Chassenard est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Chassenard
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Géographie
La commune se situe à l'extrémité est du département de l'Allier, à la limite de la Saône-et-Loire. Elle se trouve dans les Basses Marches du Bourbonnais.
Chassenard est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Digoin, une agglomération inter-régionale regroupant 3 communes[6] et 9 956 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (70,2%), zones agricoles hétérogènes (12,8%), eaux continentales[Note 3] (8%), zones urbanisées (4,2%), forêts (2,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Avant la Révolution française et la naissance officielle de la commune il existait deux paroisses[12]: celle de Saint-Georges au lieu dit Chassanard et celle de Saint-Denis au lieu dit de Céé. Elles dépendaient toutes deux à la province de Bourgogne et dépendait du diocèse d'Autun[13]., du bailliage de Semur-en-Brionnais.
En 1848-1849, les autorités refusèrent de satisfaire le vœu unanime du conseil municipal, qui réclamait le rattachement de la commune au canton de Digoin et, par là, au département de Saône-et-Loire[14].
En 1874 fut découverte une tombe gallo-romaine d'un important personnage probablement militaire, contenant notamment un masque de fer et des coins monétaires[15]. Cette occupation romaine est confirmée par la présence d'un reste de pont sur la Loire (pieux émergents) dont la mise en place serait comprise entre le Iersiècleav. J.-C. et le IIIesiècle[16].
Les Hospitaliers
Article connexe: Grand prieuré d'Auvergne.
Le hameau du château de Beugney au nord-ouest de la commune[Note 4] correspond à l'emplacement d'une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et de la langue d'Auvergne. La plupart des bâtiments, en particulier l'église et le château, ont été détruits en 1899[17]. Cette commanderie hospitalière fut attaquée en 1378 par le duc de Bourbon. À cette époque, on la désignait sous le nom de commanderie de Bugnois et elle formait une enclave bourguignonne en terre bourbonnaise[18].
Pour Georges Chatard, historien local et membre de la Société d'émulation du Bourbonnais, l'origine de cette commanderie provient de la dévolution des biens de l'ordre du Temple[19], bien qu'aucun document d'époque ne permette d'étayer cette assertion[Note 5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 1 028 habitants[Note 6], en augmentation de 6,97% par rapport à 2013 (Allier: −2,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
685
591
516
667
663
703
734
742
745
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
795
796
882
805
758
771
799
792
834
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
993
909
895
796
819
878
862
815
853
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
867
888
855
959
1 017
923
868
898
952
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
956
1 028
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Georges
Façade de l'église Saint-Georges
Article détaillé: Église Saint-Georges de Chassenard.
L'église Saint-Georges, classée au titre des monuments historiques. Inversée lors de la construction d’un transept et d’un nouveau chœur au début du XXesiècle, elle a conservé sa nef romane et, surtout, son exceptionnel portail redécouvert sous l’enduit en 2000, fleuron de la sculpture brionnaise du XIIesiècle: le Christ en Gloire, dans une mandorle, est entouré du tétramorphe sous une voussure ornée de pampres de vigne et de raisins[28].
Canaux
Trois canaux se rejoignent sur la commune de Chassenard, dans le «grand bassin»:
Canal latéral à la Loire
Canal latéral de Roanne à Digoin et ses trois écluses
Canal du Centre.
Autres
Château de la Croix
Stade André-Besson
Le viaduc de Digoin situé à l'est de la commune permet à la RCEA/RN79 de traverser la Loire.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Lieu-dit Château de Beugney, 46° 26′ 51″ N, 3° 57′ 37″ E.
Compte tenu que cette commanderie se situait en Bourgogne et dans le diocèse d'Autun, elle n'apparaît pas dans les comptes du bailli d'Auvergne Jean de Tri en 1293, document qui donne un état des principales commanderies du Temple et de l'Hôpital dans la région à la fin du XIIIesiècle, elle n'est pas plus citée dans les interrogatoires des templiers au cours du procès de l'ordre du Temple[20]. Le premier commandeur connu étant un hospitalier, P. Connétable en 1331. Ceci étant, les historiens modernes la considèrent comme d'origine templière. Voir Pierre-Frédéric Philippon, «Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe – XVesiècle)», dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge: des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise-Pascal, (ISBN978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p.35-44.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
A. Dumont, «La Loire bouge, les ponts restent! L'exemple du pont romain de Chassenard», La Loire et ses terroirs, automne 2009, no70, p.22-25.
A. Bertrand, «L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Bourbonnais: Commanderie de Beugnay ou Beugnet», Bulletin de la société d'émulation et des beaux-arts du Bourbonnais, t.VII, , p.254-287, 326-338, 344-354, lire en ligne sur Gallica
Voir aussi la suite de cet article dans le tome VIII, 1900, p.29-33, 50-59 de cette même publication, lire en ligne sur Gallica.
Louis Sorin de Bonne, «Attaque de la commanderie de Beugnay en 1378», Bulletin de la société d'émulation et des beaux-arts du Bourbonnais, t.VIII, no1, , p.21-22, lire en ligne sur Gallica
Georges Chatard, «L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et l'ordre des Templiers en Bourbonnais», Bulletin de la société d'émulation du Bourbonnais, vol.70, no4, , p.251-268
Alain Demurger, Le peuple templier, CNRS, , 604p. (ISBN978-2-2711-2976-5, présentation en ligne)
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