La commune est comprise dans les limites du parc national du Mercantour. La limite du parc suit le Vallon de la Barlatte qui passe par les Gorges de Saucha Négra.
Le point culminant de la commune est la Cime de Pal qui culmine à 2 818 m. Le Mont Rougnous a une altitude de 2 673 m, la Cime de l'Aspre à 2 471 m. Le niveau minimum se trouve au pont de Panier sur le Var à 872 m.
Châteauneuf-d'Entraunes est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (41,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,4%), forêts (21,9%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Châteauneuf-d’Entraunes dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas[8].
Au XIIIesiècle est mentionné le castrum de Castro Novo. Le village est géré alors par des consuls.
Avant 1388, le Val d'Entraunes dépendait de la viguerie de Barcelonnette. Pendant six mois de l'année les routes étaient impraticables entre le Val d'Entraunes et Barcelonnette. Quand les comtes de Savoie acquirent Barcelonnette, Châteauneuf-d'Entraunes fut rattaché à la viguerie de Puget-Théniers.
La seigneurie appartient d'abord aux Glandèves puis aux Grimaldi de Beuil à la fin du XIVesiècle.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Mais ce dernier, entre les mauvais souvenirs qu'il a laissé lors de sa tentative de conquête en 1368[9] et la confusion des premières années sur la réalité de la mort de Jeanne Ire[10], ne se rallie que peu de communautés. La communauté de Roure est conquise par le parti angevin au début de la guerre (avant 1385)[11].
Annibal Grimaldi (1557-1621), comte de Beuil, a une forte volonté d'indépendance par rapport aux ducs de Savoie. Il va jouer un jeu dangereux de bascule d'alliances avec le roi de France et le roi d'Espagne. Convaincu de trahison, il est condamné à mort par le Sénat de Nice le 2 janvier 1621. Encerclé dans son château de Tourrette par une armée de 9 000 hommes, celui-ci est livré sans combat par les défenseurs. Le comte meurt étranglé par deux esclaves turcs «après avoir ouï une messe» le 9 janvier 1621.
Le village rachète alors sa liberté et le privilège sous la suzeraineté de la Couronne.
Les comtes de Beuil ne payant pas d'impôts, le duc de Savoie demanda en 1645 au village de les payer depuis 1388. Le village n'étant pas assez riche pour payer, il est alors vendu à l'abbé Collet-Papachno. Le village fit alors une transaction avec le vendeur.
Le village fut éprouvé pendant les guerres de la Ligue en 1597.
À la fin de 1792, ce sont près de 1 200 barbets qui occupent le Val d'Entraunes. Ils y font du brigandage.
Depuis le 1er janvier 2014, Châteauneuf-d'Entraunes fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de Cians Var, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 63 habitants[Note 2], en augmentation de 36,96% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
307
302
340
233
298
269
245
263
252
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
250
253
234
227
225
231
251
214
197
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
151
141
106
87
79
44
44
19
36
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
-
47
71
56
65
68
46
63
63
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Nicolas avec un intérieur baroque du XVIIesiècle est située sur la motte de l'ancien château détruit après 1597. Le clocher carré a été ajouté en 1934. Elle possède le polyptyque des Cinq Plaies du Christ qu'on peut attribuer à François Bréa[18]. Une inscription rappelle que l'œuvre a été commandée par le notaire Ginesy dans les années 1550. Elle possède aussi un tableau de la Vierge au Rosaire peint par Jean Maria d'Avignon en 1622[19].
La chapelle Saint-Joseph possède des peintures naïves.
Le hameau des Tourrès, médiéval, abandonné, garde les vestiges d'un château-donjon restauré.
Les gorges et le moulin de la Barlatte: les gorges ont été une frontière avec les états de Piémont-Savoie jusqu'en 1760. Les plus anciens écrits sur le moulin datent de 1672. Il a été en activité jusqu'en 1942.
Place du village avec la fontaine et le four à pain.
L'église Saint-Nicolas.
Retable du Christ aux cinq plaies.
La chapelle Saint-Joseph.
Cime de Pal à partir du chemin menant à la cime de l'Aspre.
Le massif du Mercantour vu depuis le village, en premier plan les barres du Cougnet et de l'Aigle.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Héraldique
D'argent au château d'azur posé sur un tertre de sinople mouvant de la pointe, sommé de deux écureuils affrontés de gueules tenant une ancre de marine du même
Voir aussi
Bibliographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Articles connexes
Entraunes - Partie «4.Histoire» pour l'histoire du Val d'Entraunes et donc de Châteauneuf d'Entraunes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Brigitte Beaujard, «Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s.», Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p.22.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии