Courtenay est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Courtenay | |
L'entrée du hameau de Lancin. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné |
Maire Mandat |
Stéphane Lefevre 2020-2026 |
Code postal | 38510 |
Code commune | 38135 |
Démographie | |
Population municipale |
1 282 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 44′ nord, 5° 23′ est |
Altitude | 352 m Min. 219 m Max. 375 m |
Superficie | 32,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Morestel |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.courtenay38.fr |
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Autrefois rattachée à l'ancienne province royale du Dauphiné, la commune fut d'abord adhérente à la communauté de communes du Pays des Couleurs, avant de rejoindre, à la suite de la fusion de plusieurs intercommunalités, la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné en 2017.
Ses habitants sont dénommés les Cortenariauds[1].
Géographiquement, le territoire du Nord-Isère dans lequel se situe la commune de Courtenay chevauche les collines calcaires du flanc oriental de l'Isle Crémieu et les Terres Basses de Morestel-Bourgoin.
À Lancin et Arandon, sur les communes de Courtenay et Arandon-Passins, se trouve l'espace naturel sensible de la Save de 42 hectares, qui inclut une grande partie des trois étangs de la Serre[2],[3].
La partie septentrionale du département de l'Isère est formée de plaines au climat tempéré, de bas plateaux et de collines au climat un peu plus rudes. Du fait d'un relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.
Le territoire connait également de nombreux brouillards persistants dans les zones les plus rurales au niveau des nombreux plans d'eau entourant les bourgs et les divers hameaux.
La route nationale 75 était une route nationale française reliant Bourg-en-Bresse à Sisteron. Cette route, qui a été déclassée en route départementale (RD 1075) en 2006, traverse la commune selon un axe nord-sud.
Courtenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35 %), forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (10,1 %), zones humides intérieures (4 %), eaux continentales[Note 2] (3,1 %), zones urbanisées (1,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Courtenay est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
D'aussi loin qu'on se souvienne, s'agissant de Courtenay, on retrouve la terre et sa meilleure culture, puisqu'il est admis que le nom de Courtenay (en patois local : Cortena), dérive de Curtis : le jardin. D'après les notes de Monsieur Gomot, habitant de Courtenay maintenant décédé, et confirmées par M. Doncieux, conservateur aux archives départementales, le nom de Courtenay viendrait du latin cortenacum que la tradition locale traduit par petits jardins[réf. nécessaire]
en ce qui concerne les hameaux et les lieux-dits :
Pas moins de six châteaux témoignent du riche passé de cette commune dont les quelque 700 habitants constituent six hameaux disséminés sur 3 200 hectares où la forêt et les étangs occupent une large place.
Le village occupe le sommet d'une butte à la croisée de deux voies romaines reliant Optevoz (huitième borne) à Aoste, Bourgoin et Vienne. C'était un oppidum romain. Un autel sacrificiel fut retrouvé à l'emplacement de l'église actuelle.
Si une famille royale au XIe siècle a pris le nom de Courtenay dans le Loiret, elle n'a donc absolument aucun lien avec Courtenay en Isère, ni avec les Courtenay d'Angleterre. Ces derniers sont issus de la branche royale, à la suite des services rendus à Henry Plantagenet, duc d'Anjou, futur roi Henri II d'Angleterre, par Reginald de Courtenay (1125-1190)[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1795 | Joseph Bouvier | ||
décembre 1791 | mars 1792 | Guy Revol | ||
1795 | 1798 | Joseph Mermet | ||
1798 | 1805 | Joseph Gros | ||
1805 | 1816 | Jean François Gros | ||
1816 | 1819 | Joseph Mermet | ||
1819 | 1824 | Joseph Marie Gros | ||
1824 | 1831 | Auguste Badin | ||
1831 | 1833 | Joseph Marie Gros | ||
1833 | 1848 | Auguste Badin | ||
février 1848 | août 1848 | Étienne Bourgey | ||
1848 | 1853 | Roch Mermet | ||
1853 | 1870 | Auguste Grubis de L'Isle | ||
1870 | 1876 | Alphonse Philibert Louis Contamin | ||
1876 | 1881 | François Rappillard | ||
1881 | 1884 | Joseph Aimé Lombard de Montchalin | ||
mai 1884 | juillet 1884 | François Rappillard | ||
1884 | 1900 | François Bertrand | ||
1900 | 1908 | Jean Claude Gonin | ||
1908 | 1912 | Jean Claude Moyne Berthon | ||
1912 | 1914 | Jean Claude Gonin | ||
1914 | 1919 | François Giroud | ||
1919 | 1929 | Pierre Souillet Désert | ||
1929 | 1939 | Ferdinand Bouvet | ||
1939 | 1953 | Auguste Flamand | ||
1953 | 1963 | Frédéric Bouvet | ||
1963 | 1971 | Louis Moyne Bressand | ||
1971 | 1977 | Georges Bouvet | ||
mars 1983 | mars 2001 | Ernest Berthet | PCF | |
mars 2001 | 2020 | Marcel Tournier | FG | Retraité |
2020 | En cours | Stéphane Lefevre | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 1 282 habitants[Note 3], en augmentation de 1,1 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 130 | 1 138 | 1 178 | 1 290 | 1 395 | 1 301 | 1 337 | 1 468 | 1 409 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 354 | 1 291 | 1 330 | 1 224 | 1 177 | 1 150 | 1 156 | 1 139 | 1 046 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 060 | 1 027 | 980 | 876 | 849 | 737 | 739 | 720 | 713 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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635 | 608 | 550 | 637 | 667 | 739 | 1 041 | 1 128 | 1 268 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 275 | 1 282 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Le château de Lancin a été construit à la fin du XIXe siècle par M. Caquet d'Avaize en style néo-classique, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 12 juin 2014 : sont protégés le château en totalité, les façades, les toitures des communs et des écuries et une partie du parc du domaine où le système hydraulique est encore présent[16].
La Chapelle Saint-Roch, de style gothique, a été édifiée en 1528 par la famille de La Balme.
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Courtenay (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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