Climbach est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Climbach | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Wissembourg |
Maire Mandat |
Stéphanie Kochert 2020-2026 |
Code postal | 67510 |
Code commune | 67075 |
Démographie | |
Gentilé | Climbachois [1] |
Population municipale |
429 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 05″ nord, 7° 51′ 04″ est |
Altitude | Min. 240 m Max. 529 m |
Superficie | 7,15 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Wissembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Wissembourg |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord.
Climbach est située près de Wissembourg, dans les Vosges du Nord. Le village appartient à la seigneurie des Puller de Hohenburg jusqu'en 1482, puis aux seigneurs de Sickingen jusqu'à la Révolution française. Il est situé au cœur du massif du Hochwald, dans les Vosges du Nord, à une altitude de 355 mètres.
Climbach est une bourgade montagnarde et pittoresque, ceinturée d'une belle forêt de 520 hectares. De Soultz-sous-Forêts, on y accède par le col du Pfaffenschlick. Climbach occupe 715 ha dont 277 sont propriété de la commune elle-même. Installé dans une clairière de défrichement à l'ouest du col du Pigeonnier, le village est entouré de toutes parts par la forêt qui couvre pas moins de 70 % de la surface de son ban.
L'aménagement à des fins militaires de la route de Wissembourg à Bitche au XVIIIe siècle contribue certes à sortir le village de son isolement, mais c'est au courant du XXe siècle que la situation évolue vraiment et désormais Climbach est surtout un lieu de résidence puisque plus de 70 % de la population active va travailler à Wissembourg, à Lembach et en Allemagne. Par ailleurs, la situation idyllique du village et l'existence de quelques belles maisons anciennes, datant essentiellement du XVIIIe siècle, favorisent évidemment les activités liées au tourisme et à l'hôtellerie, tant il est vrai que Climbach offre des conditions rêvées pour être lieu de villégiature et de repos.
Le village compte 505 habitants, chiffre qui n'a guère varié depuis la période de la Seconde Guerre mondiale. Si le plus populaire de ces habitants est l'ancien arbitre international Robert Wurtz[réf. nécessaire], remarquons aussi qu'Alfred Kastler, prix Nobel de physique en 1966, était d'ascendance climbachoise par sa mère Anna née Frey.
Wingen | Bobenthal ( ![]() |
Wissembourg |
Lembach | ![]() |
|
Lampertsloch | Soultz-sous-Forêts | Cleebourg |
Climbach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Wissembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74 %), prairies (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (5,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Albert Dauzat, qui ne cite pas de forme ancienne, émet l'hypothèse que le premier élément Clim- représente le germanique klein « petit » et le second -bach, le germanique bach « ruisseau », d'où le sens global de « petit ruisseau »[9].
![]() |
Les armes de Climbach se blasonnent ainsi : |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 2009 | Charles Heckel[11] | ||
mai 2009 | En cours (au 31 mai 2020) |
Stéphanie Kochert [12] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
UMP-LR puis Horizons |
Employée - conseillère départementale, députée depuis 2022 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 429 habitants[Note 3], en diminution de 14,71 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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249 | 323 | 369 | 484 | 507 | 583 | 583 | 561 | 575 |
1856 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
470 | 481 | 463 | 411 | 424 | 414 | 443 | 449 | 443 |
1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 468 | 458 | 426 | 417 | 426 | 520 | 463 | 536 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
443 | 458 | 459 | 514 | 480 | 516 | 518 | 507 | 444 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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429 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune tire son économie du tourisme.[réf. nécessaire]
Les ruines de la chapelle dominent le village. L'histoire de cette chapelle dit que ce sanctuaire chrétien aurait été construit sur un sanctuaire païen et qu'une première chapelle en bois aurait été édifiée par un ermite, Richard, à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. La réputation de sa source, dite Climbronn, pour ses propriétés curatives, fit qu'au Moyen Âge le site devint un lieu de pèlerinage. Seule la petite source qui coule au pied des vestiges du sanctuaire est restée célèbre, d'où le surnom du site : Kappelbronn, la fontaine de la chapelle.
Une deuxième chapelle, en grès rose, fut construite sur le site, un siècle plus tard, par les moines cisterciens de Pfaffenbronn. La reconstruction fut entreprise au XIVe siècle et ce sont les vestiges de cette époque qui subsistent encore aujourd'hui. Selon une autre version, ce seraient les habitants de Climbach eux-mêmes, qui, vivant sous la protection des seigneurs du Fleckenstein, auraient édifié cette chapelle en l'honneur de saint Fridolin et de la Sainte Vierge. Comme par miracle, l'arc triomphal enjambe toujours l'espace et marque le lieu.
En revanche, toutes les théories s'accordent à reconnaître qu'elle fut probablement détruite au cours de la guerre de Trente Ans par l'armée suédoise. Il semble également que c'est à cette époque que les survivants du village, qui se tenait sur les hauteurs, se sont réfugiés à Wingen et que leurs successeurs, protestants, les seigneurs du Fleckenstein étant devenus luthériens, s'établirent plus bas dans la vallée à l'emplacement du village actuel. Avec l'introduction de la Réforme dans la contrée, le pèlerinage tomba dans l'oubli et en ruine.
Les fouilles ont permis de déterminer que cette chapelle avait une nef de 11,80 m de long pour 8,20 m de large, accolée à un chœur de 7,70 m de long, à l'ouest duquel était accolé une sacristie. Seuls subsistent aujourd'hui l'arc ogival séparant l'ancienne nef du chœur et une partie des murs de la chapelle du XIVe siècle.