Mions[mjɔ̃s] est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Mions sont appelés les Miolands[1].
Ne doit pas être confondu avec Mons (homonymie).
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références»
En pratique: Quelles sources sont attendues? Comment ajouter mes sources?
Mions fait partie de la métropole du Grand Lyon. Située à 15 km au sud-est de Lyon, elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Elle est composée d'un relief principalement plat, bien que l'est de la commune se situe sur une petite colline.
Le nord de la ville regroupe plusieurs zones d'activités et d'industries desservies par l'A46, alors que le reste des 1 156ha de la commune est essentiellement une grande zone pavillonnaire.
Mions est une commune urbaine au sens de la grille communale de densité de l'Insee [Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de France en termes de population, après Paris [6],[7].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon [Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris) [8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (C.L.C.), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,1% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones urbanisées (32,7%), terres arables (32,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,3%), zones agricoles hétérogènes (8,6%), mines, décharges et chantiers (6,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5%) [10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820 - 1866), ainsi que la période actuelle (de 1950 à aujourd'hui) [11].
Histoire
Le territoire de l'actuelle commune était rattaché durant le Moyen-Âge à la seigneurie de Saint-Symphorien et appartenait à la famille de Méons, dont le nom s’est éteint en 1420 lors du mariage de Gabrielle de Méons avec Falques de Laigue de Chandieu (cf. Rivoire de la Batie: armorial du Dauphiné, réédition de 1970 [12]). En 1193, Narchimant de Méons est cité dans l’Obituaire de l’Église de Lyon [13]. En 1310, Alix de La Vernouze, qui avait épousé le nobliau Guillaume de Méons, rédige son testament en faveur de celui-ci. En 1331, Guicharde, femme d'Henri de Méons, est désignée avec son fils Anthelme comme héritiers de leurs oncle et grand-oncle, Messire Arrici, chevalier de Saint-Germain-en-Jarez et en 1401 Mathieu de Méons figure dans le Cartulaire des fiefs de l’Église de Lyon [14].
À la suite d’un échange de territoires entre le Dauphiné, acquis par la France en 1349, et le Comte de Savoie, le territoire de Mions devient dauphinois en 1355.
Mions a été rattaché au département du Rhône en 1967. Jusqu'alors, elle était une commune de l'Isère (arrondissement de Vienne).
Le Grand Lyon disparait le et laisse place à la nouvelle collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[15].
Économie
La ville abrite un centre logistique du Groupe SEB et un entrepôt de Logista France, présent depuis 1992.
La halle, tenant lieu de marché les mercredis et samedis matin;
La Madone;
La vierge à l'enfant (XVIIIesiècle), classée aux monuments historiques.
Château de Mions - Façade principale.
La Madone.
La halle.
La glacière
Quand la mairie faisait aussi office d'école.
L'église.
Personnalités liées à la commune
Abbé Jean-Baptiste Poidebard(ru) (1761 - 1824): ce stéphanois d’origine fût un temps curé de Mions. Il devint ingénieur-inventeur de l’empire de toutes les Russies.
André Marcadier: producteur d'automobiles sportives en kit à monter soi-même [19] dont l'atelier de production était situé à Mions entre 1963 et 1980[20].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Rhône.
Administration municipale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Trivier Perret
Jean-François Perret
Émile Merle
Clément Poulet
Auguste Sertelon
Marius Rambaud
Amédée Quinon
Alfred Fournier
Paul Mouyon
Joseph Sibuet
CIR puis PS
Conseiller général du canton de Saint-Symphorien-d'Ozon (1968 → 1988) Vice-président du conseil général du Rhône
Évaluateur des Domaines Vice-président du Grand Lyon (1995 → 2001) Élu à la suite d'une élection municipale partielle
Paul Serres
PS
Instituteur puis directeur d'école
En cours
Claude Cohen
UMP-LR
Retraité Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.
Cadre de vie
La maison des arts.
Centre culturel Jean Moulin
Résidence pour seniors
Cinéma "Ciné'Mions"
Collège Martin Luther-King
Commerces: boulangeries, traiteur, pharmacies, presses, opticiens, magasin bio, pressing, restaurants, deux marchés par semaine sous la halle, etc …
École de musique (AMMi - Association Musicale de Mions)
Gendarmerie
Groupes scolaires: Germain Fumeux, Joliot-Curie, Louis Pasteur et Joseph Sibuet.
Halte-garderie
Jardin de l'équilibriste, du nom de la sculpture "L'équilibriste" de Josef Ciesla, à l'entrée du centre culturel et de la médiathèque
Lignes de transport en commun du réseau TCL: vers la gare de Vénissieux via Saint-Priest, vers la gare de Vénissieux et vers Lyon Part Dieu ou Saint-Jean-de-Bournay (tarification Transisère)
Le comité des fêtes C'fêtes Mions organise entre-autres chaque année le bal du , la fête de la musique au parc Monod, ou encore la fête médiévale de Mions.
Ciné'Mions propose des conférences en complément des séances de cinéma et participe régulièrement au Festival Lumière.
La médiathèque Jacques Prévert propose des animations grand public (animations numériques, heures du conte, rencontres d'auteurs, etc ...).
Festi'Gones est un festival annuel organisé par le centre culturel Jean-Moulin se déroulant pendant les vacances scolaires d'hiver (entre février et mars). Sa programmation se compose de spectacles, de concerts, de projections de films d'animation, ainsi que des ateliers en rapport avec la thématique choisie chaque année.
Manifestations sportives
Tournoi international de judo se déroule dans le courant du mois d'avril. C'est une compétition internationale pour les trois catégories d'âge poussin, benjamin et minimes. Le tournoi est organisé et géré par l'Amicale Laïque de Mions (A.L.M.) section judo[23].
En 2014, la ville de Mions met en place un Office Municipal des Sports (O.M.S.), afin de fédérer toutes les associations sportives miolandes autour d'un pôle central. En 2015, l'O.M.S. organise pour la première fois le Parcours du cœur[24], une opération de sensibilisation à la santé et au sport. La même année, l'office organise un trail: le Mions Trail[25].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 13 707 habitants[Note 4], en augmentation de 9,79% par rapport à 2013 (Rhône: +5,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
520
602
611
724
776
821
836
877
891
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
911
926
935
905
879
900
850
810
805
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
772
741
748
752
796
856
849
828
1 040
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 867
2 848
5 081
6 044
9 145
10 283
11 280
11 943
13 244
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
13 707
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Voir aussi
Communes du Rhône
Tramways de l'Ouest du Dauphiné
Bibliographie
Thierry Giraud, Mions et la Révolution, in Mions, notre commune, bulletin municipal, déc. 1989, p.27-28.
Association Mémoire Miolande,De Metono à la ville actuelle: onze siècles d’histoire. Ed. ville de Mions, 2007, 283 p.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Gustave de Auteur du texte Rivoire de La Bâtie, L'armorial de Dauphiné: contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles & notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant jusqu'à nos jours les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, / par G. de Rivoire de La Bâtie,..., (lire en ligne)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии