Chauffour-lès-Étréchy (prononcé [ʃofuʁ lɛ.z‿etʁeʃi]Écouter) est une commune française située à quarante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Chauffour (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Essonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Site privilégié au cœur des bois et des plaines de la Beauce, le village ne ressemble à aucun autre village du Sud Essonne. Bien posé sur la hauteur, au bord du plateau qui sépare la vallée de la Juine du val de la Renarde, est riche d'un sol fertile. Sur tout son territoire, on trouve de nombreux outils et instruments en silex, preuve irrécusable d'habitations anciennes.
Chauffour-lès-Étréchy est située à quarante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[2], point zéro des routes de France, vingt-cinq kilomètres au sud-ouest d'Évry[3], huit kilomètres au nord d'Étampes[4], onze kilomètres au sud-ouest d'Arpajon[5], douze kilomètres au sud-est de Dourdan[6], treize kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[7], dix-sept kilomètres au sud-ouest de Montlhéry[8], vingt-quatre kilomètres au sud-ouest de Palaiseau[9], vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[10], vingt-six kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[11].
Hydrographie
Mare Darblay.
Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface[12].
La Mare Darblay, située à l'entrée Nord du village, est bordée de saules têtards dont la forme caractéristique résulte d'un mode d'exploitation ancestral spécifique (le trognage) qui consistait en des tailles périodiques afin de fournir principalement du bois et du fourrage. Ces troncs tortueux sont favorables à des espèces cavernicoles comme les chauves-souris ou de nombreux insectes[13]. Elle contribue à la préservation de la faune et de la flore locales. Le nom Darblay est un toponyme courant dans l'Essonne et le Loiret; il désigne celui qui est originaire d'Arblay. La mare était indiquée avec l'orthographe "Mare d'Arblay" sur la Carte de l'état-major[14].
Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est situé à quatre-vingt-quinze mètres d'altitude et le point culminant à cent-cinquante-neuf mètres[15].
Dans la descente entre Chauffour-lès-Étréchy et Étréchy, à gauche, les bancs de calcaire d'Étampes (stampien) forment un abrupt, surmontant les sables de Fontainebleau qui, ici, sont blancs car protégés des infiltrations d'eau ferrugineuse par le calcaire sous-jacent. La légende raconte que les excavations des sablonnières furent des refuges pour les chrétiens aux temps des persécutions de l'époque romaine.
La commune comporte un des sites de la réserve naturelle nationale des sites géologiques de l'Essonne.
La commune compte 30 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[16].
Voies de communication et transports
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Climat
Article connexe: Climat de l'Essonne.
Chauffour-lès-Étréchy est située en Île-de-France, elle bénéficie d'un climat océanique dégradé.
Urbanisme
Typologie
Chauffour-lès-Étréchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 97,37% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 0,68% d'espaces ouverts artificialisés et 1,94% d'espaces construits artificialisés[22].
Le nom de la commune tire son origine de l'expression latineCalidus Furmus marquant l'existence d'un four à chaux. il évolua vers Chautfour au XIIIesiècle.
La préposition «lès» permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu.
La commune fut créée en 1793 sous le nom de Chofour, puis le Bulletin des lois de 1801 fit évoluer vers Chauffour, la graphie actuelle a été introduite en 1886[24].
Histoire
Les Hospitaliers
La commanderie de Chauffour des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dépendait du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran. Elle se composait au XVesiècle d'une maison du commandeur, 120 arpents de terre, la haute, moyenne et basse justice avec le cens et la dime sur tout le territoire de Chauffour et d'une partie d'Étréchy ainsi que les terres de la seigneurie de Vaucelas[25].
La dime de Chauffour avait été cédé en 1290 par les moines du couvent de Morigny[26],[27]. Mahaut de Neuviz avait vendu en juillet 1303 tout ce qu'elle possédait à Étampes mais recueilli par la commanderie de Chauffour. Il s'agissait de maisons, terres, prés, vignes et cens[28],[27].
En 1410, un donné de L'Hospital reçoit contre une redevance annuelle de 18 livres tournois un bail viager[27].
Au début du XVIesiècle la commanderie fut détruite et jamais reconstruite, les terres furent affermées à divers particuliers[27].
Politique et administration
Politique locale
La commune de Chauffour-lès-Étréchy est rattachée au canton de Dourdan, à l'arrondissement d'Étampes et à la troisième circonscription de l'Essonne.
La commune de Chauffour-lès-Étréchy est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 101 482. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[29].
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours:
Élection présidentielle de 2002: 83,53% pour Jacques Chirac (RPR), 16,47% pour Jean-Marie Le Pen (FN), 93,81% de participation[32].
Élection présidentielle de 2007: 64,77% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 35,23% pour Ségolène Royal (PS), 88,35% de participation[33].
Élection présidentielle de 2012: 51,28% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 48,72% pour François Hollande (PS), 88,12% de participation[34].
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours:
Élections législatives de 2002: 65,63% pour Geneviève Colot (UMP), 34,38% pour Yves Tavernier (PS), 68,04% de participation[35].
Élections législatives de 2007: 74,60% pour Geneviève Colot (UMP), 25,40% pour Brigitte Zins (PS), 61,54% de participation[36].
Élections législatives de 2012: 53,13% pour Geneviève Colot (UMP), 46,88% pour Michel Pouzol (PS), 64,36% de participation[37].
