Coimères (Coimèras en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Commune du Sud de la Gironde située au centre du triangle Langon-Bazas-Auros, sur le tracé de l'autoroute A65. Le point culminant est à 124 mètres au lieu-dit Chaloupin et le point le plus bas est à 40 mètres à la formation du Grusson: au confluent du ruisseau de Coimères (issu de La Hountique et Bartouquet) et du ruisseau du Tin.
Elle se trouve à 52 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 8,5 km au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à 8 km à l'ouest d'Auros, chef-lieu de canton[2].
Les communes limitrophes sont Saint-Pierre-de-Mons au nord, Brannens au nord-est, Brouqueyran au sud-est, Cazats au sud, Mazères à l'ouest et Langon au nord-ouest.
Le territoire communal est bordé sur sa limite ouest par la route départementale D932 qui mène à Langon vers le nord et à Bazas vers le sud; le bourg proprement dit est traversé par la route départementale D125 qui permet de rejoindre cette D932 vers l'ouest et Brouqueyran vers l'est.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de 03Langon qui se situe à 8 km vers le nord.
L'accès Bazas le plus proche à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 8 km vers le sud-sud-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle de Langon sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine et qui se trouve à 8,5 km vers le nord.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauternes», sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 52 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[13], à 13,8°C pour 1981-2010[14], puis à 14,2°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Coimères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,6%), zones agricoles hétérogènes (17,1%), prairies (14,8%), cultures permanentes (8,5%), zones urbanisées (4,5%), terres arables (3,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Coimères est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 1999 et 2009[24],[22].
Coimères est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[25]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[26],[27].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coimères.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 434 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 434 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Histoire
En 1651, pendant la Fronde, la Guyenne se soulève contre le pouvoir royal. Le marquis de Galapian poursuit les Langonnais réfugiés à Brouqueyran et Coymères et ravage l'antique château du Mirail et le castel de Latour appartenant à la vieille famille de Laroque[30].
À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Coimères forme la commune de Coimères[31].
Première Guerre mondiale: Coimères perd quatorze jeunes à la guerre[32].
Seconde Guerre mondiale: Coimères est poste frontière avant la ligne de démarcation[33].
1983: un jeune casque bleu volontaire meurt dans l'attentat du Drakkar au Liban[34].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Début de la liste des maires (de 1790 à 1947)
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1791
Charles Ferrand
1791
1794
Pierre Latrille
1794
1799
Guillaume Tarride
1799
1800
Jean Lassus
1800
1821
Jean Marès
1821
1837
Barthélemy Tarride
1837
1848
M. Bergoeing
1848
1858
Jean Tarride
1858
1863
Pierre Latrille
1863
1870
Jean Bourcié
1870
1870
Jean Barbe
1870
1871
Pierre Latrille
1871
1880
Jean Dulac
1881
1903
Raymond Mothes
1903
décembre 1909 (décès)
Jean Seguès
1910
1919
Charles Coueille
1919
1945
Fernand Dubourg
1945
1947
René Tauzin
octobre 1947
1956
D'Arlot de Saint-Seaud
1956
mars 1959
René Mothes
mars 1959
mars 1971
Robert Deloubes
mars 1971
mars 2014
Jean-Jacques Lafon
SE (apparenté UMP)
boucher retraité
mars 2014
En cours
Jean-Claude Morin
SE (apparenté UMP-LR)
assureur retraité
Communauté de communes
Le 1er janvier 2014, la communauté de communes du Pays de Langon ayant été supprimée, la commune de Coimères s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 1 035 habitants[Note 7], en augmentation de 10,93% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
586
432
476
545
545
550
569
564
571
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
600
548
562
565
576
558
553
525
522
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
521
540
543
417
504
510
504
372
350
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
381
369
356
388
583
657
638
658
856
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
962
1 035
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Avec 61 habitants au km², Coimères a une densité dix fois plus faible que Langon et deux fois plus faible que la densité moyenne de la France.
Économie
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Lieux et monuments
La Moutasse ou la Mothe est un tumulus qui nous relie au passé dans sa dimension archéologique et mythologique. Situé à un km à l'est du bourg, au nord du château Laroque, c'est un tumulus ovale d'environ 70 mètres de long sur 30 de large doté à l'extrémité est d'une butte circulaire qui supportait une tour de guet en pierres. H. Ribadieu[30] et François Jouannet[39] racontent que les paysans coimériens s'armaient la nuit de pelles pour aller fouiller le sol à la recherche du trésor que les Anglais auraient enfoui lorsqu'ils quittèrent l'Aquitaine en 1453.
L'église Notre-Dame, de style roman, date du XIIesiècle et possède un chœur tréflé[40] et un portail remarquable classée monument historique en 1907[41].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 4 avril 2011. Le gentilé fourni comporte deux m: cette forme semble douteuse!
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 48,2 km pour Bordeaux, 6,9 km pour Langon et 5 km pour Auros. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 7 avril 2011.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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