Corbas [kɔʁba] est une commune française située dans la métropole de Lyon et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Corbas | |
![]() L'hôtel de ville en 2018. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Circonscription départementale du Rhône |
Métropole | Métropole de Lyon |
Arrondissement | Lyon |
Maire Mandat |
Alain Viollet 2020-2026 |
Code postal | 69960 |
Code commune | 69273 |
Démographie | |
Gentilé | Corbasiens |
Population municipale |
11 196 hab. (2019 ![]() |
Densité | 942 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 40′ 07″ nord, 4° 54′ 10″ est |
Altitude | 210 m Min. 188 m Max. 228 m |
Superficie | 11,88 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune du pôle principal) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-corbas.fr |
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La commune se développe sur 1 190 hectares.
La commune est située en banlieue sud-est de Lyon, à 10 kilomètres de cette ville et à la limite sud de la Métropole de Lyon au périmètre de laquelle elle appartient depuis 1969. Elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Compte tenu de sa proximité avec Lyon, elle a connu une rapide urbanisation à partir des années 1960, passant du statut de village rural à celui de petite ville. Elle inaugure son premier lotissement en juin 1960 "La Villerme" dédié aux ouvriers de l'entreprise Berliet (située à Vénissieux) en présence de Paul Berliet.
Les municipalités successives ont toujours voulu préserver l'environnement agricole et naturel de Corbas, de plus en plus indispensable au fil des années et de l'urbanisation[1]. La ville s'est aussi investie dans l'embellissement de la cité, en particulier dans son effort de fleurissement, remportant une première fleur en 1993 puis trois au classement des villes fleuries.
Elle héberge la Maison d'arrêt de Lyon-Corbas.
Corbas essaie de ralentir son urbanisation depuis le début des années 1990 (une trentaine de logements nouveaux sont construits chaque année en moyenne[réf. nécessaire]) malgré toutes les difficultés pour maîtriser le plan d'urbanisme.
Vénissieux | Vénissieux Saint-Priest |
Saint-Priest |
Feyzin | ![]() |
Mions |
Saint-Symphorien-d'Ozon | Marennes | Chaponnay |
Le territoire communal n'est traversé par aucun cours d'eau.
La commune est traversée dans le sens nord - sud par la route départementale 57 de Lyon à Marennes et dans le sens est - ouest par la route départementale 301 aménagée en autoroute, qui relie l'autoroute A7 à Feyzin à l'ouest à l'autoroute A46 à l'est.
La commune est desservie par les réseaux TCL et les Cars du Rhône du SYTRAL
Corbas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (32,7 %), zones urbanisées (24,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,3 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Le nom de la commune viendrait de corbier, dérivé du mot cormier[12] et non du corbeau.
Pendant la majeure partie de son histoire, Corbas est un modeste hameau, marqué par l'activité agricole et sylvicole.
Lors de la Révolution française, il est rattaché à la commune de Marennes, jusqu'en 1860[13] où les habitants obtiennent l'indépendance de leur commune. Située en bordure de la forêt du Velin, aujourd'hui disparue, ses habitants ont probablement vécu de l'exploitation du bois et des activités connexes.
Au XIXe siècle, un paysagiste venu de Chaponost, Antoine Pitiot, fit planter des mûriers et dota la commune d'une magnanerie. Son fils, Nicolas Pitiot est le premier maire de Corbas en 1860[14]. L'autre fait marquant à cette époque, est la construction du fort de Corbas, maillon de la deuxième ceinture de forts militaires lyonnais.
Le développement de Corbas intervient principalement au tournant des années 1970. Comme toutes les communes de la plaine de Lyon, elle absorbe l'essor démographique de l'agglomération lyonnaise, essentiellement sous la forme d'habitat pavillonnaire. Le premier lotissement est construit en 1960 rue de la Villermé[14], en contrebas du petit revers de plateau où, autrefois, l'on cultivait la vigne.
La commune accueille par ailleurs une vaste zone logistique et industrielle. En 1975, intervient la fermeture des abattoirs historiques de Lyon dans le quartier de La Mouche. Cela entraîne la création, en 1977, du complexe d'abattoirs-marché à Corbas. Cette activité est renforcée par l'implantation du marché de gros de Lyon qui a déménagé du quartier Perrache en 2009[15] pour faire place au nouveau quartier de Confluence.
Jusqu'en 1967, Corbas appartenait au département de l'Isère, au sein du canton de Saint-Symphorien-d'Ozon. La commune intègre le Rhône l'année suivante.
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1860 | 1869 | Nicolas Pitiot | ||
1870 | 1871 | Jean-Baptiste Barioz | ||
1871 | 1874 | Jean Geoffray | ||
1874 | 1884 | Alfred Pitiot | ||
1884 | 1911 | Étienne Barioz | ||
1911 | 1924 | Antoine Louvier | ||
1924 | 1929 | Claude Dulaquais | ||
1929 | 1945 | Jules Pellet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | Charles Jocteur | ... | ... | |
Pierre Rivière | PS | |||
André Sardat | RPR puis UMP | |||
[18] | Thierry Butin | PS | Agriculteur | |
Jean-Claude Talbot | PS | Retraité | ||
En cours | Alain Viollet[19] | DVG[20] | Cadre commercial | |
La commune fait partie de la Métropole de Lyon, dont elle représente environ 2,23 % du territoire et 0,8 % de la population en 2018[Note 3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 11 196 habitants[Note 5], en augmentation de 2,08 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
354 | 377 | 374 | 396 | 427 | 412 | 408 | 387 | 414 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
457 | 437 | 422 | 515 | 585 | 630 | 607 | 734 | 1 362 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 208 | 3 225 | 6 375 | 8 101 | 9 259 | 9 486 | 10 621 | 11 209 | 11 196 |
Corbas est située dans l'académie de Lyon.
La commune gère trois écoles primaires publiques : Jacques-Prévert, Jean-Jaurès et Marie-Curie. Le département gère le collège René-Cassin[24].
L'association Mémoires corbasiennes a fêté en 2010 avec la ville, les écoles et les associations, le 150e anniversaire de la commune, qui s'était séparée de celle de Marennes en 1860. À cette occasion, l'association a publié un livre sur l'histoire de la commune "Corbas, du hameau à la ville". Elle organise également tout au long de l'année des visites et des conférences.
Mais le vrai grand pôle culturel de Corbas est son centre culturel municipal "Le Polaris" situé avenue de Corbetta. Il regroupe le théâtre (spectacles, expositions et projection cinéma), la médiathèque municipale, l'école municipale de musique, l'école municipale d'arts plastiques, le Point Accueil Jeune (PAJ) et un studio de danse.
L'Apeco, l'association pour la protection de l'environnement de Corbas œuvre dans des domaines très variés comme les sorties nature, des visites d'installations ayant un rapport avec l'environnement[25], des soirées-débats sur un thème précis, le suivi des enquêtes publiques sur les installations à risques ou les projets d'urbanisme, des interventions auprès des responsables et des pouvoirs publics.
Dans le domaine environnemental, son action est surtout orientée vers la sensibilisation. Elle organise des sorties découverte du patrimoine naturel de la commune[26]. D'après les comptages effectués, on trouve aussi le bruant proyé, le faucon crécerelle et des oiseaux migrateurs comme la grande aigrette, la cigogne blanche et le faucon émerillon.
Elle effectue aussi des actions d'inventaire des arbres les plus intéressants répertoriés sur la commune comme le mûrier blanc[27] lié aux magnaneries qui fonctionnaient sur la commune depuis le XIXe siècle, le chêne pédonculé, le saule blanc, le frêne, le cèdre du Liban et le pin noir.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon (située dans la Zone industrielle, au pied du château d'eau) . La ville possède une tradition industrielle dans la technologie de l'Usinage par abrasion.
En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[31].
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Les armes de la commune de Corbas se blasonnent ainsi : |
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Le logo de Corbas a été élaboré en 1992 à partir de symboles aériens évoquant la notion de bien vivre à Corbas[Note 6], et bien évidemment la vocation de base aérienne de la commune avec son terrain d'aviation. Le gros soleil ascendant dont le jaune donne une note claire à l'ensemble représente l'essor économique et la volonté de privilégier le dynamisme, de faire en sorte que chacun puisse s'épanouir et se tourner vers l'avenir.
Cette symbolisation repose sur quatre couleurs : le rouge pour l'industrie, le bleu pour l'habitat, le jaune pour le soleil et la qualité de vie, le vert pour l'environnement[33].
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