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores:
Élections européennes de 2004: 33,33% pour Patrick Gaubert (UMP), 29,17% pour Harlem Désir (PS), 48,04% de participation[38].
Élections européennes de 2009: 39,62% pour Michel Barnier (UMP), 16,98% pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 52,38% de participation[39].
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores:
Élections régionales de 2004: 50,00% pour Jean-François Copé (UMP), 42,11% pour Jean-Paul Huchon (PS), 76,24% de participation[40].
Élections régionales de 2010: 56,60% pour Valérie Pécresse (UMP), 43,40% pour Jean-Paul Huchon (PS), 51,35% de participation[41].
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours:
Élections cantonales de 2004: 55,56% pour Claire-Lise Campion (PS), 44,44% pour Denis Meunier (DVD), 75,25% de participation[42].
Élections cantonales de 2011: 51,92% pour Claire-Lise Campion (PS), 48,08% pour Christine Dubois (UMP), 53,70% de participation[43].
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours:
Élections municipales de 2001: données manquantes.
Élections municipales de 2008: 69 voix pour Philippe Peyrichon (?), 65 voix pour Fabien Pigeon (?), 68,57% de participation[44].
Référendums:
Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel: 60,00% pour le Oui, 40,00% pour le Non, 53,26% de participation[45].
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe: 56,63% pour le Oui, 43,37% pour le Non, 84,16% de participation[46].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2019, la commune comptait 137 habitants[Note 4], en diminution de 2,14% par rapport à 2013 (Essonne: +3,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
134
152
150
149
104
91
90
100
104
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
99
99
90
81
84
90
97
109
98
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
91
99
90
87
85
69
57
56
48
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
61
80
71
81
70
119
130
131
140
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
134
137
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9%). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1% la même année, alors qu'il est de 20,1% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 63 femmes, soit un taux de 54,01% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
5,6
75-89 ans
4,8
9,7
60-74 ans
14,5
25,0
45-59 ans
21,0
16,7
30-44 ans
27,4
16,7
15-29 ans
9,7
26,4
0-14 ans
22,6
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[51]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,2
5,2
75-89 ans
6,9
12,7
60-74 ans
13,6
20,2
45-59 ans
19,6
20
30-44 ans
20,2
19,9
15-29 ans
18,3
21,6
0-14 ans
20
Enseignement
Les élèves de Chauffour-lès-Étréchy sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune ne dispose d'aucun établissement scolaire sur son territoire.
Sports
Un terrain ouvert au public situé derrière la Mairie dispose d'une cage de football, sur lequel on trouve également des tables de pique-nique. On y accède par la rue des Templiers.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lieux de culte
La paroisse catholique de Chauffour-lès-Étréchy est rattachée au secteur pastoral de la Vallée de la Juine-Étréchy et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Jean-Baptiste[52].
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à ViàGrandParis.
Économie
Exploitations agricoles.
Emplois, revenus et niveau de vie en 2006
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
Agriculteurs
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Chauffour-lès-Étréchy
-
-
-
-
-
-
Zone d'emploi de Dourdan
0,7%
6,0%
18,9%
28,5%
26,3%
19,6%
Moyenne nationale
2,2%
6,0%
15,4%
24,6%
28,7%
23,2%
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
Les bois à l'est et au sud du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[56].
La «réserve naturelle nationale des sites géologiques de l'Essonne» protège six sites d'affleurement, de type stratotype du stampien, dont le «Coteau des Verts Galants». Cette réserve a été mise en place par l'arrêté préfectoral no96-4639 du [57].
Patrimoine architectural
Son église, consacrée à saint Jean-Baptiste, abrite une nef à chevet plat de style roman.
Personnalités liées à la commune
Jean Bille (1925-1998), artiste peintre. Auparavant à la tête d'une société de décoration en architecture d'intérieur (productions pour l'UNESCO, Parfums Christian Dior, Société Générale, Christofle...), ce "peintre contemplatif", "amoureux de la nature" (selon N. Lamothe), se consacrera à la réalisation de nombreuses œuvres dans son atelier situé Grande Rue, qui seront présentées lors d'un grand nombre d'expositions en France et à l'étranger et récompensées par de nombreux prix et médailles. Sociétaire (Salon d'Automne, Salon des Artistes Français, Salon des Indépendants, Salon Violet), il est aussi Membre du Jury dans de nombreux salons. Il est nommé peintre officiel de l’armée, titulaire (1993)[58]. Il repose au cimetière communal du village[59].
Aristide Guery (1865-1910), inspecteur d'académie. Sa sépulture à Chauffour-lès-Étréchy est ornementée de son portrait en médaillon par Mathurin Moreau[60].
Georges Courty (1875-1953), géologue, naturaliste, explorateur. Membre fondateur de la Société préhistorique française (1904). Domaines: Archéologie, préhistoire, histoire ancienne (BNF). Il s'établit au village au début du XXe siècle, attiré par le grand nombre de découvertes archéologiques réalisées dans les environs. "Je m'installai à Chauffour-lès-Etréchy afin de pouvoir plus facilement faire des reconnaissances dans les bois des alentours."[61] Il repose au cimetière communal du village[62].
Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053p. (ISBN2-84234-126-0), «Chauffour-lès-Étréchy», p.348–349
Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии