Châtillon-sur-Colmont est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 979 habitants[Note 1] (les Châtillonnais).
Pour les articles homonymes, voir Châtillon et Colmont (homonymie).
Châtillon-sur-Colmont | |
L'église paroissiale Saint-Martin. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Mayenne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Mayennais |
Maire Mandat |
Prosper Chauvin 2020-2026 |
Code postal | 53100 |
Code commune | 53064 |
Démographie | |
Gentilé | Châtillonnais |
Population municipale |
979 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 19″ nord, 0° 44′ 31″ ouest |
Altitude | Min. 110 m Max. 231 m |
Superficie | 39,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mayenne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gorron |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chatillonsurcolmont.free.fr |
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
La commune est au nord-ouest du Bas-Maine. Couvrant 3 962 hectares, le territoire de Châtillon-sur-Colmont est le plus étendu du canton de Gorron. Son bourg est à 11 km au sud-est de Gorron, à 12 km à l'ouest de Mayenne, à 13 km au sud-ouest d'Ambrières-les-Vallées et à 16 km à l'est d'Ernée[2].
Brecé | Brecé | Saint-Mars-sur-Colmont |
Saint-Denis-de-Gastines | ![]() |
Oisseau |
Vautorte | Placé, Saint-Georges-Buttavent | Saint-Georges-Buttavent |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mayenne », sur la commune de Mayenne, mise en service en 1948[11] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 829,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à 62 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[15], à 10,9 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[17].
Châtillon-sur-Colmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mayenne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,6 %), prairies (34,5 %), forêts (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Attestée sous la forme Castellum novum en 1199 [25].
Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».[réf. nécessaire]
Dans l'ancien presbytère du village vécurent, au début du siècle, Eugène Barbedette et Françoise Richer, deux voyants de Pontmain lors de l'apparition de la Vierge à cinq petits enfants le .
Eugène est devenu prêtre et c'est à Laval, dans son diocèse, qu'il exerça son ministère. Il mourut, curé de Châtillon-sur-Colmont, le , après y avoir vécu pendant 17 ans. Il est inhumé dans le cimetière du village, à droite du monument central.
Françoise Richer fut d'abord institutrice et devint ménagère du curé Eugène. Elle mourut le . Elle est aussi au cimetière du village, au côté d'Eugène Barbedette. Sa modeste tombe se trouve sur la gauche en entrant dans le cimetière.
La borne milliaire gallo-romaine de Launay, datant de 274-275 et autrefois placée le long de la route de Jublains à Avranches, est aujourd'hui exposée dans l'église. Châtillon-sur-Colmont se trouvait, à l'époque gauloise puis à l'époque gallo-romaine, sur le territoire des Aulerques Diablintes qui avaient pour chef-lieu Jublains.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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M. Guillou | ||||
avant 1981 | ? | Jean Sillard | ||
(avant 2001) | 2008 | Bertrand Racinais | Agriculteur | |
2008[26] | En cours | Daniel Fourreau[27] | Artisan |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 979 habitants[Note 8], en diminution de 5,59 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Châtillon-sur-Colmont a compté jusqu'à 2 655 habitants en 1861.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 010 | 2 383 | 2 368 | 2 332 | 2 504 | 2 536 | 2 544 | 2 592 | 2 573 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 602 | 2 655 | 2 526 | 2 514 | 2 546 | 2 422 | 2 303 | 2 196 | 2 126 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 053 | 2 023 | 1 915 | 1 753 | 1 738 | 1 662 | 1 620 | 1 518 | 1 513 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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1 527 | 1 378 | 1 207 | 1 086 | 1 045 | 942 | 978 | 968 | 1 029 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 040 | 979 | - | - | - | - | - | - | - |
Le circuit Maurice-Forget, en forêt de Mayenne au sud du territoire, est utilisé pour les épreuves du championnat de France de rallycross et a organisé une épreuve du championnat d'Europe en 2006.
L'Union sportive châtillonnaise fait évoluer une équipe de football en division de district[34].
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Blason | D’azur, mantelé d’argent, chargé d’une épée de gueules ; au chef bastillé de trois pièces et deux demies d’argent, chargé de trois quintefeuilles de gueules. |
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Détails | L’azur indique la présence de la Colmont, rivière qui traverse le territoire communal.
Le mantelé représente la position du bourg sur un petit mamelon. L’épée symbolise le village par l’évocation de Martin, saint patron de Châtillon-sur-Colmont. Le chef bastillé représente le château qui a donné son nom au village. Il est aux couleurs du seigneur du Plessis de Chatillon. La reprise intégrale du blason de seigneur étant formellement interdite, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments. Les ornements sont deux deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’activité agricole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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