Connerré est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 2 952 habitants[Note 1] (les « Connerréens »).
Connerré | |
![]() L'église Saint-Symphorien. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Gesnois Bilurien |
Maire Mandat |
Arnaud Mongella 2020-2026 |
Code postal | 72160 |
Code commune | 72090 |
Démographie | |
Gentilé | Conneréen |
Population municipale |
2 952 hab. (2019 ![]() |
Densité | 178 hab./km2 |
Population agglomération |
3 993 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 39″ nord, 0° 29′ 43″ est |
Altitude | Min. 60 m Max. 145 m |
Superficie | 16,60 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Connerré (ville-centre) |
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Savigné-l'Évêque |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.connerre.fr |
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.
Connerré se trouve dans la région naturelle du Perche. Elle est située à 25 kilomètres à l'est du Mans, à 19 kilomètres au sud-ouest de La Ferté-Bernard sur l'ex-nationale 23 la reliant à Paris à 160 kilomètres. L'autoroute A11 passe au nord de la commune.
La commune est desservie par la gare de Connerré - Beillé à 1,5 kilomètre du centre-bourg. La fin de la LGV Atlantique est actuellement située sur la commune.
La ville est traversée par l'Huisne et le Dué.
Lombron, La Chapelle-Saint-Rémy | Beillé | |
Montfort-le-Gesnois | ![]() |
Duneau |
Soulitré | Nuillé-le-Jalais | Thorigné-sur-Dué |
Connerré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Connerré, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 3 993 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), terres arables (19,3 %), zones urbanisées (12,3 %), forêts (12,1 %), eaux continentales[Note 4] (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Dès l'époque romaine, la localité est traversée par une voie reliant Le Mans à Chartres. Le bourg et l'église sont assis sur une immense nécropole mérovingienne dont de vastes cimetières ont été plusieurs fois mis au jour.
Ainsi, en 1803, lors de fouilles accidentelles à l'emplacement de l'ancienne chapelle Sainte-Anne, environ quarante tombeaux mérovingiens sont découverts.
En 1407, Charles VI, qui avait acquis la terre de Connerré de Bouchard de Courtremblay, en fait don au chapitre de Saint-Julien du Mans. Le bourg a conservé près de l'église quelques vestiges de son ancienne enceinte. Construite au XVIe siècle à la suite d'une autorisation accordée par une lettre d'Henri III datée d'août 1578, elle a permis à la localité d'obtenir le titre de ville. Son érection a pour but principal de protéger l'activité marchande.
Le 21 avril 1731, la ville est en partie ravagée par un incendie qui détruit deux églises et cent-trente-trois maisons. Sa situation géographique en fait un lieu d'étape et de commerce.
Le 25 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eut lieu l'affaire de Connerré où furent engagés les Francs-tireurs de Pont-l'Abbé.
Aujourd'hui, la commune est traversée par la route de Paris. Sa vocation commerciale connaît son apogée au XXe siècle. Ainsi, aux alentours des années 1920, c'est une commune très industrielle, où sont exploitées notamment trois tanneries, deux usines de toile mécanique et une poterie.
C'est en effet dès le début du XXe siècle qu'elle devient le centre de la poterie sarthoise. L'installation de potiers est certainement favorisée par l'installation du chemin de fer en 1854.
C'est également en ce début de XXe siècle qu'Albert Lhuissier achète un petit commerce qu'il transforme en charcuterie. Il va très vite, par son sens des affaires, faire de la commune la capitale des rillettes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | Michel Beaufils[12] | DVG | Imprimeur, conseiller général du canton de Montfort-le-Gesnois (1961 → 1985) | |
René Blanchard | Retraité | |||
Suzanne Jalinier | PS | Principale du collège retraitée | ||
[13] | mai 2020 | Christophe Chaudun[14] | PS | Professeur de collège, conseiller général du canton de Montfort-le-Gesnois (2011 → 2015), conseiller départemental du canton de Savigné-l'Évêque (2015 → ), président de la CC du Pays des Brières et du Gesnois (2014 → 2016), président du Gesnois Bilurien (2017 → ) |
mai 2020[15] | En cours | Arnaud Mongella | SE | Formateur et enseignant |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 2 952 habitants[Note 5], en augmentation de 2,68 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 430 | 1 319 | 1 307 | 1 438 | 1 500 | 1 611 | 1 695 | 1 775 | 1 868 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 904 | 1 919 | 2 005 | 2 207 | 2 227 | 2 346 | 2 360 | 2 373 | 2 323 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 250 | 2 261 | 2 232 | 2 081 | 2 124 | 2 150 | 2 240 | 2 272 | 2 163 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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2 425 | 2 383 | 2 523 | 2 635 | 2 545 | 2 590 | 2 837 | 2 872 | 2 861 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 902 | 2 952 | - | - | - | - | - | - | - |
La ville de Connerré s'enrichit d'industries essentiellement alimentaires.
S'y trouvent notamment :
Chaque dernier samedi du mois d'août se déroule à Connerré le festival Les Troubles Villes qui réunit des artistes de rue, de théâtre, des musiciens, du cirque, etc.
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Blason | D'azur semé de fleur de lys d'or aux trois clefs d'argent, les deux du chef adossées brochant sur le tout [22]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |