Coulanges est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Coulanges | |
L'église Saint-Révérien. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Allier |
Arrondissement | Moulins |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grand Charolais |
Maire Mandat |
Daniel Melin 2020-2026 |
Code postal | 03470 |
Code commune | 03086 |
Démographie | |
Gentilé | Coulangeois [1] |
Population municipale |
321 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 29′ 09″ nord, 3° 51′ 38″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 278 m |
Superficie | 23,96 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Digoin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dompierre-sur-Besbre |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune se situe sur la rive gauche (côté sud) de la Loire, à la limite de la Saône-et-Loire. Elle se trouve dans les Basses Marches du Bourbonnais.
Digoin est à 10 km à l'est[2].
Ses sept communes limitrophes sont[3] :
Pierrefitte-sur-Loire | Perrigny-sur-Loire (S.-et-L.) Saint-Agnan (S.-et-L.) |
|
Saligny-sur-Roudon | ![]() |
Molinet |
Monétay-sur-Loire | Le Pin |
La commune est traversée par l'autoroute A79 (portion de la route Centre-Europe Atlantique, RCEA, et de la route européenne 62, ancienne route nationale 79), ainsi que par la route départementale 779 passant par le bourg (rue Nationale)[3].
La route départementale 59 (route de Monétay) relie la D 779 à deux kilomètres à l'est du bourg et Monétay-sur-Loire. La route départementale 595 relie le bourg au Bois des Forges, au sud, de l'autre côté de la RCEA[3].
Le canal latéral à la Loire traverse la commune. L'écluse de Talenne est à quelques dizaines de mètres en amont du bourg.
Coulanges est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,6 %), terres arables (35,9 %), forêts (15 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones urbanisées (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon.
Des colonicæ sont apparues dès le VIIIe siècle.
Mortillon est l'un des sites préhistoriques les plus importants de la rive gauche de la Loire. Il inclut des vestiges du Paléolithique, du Néolithique, de l'âge du bronze, de l'âge du fer et de l'époque gallo-romaine[10].
Une sépulture néolithique découverte en 1885 au lieu-dit la Michodière[10] contenait, outre les vestiges humains abrités sous de grosses pierres plates, cinq fragments de meules dormantes fortement creusées par un long usage ; deux broyeurs de 264 g chacun, l'un en grès fin compact et l'autre en silex blanc stratifié ; un grattoir finement retouché à l'une de ses extrémités ; une lampe en terre cuite de forme allongée, façonnée entièrement à la main, d'une pâte très rugueuse.
Autour de la sépulture étaient placés plusieurs vases en terre brune de tailles différentes[11], sans pied, aux parois fines, lissés à l'extérieur à l'aide d'un ébauchoir, et dont les parois intérieures portent les empreintes de l'« âme » de paille ou foin utilisée dans le processus de façonnage ; ces vases sont tous entièrement brisés par le poids des pierres et de la terre. Plusieurs fragments portaient des anses mamelonnées et perforées transversalement. Plusieurs cols montrent une large ouverture[12] ; et plusieurs sont ornés d'un ruban en saillie, marqués par des pincements saillants obtenus en serrant l'argile entre deux doigts[13].
Pendant l'hiver 1956-1957 les crues de la Loire ont rongé son talus en rive gauche entre Mortillon et Talenne[3] ; pendant l'étiage de l'été 1957, les docteurs Chigot et J. Michel ont trouvé dans le talus des débris de poteries. Ils ont mis au jour des tessons de sigillée[14] ; et de nombreuses terrines en poterie commune, à lèvre pendante et déversoir, à fond plat, dont certaines portaient une estampille sur la lèvre[15].
Un important atelier de poterie antique a été découvert à la fin des années 1950 ou en 1960-1961[15] près de Mortillon et près du pont de la D779 sur le canal[3],[16].
Au lieu-dit Talenne, sur les bords de la Loire, a lieu depuis le XIVe siècle la foire de Talenne.
Le maire sortant, Daniel Melin, a été réélu à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire, a désigné deux adjoints[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 2001 | En cours (au 28 mai 2020) |
Daniel Melin[18] | DVG | Professeur des écoles Réélu le [17] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 321 habitants[Note 4], en diminution de 0,62 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
612 | 564 | 651 | 707 | 801 | 803 | 723 | 738 | 754 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 814 | 822 | 795 | 812 | 840 | 788 | 774 | 789 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
789 | 761 | 762 | 606 | 593 | 593 | 592 | 504 | 502 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
512 | 460 | 419 | 329 | 339 | 308 | 305 | 307 | 305 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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340 | 321 | - | - | - | - | - | - | - |