Cuis est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Cuitats.
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Cuis | |
![]() Vue de Cuis depuis la montagne d'Avize. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne |
Maire Mandat |
Patrick Buffry 2020-2026 |
Code postal | 51530 |
Code commune | 51200 |
Démographie | |
Gentilé | Cuitats |
Population municipale |
369 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 51″ nord, 3° 58′ 03″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 244 m |
Superficie | 8,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épernay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épernay-2 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Cuis est située à 7 km au sud d'Épernay, au nord de la côte des Blancs.
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Cuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), cultures permanentes (22,1 %), forêts (15,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), zones urbanisées (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La commune produit essentiellement du champagne blanc de blancs de premier cru. Le village possède 174 ha de vignes cultivés sur ses coteaux.
La comtesse de Champagne Blanche accorde en 1233 la charte dite « d'affouages de Cuis ». Celle-ci permet aux habitants de Cuis et Grauves d'exploiter les bois détenus par l'abbaye d'Argensolles. Dès lors et jusqu'en 1998, les deux villages puis communes vont se partager la gestion de la forêt d'Argensolles, bien qu'étant sur le territoire de Moslins. Cependant, en 1998, l'Office national des forêts crée une commission syndicale pour gérer légalement les bois, où siègent des représentants de Grauves et Cuis[8]. En 1284, cette abbaye avait droit de justice sur les bois communaux de Cuis et de Grauves[9].
Au Moyen Âge, il y avait plusieurs fiefs à Cuis. Parmi ceux-ci on peut citer le « fief de Favresse » situé sur les Pâtis de Cuis, le « fief de Cuille » (ou Cuylle) sur les Pâtis de Grauves et juxtaposé au précédent, le « château de Cuis » sur la route d'Épernay, le « château de la Tour » rue des Bourgs et le « château de Favresse » qui appartenait aux Lercerf seigneurs de Cramant[9].
Fin août, début septembre 1914, durant la Première Guerre mondiale, comme l'ensemble des communes de la Côte des blancs, la commune fut traversée par les troupes françaises poursuivies par les troupes allemandes avant d'être une nouvelles fois traversée par les troupes allemandes en déroute, poursuivies par les forces françaises après la victoire de la Marne.
Au cours des deux batailles de la Marne, en septembre 1914 puis en juillet 1918, une partie des Cuitats évacuèrent le village.
Le 5 septembre 1914 au matin, le maire d'Épernay, Maurice Pol Roger, est pris en otage et emmené en voiture jusqu'à Cuis pour être interrogé sur la disparition de parlementaires allemands. Il est finalement libéré dans la soirée et regagne Épernay à pied[10].
En 1918, le village accueille un hôpital italien.
Une plaque commémorative apposée sur la mairie indique :
« Le , sur le plateau des Patis de Cuis, du nom de code « Le Faisan » eut lieu le premier parachutage d’armes et de ravitaillement clandestin de la région organisée par la Résistance. »
Ce parachutage comprenait 7 parachutes avec 7 cylindres comprenant 2 poignards de commando, 2 mitraillettes Sten, 12 grenades Mills, 2 piles pour lampes torches et des boites métalliques (dont le contenu n'est pas indiqué)[9]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2020 | En cours | Patrick Buffry | ||
1989 | 2020 | Jacky Baillot | UMP | |
1973 | 1989 | William Bourmault | RPR | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Juillet 1898 | Après 1901 | François Dumez | ||
Mai 1888 | Juin 1898 | Vinceslas Gimonnet | ||
Avril 1881 | Mai 1888 | Narcisse Isidore Roché | ||
Octobre 1876 | Avril 1881 | Pierre Louis Bertaud | ||
Juin 1871 | Septembre 1876 | Auguste Bellony Roché | ||
Septembre 1865 | Mai 1871 | Narcisse Brisson | ||
Avril 1849 | Août 1865 | Pierre Louis Bertaud | ||
Septembre 1848 | Avril 1849 | Pierre Louis Pannetier | Maréchal-ferrant | |
Janvier 1844 | Septembre 1848 | Jean-Baptiste Roché | ||
Mai 1838 | Décembre 1843 | Pierre Louis Pannetier | Maréchal-ferrant | |
Novembre 1837 | Avril 1838 | Louis Nicaise Doué | ||
An XII | Novembre 1837 | Pierre Louis Pannetier | Maréchal-ferrant | |
An XI | Jean Louis François Jannet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 369 habitants[Note 3], en diminution de 9,11 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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438 | 454 | 474 | 430 | 451 | 465 | 471 | 460 | 450 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
412 | 441 | 429 | 447 | 463 | 437 | 454 | 444 | 468 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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479 | 515 | 492 | 458 | 423 | 404 | 391 | 375 | 399 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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429 | 418 | 468 | 437 | 448 | 433 | 396 | 388 | 404 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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405 | 369 | - | - | - | - | - | - | - |
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