Dampniat ([danja]) est une commune française située dans le département de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine.
Dampniat | |
Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Brive |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Bernardie 2020-2026 |
Code postal | 19360 |
Code commune | 19068 |
Démographie | |
Gentilé | Dampniacois |
Population municipale |
710 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 10′ 03″ nord, 1° 37′ 56″ est |
Altitude | Min. 116 m Max. 377 m |
Superficie | 15,38 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Malemort |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Commune de aire urbaine de Brive-la-Gaillarde perchée sur une colline en bordure de la Corrèze et traversée par la Roanne et son affluent, le Coiroux. Au sud-ouest, la commune est bordée par la Loyre et son affluent, le ruisseau du Colombier.
Malemort-sur-Corrèze | Saint-Hilaire-Peyroux | Aubazine |
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Palazinges | |
Cosnac | La Chapelle-aux-Brocs | Albignac, Lanteuil |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,7 °C pour 1981-2010[10], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[11].
Dampniat est une commune rurale[Note 5],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), zones agricoles hétérogènes (32,1 %), prairies (21,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Dampniat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[20]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[22],[18]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze et affluents du bassin de Brive-la-Gaillarde », approuvé le [23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 366 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 158 sont en en aléa moyen ou fort, soit 43 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Dampniat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
L'économie de la commune est marquée par la présence d'une cartonnerie industrielle, à la confluence de la Roanne et de la Corrèze, à la limite de la commune voisine de Saint-Hilaire-Peyroux.
De Dominiacum, nom de domaine gallo-romain, du latin dominus, "maître", avec passage fréquent de dom- à dam- (cf. Dammartin, Dampierre… et français "dame"). L'origine indique donc la présence d'une villa gallo-romaine et/ou d'un domaine agricole : Dominiacum, le "domaine du maître".
Daniaco, vers 1022 ; Dampnac, vers 1164-1174.
Dampniat est cité au XIIe siècle pour ses « maisons de recluses », c'est-à-dire un couvent de femmes dépendant d'Aubazine. Paroisse annexée au prieuré de Brive au XIVe siècle.
En plus de la gare d'Aubazine, encore en service, située sur la commune de Saint-Hilaire-Peyroux, Dampniat possédait une autre gare ferroviaire, la gare du Bourret, située sur la ligne Beaulieu - Aubazine, qui a fonctionné de 1912 à 1932.
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« De sable à un mont de dix coupeaux d'or, au franc-canton coticé d'or et de gueules de douze pièces »
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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an 10 | 1808 | Léonard Rominhac | ||
1809 | 1811 | Jacques Seignolle | ||
1814 | environ de 1830 | Charles de Gilibert | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
vers 1821 | 1840 | Pierre Lacoste | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1856 | 1876 | Paul Seignolle | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1887 | Joseph Reyjal | |||
1894 | Joseph Taurisson | |||
1902 | Auguste Taurisson | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Antoine de Faucal | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | 2009 (décès)[27] |
Pierre Degas | Les Verts | Ingénieur agronome |
2009 | En cours | Jean-Pierre Bernardie | Fonctionnaire |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 710 habitants[Note 7], en diminution de 2,61 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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940 | 879 | 849 | 951 | 1 040 | 1 010 | 1 004 | 1 044 | 1 046 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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985 | 1 005 | 1 034 | 945 | 952 | 946 | 979 | 945 | 909 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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907 | 881 | 930 | 792 | 763 | 805 | 766 | 661 | 669 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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599 | 608 | 598 | 546 | 569 | 580 | 640 | 657 | 729 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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711 | 710 | - | - | - | - | - | - | - |
L'ancienne gare ferroviaire du Bourret qui a été rénovée en 2001.
Vues sur les vallées de la Corrèze et de la Roanne, et le bassin de Brive.