Damville est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mesnils-sur-Iton[1].
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Damville est une commune du sud du département de l'Eure.
Hydrographie
Damville est traversé par l'Iton.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Donvilla en 1070 , Danvillam, Damvilla en 1170, Danvilla en 1200[2].
Histoire
Damville dut son importance à sa situation sur la frontière normande. Elle formait du côté de la France, avec Tillières-sur-Avre et Breteuil, une ligne de forteresses.
Du lors de son intégration au sein de Mesnils-sur-Iton au , Damville a été constituée commune déléguée jusqu'à la suppression de ce statut par délibération du conseil municipal[3].
Héraldique
Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui:
D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 016habitants, en diminution de −0,74% par rapport à 2008 (Eure: 2,59%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
692
728
804
762
804
859
946
1 029
1 002
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
971
1 013
985
968
1 040
1 176
1 201
1 259
1 350
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 337
1 249
1 231
1 165
1 181
1 157
1 163
1 147
1 181
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2013
1 141
1 189
1 345
1 666
1 897
2 017
2 031
1 970
2 016
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Damville compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques:
L'église Saint-Évroult (XVe, XVIe et XVIIe) Classé MH(1921)[9].
Autre édifice:
La forteresse (disparue), simple tour entourée de fossés où coulait l'Iton, appartient à la Maison de Crespin[10]. Elle est construite vers 1035 lorsque Guillaume le Conquérant succède à son père Robert Ier de Normandie. L'Échiquier de Normandie, tradition instituée par Rollon, y donne alors séance. Gilbert Ier de Crespin, baron de Tillières-sur-Avre et grand-père de l'abbé de Westminster, Gilbert Crispin, perd la forteresse en 1173 contre Henri II d'Angleterre qui la brûle en 1188. Elle est rebâtie par Richard Cœur de Lion. Le projet de reconstruction est initié par l'évêque d'Évreux, Gilbert Fitz Osbern, sous le duché de Robert II de Normandie (présentés parfois sous les traits de Giselbert Ier et Robert le Diable). Elle passe entre les mains de Pierre de La Brosse, natif de Tours, ancien barbier de Louis IX puis premier ministre de Philippe III le Hardi avant que Philippe IV le Bel la donne à Mathieu IV de Montmorency. La tour est encore détruite par les Anglais au début du XVesiècle, pendant la campagne de Normandie (1449-1450) durant la Guerre de Cent Ans. À la suite de l'invasion anglaise puis des guerres médiévales, l'emplacement du château resta longtemps une ruine et ne fut rebâti qu'à la fin du XVIesiècle ou au début du XVIIe. Elle est ensuite protégée par une muraille d'enceinte, et trois portes dotées de pont-levis. À l'est, la porte de Paris, à l'ouest celle de Verneuil, à l'ouest celle de Conches. Certains noms de rues actuelles nous renseignent sur l'emplacement des anciens remparts, comme la rue de la Citadelle, ou encore l'énigmatique rue du Trou-au-chat: il s'agissait en fait d'un passage très étroit pratiqué dans la muraille, à mi-chemin entre les portes de Paris et de Verneuil. En 1552, Damville devient une baronnie. En 1610, Louis XIII fait Charles de Montmorency-Damville le premier duc de Damville puis, en 1694, Louis XIV fait de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, le second. La maison est revendue à Marie-Madeleine de la Vieuville, veuve de César de Baudean, comte de Parabere et de Pardaillan, baron du Petit-Château, seigneur de Bazoges, d'Antigny et autres lieux puis à Joseph Durey de Sauroy.[réf.nécessaire]
Saint Évroult, XVIesiècle, rénovation XVIIIesiècle.
La forêt d'Évreux (dont une partie se trouve comprise sur le territoire de la commune), est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[12].
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ZNIEFF 230009153 – La haute vallée de l'Iton, la forêt de Bourth[13].
Personnalités liées à la commune
Portrait de Charles de Montmorency, Amiral de France, duc de Damville, d'après Massard.
Mathieu IV de Montmorency, seigneur, baron de Montmorency, grand chambellan de France, amiral.
Charles de Montmorency-Damville, (1537-1612), duc de Damville, amiral de France, pair de France. La chute Montmorency, la plus haute chute d'eau au Québec, a été nommée par l'explorateur Samuel Champlain en son honneur.
Jacques Villon (Gaston Duchamp) (1875-1963), peintre, dessinateur et graveur.
Dominique Aubier, écrivain, (1922-2014) résidente à Damville de 1992 à 2014.
Jean-Claude Hartemann (1929-1993), chef d'orchestre et directeur de l'Opéra comique de Paris, qui était né à Vezet (Haute-Saône) mais a toujours gardé son domicile à Damville.
Michel Cluizel, chocolatier.
André Couteaux, écrivain, (1925 - 1985), résida durant 10 ans sur la commune[14]
Gérard Morel, né en 1965, écrivain et magistrat, natif de Damville[15]
Culture
Les films suivants ont été partiellement tournés à Damville: The French Love (1972), de José Bénazéraf et Les Jumelles (1975), de Jean Desvilles[16].
Jumelages
Kiefersfelden, Haute-Bavière, Arrondissement de Rosenheim (depuis le 20 juin 1971)
Long Buckby, Northamptonshire, district de Daventry (depuis le 12 septembre 2003)[17]
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Bibliographie
Robert de Laroche, Damville: une commune et son pays, La Tour verte, , 96p. (ISBN978-2917819135)
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