joliment admirer l'église Saint-Hilaire aujourd'hui, qui remplace celle détruite en 1914-1918. La blancheur de ses pierres en fait un monument stratégique pour l'armée ou tout autre avionaute, puisqu'elle se repère de très loin pourvu qu'on prenne un peu de hauteur. Elle n'a pas été reconstruite sur l'emplacement de l'ancienne église, qui se trouvait en lieu et place de l'actuelle mairie.
Wavrille a été fusionnée avec le village d'Etraye jusqu'en 1987.
Wavrille est aujourd'hui un environnement verdoyant, encaissé entre des collines bordées de forêts. Le bois est une des ressources principales du village. Le territoire reste principalement agricole (productions polyculture et bovins). Même si on ne dénombre plus que trois fermes sur la commune (au lieu de six jusqu'au milieu des années 1980).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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An VII | Dominique Remy | |||
1816 | Nicolas Ledard | |||
1833 | Mathieu Dolet | |||
1852 | 1871 | Jean Mathieu Dolet | ||
1871 | 1873 | Nicolas Haumont | ||
1873 | 1881 | Jean Ernest Goujon | ||
1881 | 1892 | Jean Cailleteau | ||
1892 | 1900 | Jean Baptiste Cochenet | ||
1900 | 1904 | Louis Claire Charlot | ||
1904 | 1912 | Victor François Cochenet | ||
... | ... | ... | ||
1972 | 1988 | Marcel Noel | ||
1988 | 2008 | Jean-Marie Gillet | DVD | |
2008 | 2015 | Noël Nizet | Décédé en cours de mandat | |
2015 | En cours | Ernest Furina |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 51 habitants[Note 2], en augmentation de 8,51 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
209 | 178 | 187 | 178 | 212 | 204 | 187 | 205 | 191 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
168 | 173 | 162 | 161 | 171 | 165 | 165 | 148 | 135 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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132 | 123 | 128 | 39 | 68 | 74 | 74 | 83 | 58 |
1962 | 1968 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
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48 | 60 | 41 | 49 | 46 | 45 | 47 | 51 | 51 |
Livre d'or : Morts aux Champs d'honneur de la guerre 1914-1918 : Victimes Militaires : Cochenet gabriel ; Cochenet Ernest ; Cure Eugène ; Jeuvraux Hippolyte ; Hance Victor ; Paquis Georges ; Paquis René ; Lambert Louis. Civiles : Bourcier Emile ; Couturier Jules ; Charlot Hortense ; Goujon Ernest ; Paquis Emile.
Le monument aux morts se trouve devant la mairie, en plein centre du village.
Un calvaire se trouve sur la route de Crépion, avant la ferme des Sillons.
Il y a deux abreuvoirs dans le village : un entre l'église et la mairie, dans le virage ;
l'autre près du lavoir. Le lavoir possède une mare à son entrée, qui servait autrefois à l'abreuvement du bétail. Ce lavoir sert aujourd'hui de point de ralliement pour la jeunesse, avec notamment en début septembre « l'apéro-déprimo-post-rentrée ».
Église Saint Hilaire XIXe siècle. Reconstruite toute en pierre en 1930. Portail néo-roman. Clocher octogonal, flèche hexagonale couverte d'ardoise.
Au cimetière se trouve une concession à perpétuité du général Alexandre.
Quelques ouvrage de guerre se trouvent dans les bois, parmi d'autres vestiges. Des tranchées sont encore visibles, ainsi que des sapes.
L'abbé Alfred-Nicolas Weber est né à Wavrille le . Il a été chanoine de Verdun, et est l'auteur de nombreux ouvrages religieux en particulier "Les quatre Evangiles en un seul", tiré à quatre millions d'exemplaires et traduit dans de nombreuses langues. Il est mort à Verdun le .
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