Colombiers[ko.lɔ̃.bje] (en occitanColombièrs[ku.lun.'βjɛs]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi et par deux autres cours d'eau.
Colombiers est une commune rurale qui compte 2 684 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Colombiers et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Colombiérains ou Colombiéraines.
Géographie
Colombiers se situe dans l'Hérault entre Narbonne et Béziers au pied de l'ancien oppidum antique d'Ensérune et dans un méandre du Canal du Midi.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 14,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lespignan», sur la commune de Lespignan, mise en service en 1989[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,3°C et la hauteur de précipitations de 620,7 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 46 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[10], à 15,4°C pour 1981-2010[11], puis à 15,8°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Urbanisme
Typologie
Colombiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Colombiers, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 484 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (50,8%), terres arables (17%), zones agricoles hétérogènes (14,3%), zones urbanisées (11,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Colombiers est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997, 2003 et 2019[21],[19].
Colombiers est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 044 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 044 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Histoire
Le village est issu de l'installation d'une partie des habitants de l'oppidum d'Ensérune dans la plaine. Colombiers est traversé par la voie domitienne.
Au XVIesiècle, la seigneurie de Colombiers appartient à Michel de Montmeton de Corneillan. Par sa veuve, elle passe par le remariage de celle-ci avec Pierre Dax de La Serpent, à la branche de La Serpent de la Famille Dax, une très ancienne famille originaire de Carcassonne[26] qui donna plusieurs consuls de la Cité au Moyen Âge et resta présente en Haute vallée de l'Aude, où elle possédait de nombreuses seigneuries, notamment à Axat, jusqu'à l'orée du XXesiècle. Cette famille est celle des seigneurs d'Axat, d'Artigues (Aude), de Cailla, Le Clat, La Serpent, Leuc, Trèbes et autres places. Le plus connu des seigneurs de Colombiers (dit alors Colombiés), fut au XVIIesiècle Paul Dax, écuyer, sgr de Colombiers, de Ressan et autres places, maréchal des camps et armées du roi en 1632 et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII le 5 mai 1634[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33],[34].
En 1709, la paroisse de Colombiers est aussi connue sous le toponyme de Coulombiez[35]. Puis en 1736, le nouveau compoix du lieu lui donne le nom de « Coulombiès » dont Messire François de Sarret, évêque d'Aire et demoiselle Françoise de Sarret, frère et sœur, sont tous deux seigneurs des terres de Gaujac, Clairac, Coulombiès et autres places[36].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971
avril 1979
Jules Barbe
MRG
Décédé en fonction
mai 1979
mars 2014
Michel Barbe
SE
Maire honoraire Vice-président de la CC La Domitienne (? → 2014)
mars 2014
En cours (au 19 janvier 2021)
Alain Caralp
PS
Professeur d'éducation physique, 1er adjoint (1995 → 2014) Président de la CC La Domitienne[37] (2013 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 2 684 habitants[Note 7], en augmentation de 14,65% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
221
282
357
390
471
489
515
535
575
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
612
698
716
715
840
840
862
1 013
1 053
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 112
1 009
1 050
1 104
1 094
1 108
1 058
955
901
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
863
969
905
1 095
1 647
2 065
2 296
2 383
2 353
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 345
2 684
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 131 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 539 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 360 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 48% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 519 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7% d'actifs (65,8% ayant un emploi et 9,9% de chômeurs) et 24,3% d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 343 emplois en 2018, contre 1 246 en 2013 et 927 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 010, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2%[I 13].
Sur ces 1 010 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 273 travaillent dans la commune, soit 27% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2% les transports en commun, 7,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
408 établissements[Note 11] sont implantés à Colombiers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
408
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
31
7,6%
(6,7%)
Construction
49
12%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
138
33,8%
(28%)
Information et communication
3
0,7%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
15
3,7%
(3,2%)
Activités immobilières
13
3,2%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
49
12%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
81
19,9%
(14,2%)
Autres activités de services
29
7,1%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,8 % du nombre total d'établissements de la commune (138 sur les 408 entreprises implantées à Colombiers), contre 28% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42]:
Le Fournil Bitterrois, fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (10 534 k€)
Clinique Du Docteur Causse SA, activités hospitalières (9 106 k€)
Promen, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (8 152 k€)
Karaer Carrelage, travaux de revêtement des sols et des murs (4 419 k€)
Ce village viticole est désormais un pôle industriel et commercial important entre Narbonne et Béziers avec une zone d'activités commerciales de 31 hectares[Note 13].
Agriculture
La commune est dans la «Plaine viticole», une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 38 en 2000 puis à 35 en 2010[45] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[46],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 466 ha en 1988 à 180 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 9 ha[45].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'étang de Montady[47]: (Classé depuis 1974), aujourd'hui partagé entre les communes de Colombiers et de Montady, est une cuvette naturelle qui couvre plus de 400 hectares. Il est asséché au XIIIesiècle, entre 1248 et 1268, par les seigneurs de Montady et de Colombiers. Chaque rayon est un drain qui conduit l'eau de la périphérie au centre vers un fossé circulaire, le redondèl[Note 17]. Du centre part le fossé principal, la grande maïre[Note 18], construit à contre pente, qui évacue toutes les eaux. Le fossé se prolonge sous la colline de l'oppidum d'Ensérune par un aqueduc souterrain de 1 364 mètres de long, puis, de nouveau à ciel ouvert, il atteint les anciens étangs de Poilhes et de Capestang[48],[49];
Le port fluvial, l'un des rares encore en service sur le canal du Midi;
Le château de Colombiers (dont on trouve trace dès le XIIème siècle), et ses caves historiques, sous le château, hébergeant deux cuves à carreaux vernissés.
