Charette est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Charette.
Charette | |
![]() L'entrée du village en 1907. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné |
Maire Mandat |
Francis Surnon 2022-2026 |
Code postal | 38390 |
Code commune | 38083 |
Démographie | |
Population municipale |
450 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 48′ 40″ nord, 5° 22′ 15″ est |
Altitude | 248 m Min. 240 m Max. 350 m |
Superficie | 11,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Morestel |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Après avoir été adhérénte à la communauté de communes du Pays des Couleurs jusqu'en 2016, la commune a été rattachée à la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné le à la suite de la fusion de trois intercommunalités du Nord-Isère.
La commune est située sur le plateau de l'Isle-Crémieu, une région naturelle de France située dans la pointe nord du département de l'Isère et à l'est de l'agglomération lyonnaise.
Parmilieu | Porcieu-Amblagnieu | |
Saint-Baudille-de-la-Tour | ![]() |
Montalieu-Vercieu |
Courtenay | Bouvesse-Quirieu |
Le plateau où se situent le bourg et les divers hameaux de Charette est constitué de calcaires jurassiques et des moraines qui constituent en grande partie la surface du secteur géologique de l’île Crémieu[1] avec, en outre, la présence d'une couverture rocheuse et de cavités propres à un relief karstique[2].
La partie nord-ouest du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.
Les étés sont chauds et plutôt secs, mais ils peuvent connaître de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur de L'Isle Crémieu, en légère surélévation de la vallée du Rhône située plus au nord, présente des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides. Le plateau de Crémieu reçoit les perturbations atlantiques en légère avance de phase par rapport au sud du département. Concrètement cela veut dire que le redoux, par vent d'ouest, aura quelques heures d'avance sur les vallées alpines.
Le ruisseau du Furon, modeste affluent du Rhône traverse le territoire communal.
Le territoire communal est situé hors des grands axes de communication. Elle est cependant traversé par la RD52 qui relie Bouvesse-Quirieu (pont sur le rhône) à Crémieu par Optevoz.
Charette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), terres arables (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %), zones humides intérieures (0,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Charette est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[9].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Selon le toponymiste Ernest Nègre, le nom est attestée sous les formes Chaarata au XIIe siècle, Chareta au XIVe siècle et serait issu du mot latin cataracta signifiant chute d'eau ou barrage[11].
Il est mentionné au XVe siècle une maison forte d'Ecottier[réf. nécessaire].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
René Couturier | ||||
avant 1995 | Alain Charvet | |||
mars 2001 | mars 2014 | Jean Allandrieu | ||
mars 2014 | mars 2022 | Hervé Courtejaire | SE | |
mai 2022 | En cours | Francis Surnon | SE |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 450 habitants[Note 2], en diminution de 4,05 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
457 | 411 | 470 | 467 | 491 | 485 | 502 | 563 | 571 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 553 | 559 | 531 | 538 | 501 | 433 | 411 | 386 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 401 | 363 | 319 | 287 | 249 | 266 | 255 | 220 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
213 | 194 | 189 | 197 | 232 | 281 | 343 | 358 | 436 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
469 | 450 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Le château du Vernay a été édifié au XIXe siècle pour la famille de Ruolz-Montchal a été remanié sous Napoléon III. Le comte Hilaire de Chardonnet y a mené de célèbres expériences scientifiques ayant conduit à l'invention du fil de soie artificiel, dit aussi viscose. Laissé dans un état d'abandon au XXe siècle, il a été en partie démoli en 2018. Le chanteur Pierre Perret, de passage dans la région, voulait faire l'acquisition de ce château mais au vu du nombre de travaux à réaliser, il abandonna le projet.
Cette maison forte fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 3 avril 1992[16]. La maison forte d'Écottier datant de 1413, située à 1,5 km du village, sur la route de Lyon, ayant abrité plusieurs seigneurs célèbres[Qui ?]. Au XIXe siècle, acquise par le comte de Virieu, elle devient une ferme. Elle abrite depuis peu le poney club d’Ecottier.
![]() |
Charette (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
|
---|
Sur les autres projets Wikimedia :