Condé-sur-Vesgre [kɔ̃de syʁ vɛɡʁ] Écouter est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
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Condé-sur-Vesgre | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Mantes-la-Jolie |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Houdanais |
Maire Mandat |
Josette Jean 2020-2026 |
Code postal | 78113 |
Code commune | 78171 |
Démographie | |
Gentilé | Condéens Condéennes |
Population municipale |
1 238 hab. (2019 ![]() |
Densité | 116 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 31″ nord, 1° 39′ 39″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 175 m |
Superficie | 10,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bonnières-sur-Seine |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Condé-sur-Vesgre.fr |
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La commune de Condé-sur-Vesgre est située dans l'ouest médian du département, en limite ouest du massif forestier de Rambouillet, à l'est d'une plaine légèrement vallonnée et boisée qui confine le nord de la plaine de Beauce, le Pays houdanais.
La commune est arrosée par la Vesgre, petite rivière affluente de l'Eure, qui coule selon un axe sud-nord, et reçoit juste au nord de la limite communale un petit ruisseau affluent sur sa droite.
Bourdonné | Gambaiseuil | |
Boutigny-Prouais (Eure-et-Loir) |
![]() |
Saint-Léger-en-Yvelines |
Grandchamp | Adainville | La Boissière-École |
La gare SNCF la plus proche est la gare de Houdan à neuf kilomètres au nord.
La commune est desservie par les lignes Express 60 et Houdan de l'établissement Transdev de Houdan et par la ligne 15 de l'établissement Transdev de Rambouillet.
Condé-sur-Vesgre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 88,58 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 5,55 % d'espaces ouverts artificialisés et 5,86 % d'espaces construits artificialisés[6].
Le nom de la commune, attesté sous les formes Condatum, Condato en 768[7],[8] ou 771[9], condedum[9], Condeium vers 1272 [10], condetum vers 1480[10],[9], Condé la poterie au XVIIIe siècle[11], Condé en 1793[12], Condé-sur-Vesgre en 1801[12].
Tous les noms de lieux issus du gaulois condate « confluent », et ils sont nombreux en Île-de-France, désignent des endroits situés près d'un confluent.(...). Avec Condé-sur-Vesgre, bien mentionné Condatum en 768, surgit cependant une difficulté: il n'y a pas là de confluent avec la Vesgre. Mais qu'en était-il jadis ? Tant de petits cours d'eau se sont asséchés à la suite de défrichements et d'urbanisation[8].
Bien qu'il n'y ait pas de confluent entre deux rivières distinctes, il est important de constater que six rus viennent se jeter de façon directe ou indirecte dans la Vesgre à proximité de Condé-sur-Vesgre.
Avant l'époque romaine, 1200-1400 av. J.-C., la région est habitée de peuplades carnutes. Une tribu gauloise est vraisemblablement établie autour de la butte du Pinson située à l'ouest du village où un tumulus a été découvert au XIXe siècle. Ce tumulus aurait été surmonté au Moyen Âge d'une motte castrale (fortification de terre et de bois). Le parcellaire étrange qui subsiste aux alentours de la motte de la butte de Montpinçon (Mont-Pinçon, « Pincione Monte »[13]) attesterait qu'il était le centre d'un habitat aujourd'hui déserté.
Le territoire de Condé est traversé par la voie romaine qui reliait autrefois Lutèce à Dreux et dont on voit trace à la Croix Vilpert près de Saint-Léger.
En 557, Saint Germain, évêque de Paris, catéchise les habitants de la forêt d'Yveline. L'église lui sera consacrée, il deviendra le saint patron de Condé. En 768, Pépin le Bref cède entre autres domaines[13], Condé « Condato » à l'abbaye de Saint-Denis. À l'époque carolingienne, une partie de Condé appartient au comté de Madrie. En 1168, Louis VII fait don aux moines de biens situés à Poulampont et au Planet pour encourager la création d'un nouveau monastère. Ils bâtissent la Christinière qui deviendra plus tard dépendance royale. En 1231, la Chesnaye était dépendance du manoir du Planet. En 1248, les seigneuries de Condé, de Montpinçon, du Breuil et de la Charmoye sont rattachées à la châtellenie de Gambais. En 1317, et jusqu'à la Révolution, Condé passera sous l'administration du comté de Montfort.
Condé-sur-Vesgre est, à partir de 1832, le lieu d'une importante tentative de mise en pratique de l'idée de phalanstère de Charles Fourier. Ce projet, désigné à présent sous le nom de La Colonie, fonctionne toujours suivant les règles de « ménage sociétaire » établies par les associés en 1850. Elle réunit de nos jours une douzaine de familles, pour la plupart les mêmes que lors du contrat de ménage sociétaire de 1850.
Le 1er octobre 1870, durant la guerre franco-prussienne, une patrouille du 16e hussards de Schleswig-Holstein tentait de se mettre en communication avec le général de Rheinbaben. Entre Saint-Léger-en-Yvelines et Condé-sur-Vesgre, au lieudit les Pins-du-Phalanstère, elle tomba dans une embuscade (l'embuscade des Pins-du-Phalanstère) dressée par des gardes nationaux des communes voisines et des francs-tireurs de Saint-Léger, et elle eut deux cavaliers tués et cinq blessés.
Dans ce pays, couvert de forêts, les paysans s'étaient organisés pour inquiéter l'ennemi, et chaque jour ses fourrageurs étaient reçus à coups de fusil.
Pour mettre fin à cette résistance, le duc de Mecklembourg donna l'ordre à un bataillon du 11e régiment d'infanterie bavarois, sous le commandement du général von der Tann, de faire une battue dans la forêt. Dans la matinée du 2 octobre, les Bavarois cernèrent la commune de Poigny-la-Forêt et se mirent en devoir de fouiller les bois.
Aux abords de l'étang de la Cerisaie, ils égorgèrent froidement deux bergers dans la hutte desquels ils avaient trouvé un vieux fusil, puis ils les suspendirent par les pieds aux arbres de la route, le corps labouré de coups de sabre et les entrailles pendantes.
A Saint-Léger-en-Yvelines, pour venger les pertes essuyées la veille par les hussards, ils pendirent le maire, monsieur Jouanne, par son écharpe à la porte de sa mairie, fusillèrent un garde national et emmenèrent 16 habitants comme otages. Deux de ces malheureux, effrayés, essayent de fuir ; ils sont impitoyablement massacrés[14],[15].
Appelée autrefois Condé-en-Pincerais.
Le Grand Raid[16]. Partis le 26 juillet 1967 du Cap Nord à bord de voitures anciennes sorties du musée de l'automobile de Vatan, une Renault 1907 et une Delaunay-Belleville 1910. Pierre Tairraz, Olivier Turcat, André Guignard et Pierre François Degeorges gagnent Paris, après un voyage de 15 000 km, par Helsinski, Moscou, le Caucase, la Turquie, les Balkans, l'Italie, la France en passant par Condé-sur-Vesgre qu'il atteignent le 7 octobre. « A la sortie de Rambouillet, une escorte de voitures décorées de drapeaux nous prend en charge pour nous accompagner jusqu'à Condé. Le village est pavoisé. Des banderoles à la gloire des mousquetaires sont tendues en travers de la rue; c'est dans une ambiance de fête que nous arrivons. Accueil spontané et direct c'est-à-dire un accueil vrai. Tout le monde exprime sa joie »
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | 1792 | Mauduit | ||
1792 | 1795 | Jean Alexandre Clair Arnaud De Clumanc | Curé de condé | |
1795 | 1796 | Louis Gilles | ||
1796 | 1797 | Louis Hubert | ||
1797 | 1799 | Charles Hubert | ||
1800 | 1806 | Jean Alexandre Clair Arnaud De Clumanc | ||
1806 | 1806 | Jacques Portas | ||
1807 | 1813 | Pierre Gohard | ||
1813 | 1817 | Jean Brehant | ||
1818 | 1831 | Louis Bailly | ||
1831 | 1837 | N... Rousseau | ||
1838 | 1851 | Joseph Devay | ||
1851 | 1858 | Noël Martin | ||
1858 | 1860 | Jean Baptiste Leveau | ||
1860 | 1865 | N... Gohard | ||
1866 | 1879 | Jacques Martin Dagron | ||
1880 | 1888 | Jules Langevin | ||
1888 | 1908 | Noël Ange Fosse | ||
1908 | 1913 | Albert Aulet | ||
1913 | 1920 | Aristide Gohard | ||
1920 | 1925 | Edmond Guillin | ||
1925 | 1929 | Fertullien Fosse | ||
1929 | 1954 | Edouard Lahaye | ||
1954 | 1976 | Emile Ramat | ||
1976 | 1991 | André Fricker | ||
1991 | 2001 | Bernard Junk | ||
2001 | En cours | Josette Jean | DVD | Retraitée, conseillère départementale |
La commune de Condé-sur-Vesgre appartient au canton de Bonnières-sur-Seine et est rattachée à la communauté de communes du pays Houdanais.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Sur le plan judiciaire, Condé-sur-Vesgre fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[17],[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 1 238 habitants[Note 4], en augmentation de 7 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
280 | 308 | 342 | 422 | 369 | 415 | 389 | 433 | 441 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
438 | 421 | 451 | 441 | 425 | 423 | 417 | 402 | 405 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
401 | 415 | 346 | 305 | 301 | 251 | 254 | 284 | 239 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
258 | 261 | 405 | 525 | 828 | 1 038 | 1 036 | 1 039 | 1 139 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 155 | 1 238 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 612 hommes pour 610 femmes, soit un taux de 50,08 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,2 |
3,8 | 75-89 ans | 6,2 |
14,1 | 60-74 ans | 15,8 |
26,7 | 45-59 ans | 22,8 |
18,8 | 30-44 ans | 21,6 |
13,8 | 15-29 ans | 11,2 |
21,9 | 0-14 ans | 22,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune de Condé-sur-Vesgre possède une école primaire située à côté de la mairie. Elle complète les classes primaires avec l'école primaire d'Adainville et les classes maternelles avec l'école maternelle de Bourdonné.
La commune de Condé-sur-Vesgre possède son club de football nommé la Vesgre AS Football. Le club s'entraine sur le stade communal de Condé-sur-Vesgre situé à côté de la salle polyvalente. L'accès au stade est désormais interdit au public en dehors des horaires d'entrainements et de rencontres. La VASF évolue dans le championnat départemental des Yvelines.
Les ressources économiques de la commune sont essentiellement rurales.
Une fabrique de faïence est fondée à Condé en 1654. Au XVIIIe siècle, la fabrication des poteries est florissante, le village est appelé Condé la poterie. Dans la plaine aqueuse de la Christinière, on trouve une argile blanche qu'au XIXe siècle on a essayé d'utiliser pour faire de la porcelaine.
Fin XIXe, début XXe siècle, fabrication de balais à Poulampont.
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Blason | Palé d'or et de sinople; au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or; à la barre ondée d'argent, chargée d'un' crosse de pourpre, brochant sur le tout et accompagnée d'une amphore de sable brochant en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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