Chantenay-Saint-Imbert est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Chantenay-Saint-Imbert | |
![]() L'église de Chantenay-Saint-Imbert. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Nevers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Nivernais bourbonnais |
Maire Mandat |
Joël Dubois 2020-2026 |
Code postal | 58240 |
Code commune | 58057 |
Démographie | |
Population municipale |
1 152 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 44′ 01″ nord, 3° 11′ 05″ est |
Altitude | Min. 182 m Max. 262 m |
Superficie | 41,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Moulins (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pierre-le-Moûtier |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-chantenay-saint-imbert.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Saint-Pierre-le-Moûtier | Azy-le-Vif | ![]() | |
Livry | N | Toury-sur-Jour | ||
O Chantenay-Saint-Imbert E | ||||
S | ||||
Saint-Léopardin-d'Augy (Allier) |
Aubigny (Allier) |
Tresnay |
Chantenay-Saint-Imbert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), terres arables (8,3 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (1,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Ce village a été un important site romain si l'on en juge par les vestiges nombreux qui ont été exhumés lors de travaux divers : pour enterrer les lignes téléphoniques, comme pour creuser des fondations de maisons. De nombreux débris de poteries, des sarcophages ont été trouvés, qui montrent que Chantenay a été constamment habité.
Entre 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de La Ferté-Langeron ; cette dernière, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), a porté provisoirement le nom abrégé de « La Ferté »[8].
Au Moyen Age, c'était La Ferté-Chauderon (ou La Ferté-Chaudron), 1re baronnie du Nivernais, qui comptait aussi Langeron[9]. La famille seigneuriale Chauderon (ou de La Ferté-Chaud(e)ron), dont les chefs se nomment souvent Arnoul du XIe au XIIIe siècle, s'est fondue dans la Maison de Châtel-Perron (Guillaume de Châtelperron épouse vers 1269 Isabelle Chauderon (~1255-1301), fille d'Arnoul V Chauderon (1230-1278) et d'Isabeau de Roanne[10],[11]) ; puis dans celle des Dauphins (d'Auvergne) de Jaligny (leur fille Isabelle de Châtelperron marie Robert Ier Dauphin de Jaligny en 1329 ; extinction de cette branche à la mort de leur petit-fils Guichard II Dauphin à Azincourt en 1415).
La Ferté-Chaudron passe ensuite aux Mello de (Château-Chinon)-St-Parize[12] (Jean/Jehan de Mello, fl. dans la 2e moitié du XIVe siècle et † ap. 1406, était le fils de Renaud II et d'une Châtelperron, dame de St-Parize, fille d'Arnoul/Arnaud de Châtel-Perron), puis est acquise par les Cochet de/du Mont(s) (Mont-en-Bazois ?), qui cèdent vers 1440 aux Andrault de Langeron, ces derniers restant jusqu'à la Révolution les maîtres de la baronnie de La Ferté, incluse dans leur comté de Langeron que Louis XIV érigea en 1656.
En 1888, Chantenay, qui portait le même nom qu'un village proche de Nantes (ce dernier ayant été depuis rattaché à cette ville) est devenu Chantenay-Saint-Imbert. Saint-Imbert est un écart situé sur la route nationale 7, à un kilomètre du bourg de Chantenay, situé lui-même sur la petite hauteur.
Chantenay-Saint-Imbert connaîtra un développement industriel du début des années 1900 à 1964 par l'intermédiaire des frères Moreau, fabricants de cycles (Esper, Dixi, Morvan, Niverne, Outremer et safer) et producteurs d'accessoires divers et variés pour cycles et vélocipèdes (cadres, freins...) exportant leur production jusqu'aux États-Unis[13]. Avant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise Moreau est renommée et travaillera pour 1 600 marques. Porteuse d'emplois (jusqu’à 10 % de la population de la commune y travaillera), la marque déclinera avec la démocratisation de l'automobile[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Jean Aubois | PS | Retraité |
mars 2014 | 2020 | Alix Meunier | Agriculteur | |
mai 2020 | En cours | Joël Dubois | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 1 152 habitants[Note 4], en diminution de 6,49 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 238 | 1 201 | 1 176 | 1 246 | 1 423 | 1 439 | 1 375 | 1 507 | 1 607 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 710 | 1 790 | 1 961 | 2 093 | 2 054 | 2 035 | 2 100 | 1 982 | 1 900 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 974 | 1 992 | 1 801 | 1 583 | 1 479 | 1 485 | 1 510 | 1 464 | 1 354 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 306 | 1 239 | 1 247 | 1 106 | 1 201 | 1 190 | 1 251 | 1 267 | 1 232 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 149 | 1 152 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village est composé de nombreux hameaux, qui avaient chacun café, épicerie, voire garage automobile et célébraient leur Fête de village. La Saint-Leu, au mois de septembre, est la fête au bourg.
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