Chemilly-sur-Yonne est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Yonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Chemilly-sur-Yonne | |
![]() | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Auxerre |
Intercommunalité | Communauté de communes Serein et Armance |
Maire Mandat |
Didier Morlé 2020-2026 |
Code postal | 89250 |
Code commune | 89096 |
Démographie | |
Population municipale |
906 hab. (2019 ![]() |
Densité | 158 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 53′ 57″ nord, 3° 33′ 45″ est |
Altitude | Min. 84 m Max. 134 m |
Superficie | 5,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Auxerre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Florentin |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Chemilly est à 12 km au nord d'Auxerre (préfecture du département de l'Yonne), en rive droite de la rivière Yonne[1] qui borde le nord-ouest de la commune sur environ 750 m (face à Chichery en rive gauche)[2].
Le bourg est traversé (sens est-ouest) par la petite route départementale D 48 qui va de l'aérodrome Auxerre-Branches (8 km au sud-ouest) à Seignelay (3 km à l'est) ; et dans le sens nord-sud par la D 80 allant de Brienon-sur-Armançon (13 km au nord) vers Monéteau (5 km au sud)[1].
Chemilly est marquée par l'Yonne, bien qu'il n'en soit riverain que sur 3/4 de kilomètre. La rivière a amené des dépôts de sable dont l'extraction a créé de nombreux plans d'eau sur le côté ouest de la commune. Ils sont particulièrement nombreux dans la pointe nord-ouest, là où la commune est limitrophe de l'Yonne. On trouve également plusieurs étangs dont l'un d'une quinzaine d'hectares, au lieu-dit le Canada à l'ouest ; et au sud-ouest un groupe d'étangs totalisant environ 22 hectares[2].
La limite ouest de la commune n'est éloignée que de 700 m au maximum de la « dérivation de Gurgy », un canal de 5 km de long qui permet aux bateaux d'éviter 9,2 km de méandres ; cette dérivation commence à 1,4 km au sud-ouest de la commune, en périphérie nord du village de Gurgy, et coule en ligne droite sur 4,9 km avant de rejoindre l'Yonne sur le territoire de Chemilly, immédiatement après sa sortie du territoire de Gurgy[2].
Le ru du Cul de la Bonde, venant de Seignelay à l'est, traverse la commune en passant au sud du bourg où il alimente les anciennes douves du château Barreau. Il passe ensuite sur Gurgy, y traverse la dérivation éponyme et rejoint l'Yonne 1 km après sa sortie du territoire de Chemilly[2].
Chemilly-sur-Yonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,2 %), eaux continentales[Note 3] (12,6 %), zones urbanisées (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), forêts (9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
L'ancien camp militaire de Chemilly, bordé sur 1,5 km à l'ouest par le canal appelé « dérivation de Gurgy »[2], est construit en 1917 par des prisonniers de guerre allemands pour stocker des munitions en arrière du front de guerre ; ainsi il est d'abord un Établissement de Réserves Générales de munitions (ERGMU). En 1920 des terrains sont réquisitionnés pour y construire en dur caserne, magasin et poudrière. En 1939 la main-d'œuvre en est augmentée, notamment par les Compagnies de Travailleurs Étrangers (CTE) - à l'époque essentiellement des réfugiés espagnols républicains ayant fui l’Espagne de Franco ; les munitions sont stockées dans les carrières de Palotte, réquisitionnées pour la circonstance. En 1979, le site devient l'Établissement du Matériel de Chemilly-sur-Yonne (ETAMAT), puis le 1er juillet 2000 le 8e RMAT (Régiment du MATériel)[10]. Le camp occupe environ 204 hectares[11], 209 ha[12] ou 220 ha[10] dont 64,8 ha sur Chemilly, 43,9 ha sur Beaumont et 96,2 ha sur Gurgy[2],[12]. Il est dissous le 6 juin 2003[10].
La commune de Gurgy s'est montrée intéressée par le rachat du terrain, mais la dépollution du site (dont le sous-sol est potentiellement dangereux avec des engins explosifs peut-être encore enterrés) est à la charge de l'acheteur et a été estimée à plus de 8 M d'euros[10],[12]. Deux projets se disputent pour la reprise du site des mains du ministère de la Défense : une ferme photovoltaïque sur tout le site, et une carrière d'extraction de sable opérée par des carriers qui à terme rempliraient d'eau les excavations et rendraient le site à la commune pour établir une base de loisirs avec plage et installations de loisirs nautiques[12]. L'appel d'offre est lancé en juillet 2016. Le mardi 21 février 2017, la préfecture rend public le nom de l'acheteur : la société « Les Sablières de Gurgy » détenue par Eurovia, filiale de Vinci (granulats pour béton)[11]. Noter que le coût de la dépollution a diminué depuis l'estimation de 8 M d'euros, à la suite d'une nouvelle loi assouplissant les conditions de vente[10] et à l'emploi prévu de nouvelles techniques[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Jean Louis Bovis | Curé de la paroisse | |
1792 | 1795 | Jean Antoine REMOND | Château La Motte, mort le 9 octobre 1805 en fonction de Président de l'assemblée communautaire du canton de Seignelay | |
1803 | 1809 | François CORBAY | demeurant au Domaine du Barrault - orthographié "Barreau" au cours du XIXe siècle | |
1811 | 1813 | Martial François Defrance | ||
1816 | 1837 | Etienne FERRAND | ||
1837 | 1840 | Charles François Xavier DODUN | Marquis d'Herbault demeurant au Château La Motte - Représentant du canton de Seignelay au Conseil d'arrondissement d'Auxerre de 1840 à 1845 | |
1840 | 1843 | Georges NAILLET | ||
1843 | 1849 | Mathieu GAILLARD | ||
1849 | 1852 | CHAVARD | ||
1852 | 1860 | Charles François Xavier DODUN | Marquis d'Herbault demeurant au Château La Motte | |
1860 | 1870 | Abel Joseph DORE | ||
1871 | 1871 | Jacques PILLIN | maire provisoire | |
1871 | 1877 | Alexandre BARBARA | ||
1877 | 1879 | Charles Auguste MATHIEU | mort en fonction le 13 janvier 1879 | |
1879 | 1881 | Claude Léonard GAILLARD | ||
1881 | 1884 | Léopold Ferdinand FERRAND | ||
1884 | 1888 | Antoine DESCHAMPS | ||
1888 | 1912 | Emile MATHIEU | ||
1912 | 1919 | Georges NAILLET | ||
1919 | 1933 | Joseph NAILLET | mort en fonction le 25 décembre 1933 | |
1934 | 1959 | Clément GAILLARD | Agriculteur | |
1959 | 1977 | Fernand CHANTEREAU | Agriculteur | |
1977 | 1983 | Robert GALLON | Directeur d'école | |
1983 | 1987 | Pierre WATTIEZ | PS | |
1987 | 1989 | Maurice GOUDET | Conducteur de travaux | |
1989 | 1993 | Robert GALLON | mort en fonction le 20 juillet 1993 | |
1993 | 2008 | Étienne MASO | Devenu maire de Terrats en 2014, mort en fonction en 2018[14]. | |
2008 | 2020 | Martine DEBREUVE[15] | DVD | Retraitée de la Fonction publique |
2020 | En cours | Didier MORLÉ |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 906 habitants[Note 4], en diminution de 5,33 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
306 | 357 | 409 | 403 | 408 | 455 | 436 | 520 | 525 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
595 | 583 | 586 | 623 | 569 | 542 | 558 | 529 | 482 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
464 | 463 | 449 | 559 | 714 | 676 | 659 | 507 | 609 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
527 | 523 | 515 | 623 | 841 | 862 | 809 | 805 | 947 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
923 | 906 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur les autres projets Wikimedia :