Clinique Jean-Causse, spécialisée dans la chirurgie ORL et plus spécifiquement en otologie;
L'église Saint-Sylvestre-et-Sainte-Colombe, restaurée aux XIXeetXXesiècles comprenant un autel wisigothique;
L'oppidum d'Ensérune, site archéologique comprenant les vestiges d'un village antique;
La cave du château, d'une surface de 1 000 m2, renommée pour sa charpente inspirée du carénage d'un bateau renversé effectuée par les compagnons charpentiers du tour de France.
Personnalités liées à la commune
La famille Dax, originaire de Carcassonne, fut liée à Colombiers depuis le XVIesiècle, lorsque ses représentants devinrent seigneur de Colombiers. Parmi eux s'est notamment distingué Paul Dax, écuyer, sgr de Colombiers, de Ressan et autres places, né au château de La Serpent le , capitaine d'une compagnie au régiment du marquis des Fosses, maréchal des camps et armées du roi en 1632, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII le 5 mai 1634, il reçut de Henri II de Bourbon, prince de Condé un certificat constatant qu'il avait servi pendant toute la campagne en qualité de gentilhomme volontaire, exempté par M. de Malherbe (Jean-Baptiste de Balthazard, seigneur de Malherbe) intendant de justice, police et finances de Languedoc lui et les siens du service du ban et arrière ban en raison de ses services en 1647, il avait épousé Gloriande de Genibrousse Montbrun fille de Jacques et de Claire de Roquefort, décédé à Béziers le date 14 novembre 1661[27],[50],[29],[30],[31],[32],[34].
Auguste Fabregatné le à Colombiers et décédé le . Joueur de rugby, il a été finaliste du championnat de France de rugby avec le Stade Olympien des Étudiants de Toulouse en 1903 et avec le Stade Toulousain en 1909 (capitaine de l'équipe). Il jouait trois-quarts centre (1,71 m). Clubs: Stade Olympien des Étudiants de Toulouse, Stade Toulousain, Montpellier, Captieux[réf.nécessaire].
Auguste Cavaillé né en 1858 et décédé en 1951 à Colombiers, mécène, propriétaire terrien, fondateur de la chorale Sainte-Cécile et de l'Orphéon de Colombiers.
Louis Cavaillé né en 1881 et décédé en 1970 à Colombiers, médecin réputé dans la région, homme de lettres, organiste de Colombiers durant 75 ans, chevalier de la Légion d'Honneur, chevalier de l'ordre national du Mérite, combattant de la Première Guerre mondiale[51].
Paul Martin né en 1877 à Saint-Brieuc et décédé en 1955 à Colombiers, capitaine au 130e Régiment d'Infanterie, officier de la Légion d'honneur[51].
Héraldique
Blason
De gueules à une tour couverte couverte d'or, maçonnée et ouverte de sable, mouvant à senestre d'une champagne crénelée d'argent, aussi maçonnée de sable, accostée de deux colombes volantes affrontées d'argent, au franc canton cousu de sable chargé d'une colombe essorante aussi d'argent, au comble d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Détails
Armes parlantes. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
La ville de Colombiers dispose d'un club de football amateur, l'US Colombiers Nissan Montady fondée en 1998[53]. En 2019, le club portant le nom d’Union Sportive Colombiers Nissan Méditerranée (USCNM Via Domitia) change de nom, pour: Union Sportive Colombiers Nissan Montady, avec l'arrivée d'un troisième village: Enserune et ses infrastructures[54],[55]. Ce club évolue au niveau District (départemental)[réf.nécessaire].
Rugby
La ville de Colombiers dispose d'une équipe de rugby amateur l'USNC, entente de deux villages: Colombiers et Nissan-lez-Enserune. Ce club évolue en 1resérie.
La ville de Colombiers dispose d'une école de rugby, Les Coteaux d'Ensérune, qui regroupe quatre villages: Colombiers, Nissan-lez-Ensérune, Montady et Maureilhan.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Communauté de communes "la Domitienne"
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
En occitan désigne un canal de recueillement des eaux.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Francis Poudou, Opération Vilatge al País, Communauté de Communes du Canton d'Axat, Narbonne, , 340p., pp. 209-222.
Jean Luc Chaumeil, Jacques Rivière, L'alphabet solaire: introduction à la langue universelle, avec des textes inédits de l'abbé Boudet, Éditions du Borrégo, 1985, p.382-383
Claude Motte, Paroisses et communes de France - Dictionnaire d'histoire administrative et démographique - Hérault, Paris, Éditions du centre national de la recherche scientifique, , 490p. (ISBN2-222-04293-3), p.188.
Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN1264-5354), p. 39.
Michel Laissac, Colombiers: 2000 ans d'histoire, Cazouls-les-Béziers (Hérault), Éd. du Mont, , 302p.
Laetitia Lignon, Colombiers, mon village: monographie d'un petit village de l'Hérault, Paris, L. Lignon, , 111p.
Université du Tiers Temps de Montpellier, La poste aux chevaux: dans le département de l'Hérault, tout au long du grand chemin, Montpellier, Université du Tiers Temps, , 21p.
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Colombiers (1668-1888) [0,26 ml]. Cote: 81 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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