Cramont est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Cramont | |
La mairie-école et la salle Bernard-Maisant. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Abbeville |
Intercommunalité | CC Ponthieu-Marquenterre |
Maire Mandat |
Hervé Level 2020-2026 |
Code postal | 80370 |
Code commune | 80221 |
Démographie | |
Gentilé | Cramontois |
Population municipale |
305 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 08′ 55″ nord, 2° 03′ 20″ est |
Altitude | Min. 70 m Max. 136 m |
Superficie | 9,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rue |
Législatives | 1re circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Cramont est un village rural picard du Ponthieu situé au nord de l'ancien chef-lieu de canton (Ailly-le-Haut-Clocher) et approximativement à mi-chemin entre Saint-Riquier (à l'ouest) et Bernaville (à l'est).
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Coulonvillers | Coulonvillers, Conteville | Conteville |
Coulonvillers | ![]() |
Domléger-Longvillers |
Maison-Roland | Mesnil-Domqueur | Mesnil-Domqueur |
En 2019, la localité est desservie par les lignes du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche.
La ligne d'autocars no 26 (Doullens - Bernaville - Abbeville) du réseau inter-urbain Trans'80 permet les déplacements vers Abbeville[1].
Cramont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,5 %), forêts (8,7 %), prairies (8 %), zones urbanisées (5,7 %), cultures permanentes (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Avant 1709, le village s'appelait Cromont. Son nom viendrait du latin Cux et signifierait village ou habitation sur le mont[9].
Cramont était traversée par la voie romaine allant d'Amiens à Boulogne-sur-Mer[10].
Le lieu est occupé par l'homme depuis au moins l'époque gallo-romaine. Une villa « à galerie de façade partielle »[11] fut repérée lors des prospections réalisées par le spécialiste amiénois de l'archéologie aérienne, Roger Agache.
Les incursions anglaises pendant la guerre de Cent Ans ont sérieusement affecté le village (vers 1340 et 1346)[9].
En 1524, Cramont et ses dépendances sont incendiés par les troupes de Charles Quint, empereur d'Allemagne et roi d'Espagne[9].
Le seigneur de La Ferté-lès-Saint-Riquier exerçait ses droits seigneuriaux sur Cramont et percevait annuellement :
Celui-ci y avait droit de forage et afforage[12] et y possédait un moulin à vent à tour de pierre, produisant de la farine de blé, appelé le Moulin de la Chaussée, situé près du village, à l'ouest et, comme son nom le laisse penser, à proximité de la Chaussée Brunehaut[13].
La plus grande partie du bois (228 journaux environ et s'étendant dans la plaine vers Cumont et Hanchy) appartenait bien entendu aussi au seigneur de La Ferté. Un puits très profond, avec des galeries divergentes, a été mentionné dans ce bois et la tradition rapporte que les villageois entendirent longtemps hurler un chien qui y était tombé.
Un autre bois, plus petit (appelé Bois de Grâce et contenant environ 18 journaux) faisait partie du domaine de la châtellenie de La Ferté. La chapelle du château du seigneur de La Ferté disposait de terres, 36 à 40 journaux.
Un almanach de Ponthieu de 1783 relève le nom d'un fief sis à Cramont : les Hyeraux.
Des souterrains auraient servi de refuge à la population au moment de la Révolution[9]. En 1859, un ménager, Ferdinand Acloque, trouva une voûte souterraine[14]. On évoque depuis la possibilité de la présence de souterrains dans le village.
En 1867, les 615 habitants (installés dans 162 maisons), avaient pour activité principale la culture du lin (en 1789, on fabriquait déjà de la toile à Cramont). La superficie était alors de 947 ha, le village avait une bibliothèque communale, un percepteur des contributions et était desservi par le bureau de poste de Bernaville.
Pendant la Première Guerre mondiale, un aérodrome militaire est aménagé en 1916 par l'armée française. La 40e compagnie d’aérostation y stationne[15],[16].
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, l'aérodrome est réaménagé par l'aviation britannique puis par l'occupant allemand, qui lui attribue la dénomination de « Flugplatz Conteville ». A cette époque, il est équipé d'une piste bétonnée de 600 m, un hangar, 3 zones de dispersions avec 33 abris avions et 3 positions de DCA légère. Les installations étaient reliées par un raccordement ferroviaire à la gare de Conteville, sur l'ancienne ligne de Fives à Abbeville, utilisée pour l’acheminement des pièces de rechange, des bombes et du carburant. Cette gare est réutilisé en 1944 pour l’acheminement des V1 vers les sites de tir[16].
L'aérodrome a été désaffecté et les terrains rendus aux agriculteurs après la Libération de la France[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | 1945 | Camille Moy | ||
1945 | 1977 | Bernard Maisant | Exploitant agricole Conseiller général d'Ailly-le-Haut-Clocher (1945 → 1967) | |
1977 | juin 1995 | Pierre Damlencourt | ||
juin 1995 | mars 2008 | Jean-Marie Alexandre | ||
mars 2008 | En cours (au 8 octobre 2020) |
Hervé Level | Réélu pour le mandat 2020-2026[17],[18] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 305 habitants[Note 3], en diminution de 0,33 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
641 | 575 | 654 | 613 | 685 | 652 | 623 | 615 | 611 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
600 | 608 | 575 | 525 | 514 | 523 | 495 | 491 | 463 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
436 | 409 | 367 | 354 | 352 | 349 | 329 | 320 | 363 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
327 | 337 | 297 | 269 | 262 | 262 | 287 | 290 | 305 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 305 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2010, l'école ferme. Les élèves du village se rendent à l'école intercommunale Becquestoile de Saint-Riquier où un regroupement pédagogique concentré a été construit[23].
![]() |
Blason | De sinople à la croix d'or chargée de cinq coquilles d'argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |