Saint-Pierre-le-Moûtier est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Située entre la Loire et Allier, la commune possède une riche et puissante histoire, mais qui est un peu oubliée aujourd'hui du fait de son isolement routier «relatif» et du manque d'infrastructures touristiques. Saint-Pierre-le-Moûtier est à proximité de Magny-Cours et son circuit automobile qui a accueilli le Grand Prix de France de Formule 1 de 1991 à 2008.
Géologie
Le sol de Saint-Pierre-le-Moûtier est un sol de type argilo-calcaires principalement, mais aussi de plusieurs types, comme: la glaise par exemple qui provient des communes alentour.
Hydrographie
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Saint-Pierre-le-Moûtier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (64%), forêts (14,7%), terres arables (13,6%), zones agricoles hétérogènes (3,9%), zones urbanisées (3,8%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le le bailliage de Saint-Pierre rendit une sentence, contraignant les habitants de la terre de Poussery au finage de Montaron à assurer le guet et garde au château de Poussery, comme le demande le seigneur des lieux: Gaucher de Courvol. Ce bailliage rendit au fils de ce dernier: Philibert de Courvol, une autre sentence le , l'autorisant à faire passer le ruisseau des Ruaux, dans son pré de Chaulgy[8].
La ville est prise d'assaut[9], puis libérée par Jeanne d'Arc le .
Elle appartenait, sous l'ancien régime, à la province du Bourbonnais.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement les noms de Brutus-la-Vallée, de Brutus-le-Magnanime et de Brutus-le-Moutier[10].
Les Hospitaliers
La chapelle de Bout, emplacement d'une ancienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[Note 3].
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de la Nièvre.
Blasonnement:
«De gueules, à l'église d'argent et à la clef double de même posée en face en pointe, au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or.»
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Nièvre.
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Baillis
1389 - Jean Saulnier, chevalier, seigneur de Thoury-sur-Abron, conseiller et chambellan du roi, maître d'hôtel d'Isabelle de Valois, duchesse du Bourbonnais, décédé en 1389[12].
En 1483 et jusqu'à sa mort survenue dans sa seigneurie de Challeau en Gâtinais, paroisse de Dormelles le jour des rois 1489, à l'âge de 65 ans: Guérin Le Groing, chevalier, seigneur de la Motte au Groing, de Bré, d'Esternay et de Chassain
Conseiller général du canton de Saint-Pierre-le-Moûtier (1945 → 1970)
?
?
Guy Journiac
DVD
Docteur en médecine Conseiller général du canton de Saint-Pierre-le-Moûtier (1976 → 1994)
Les données manquantes sont à compléter.
François Clostre
Retraité
En cours (au 29 mai 2020)
Pierre Billard
DVD
Cadre bancaire
Les données manquantes sont à compléter.
Saint-Pierre-le-Moûtier fait partie de la communauté de communes du Nivernais Bourbonnais.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 1 879 habitants[Note 4], en diminution de 6,28% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 000
1 980
1 765
1 928
2 110
2 256
2 319
2 483
2 406
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 883
2 989
3 420
3 153
3 173
3 080
3 107
3 139
2 937
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 792
2 766
2 602
2 408
2 206
2 185
2 164
2 031
2 037
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2 200
2 227
2 250
2 261
2 091
2 029
1 997
1 987
2 010
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 954
1 879
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
La démographie de Saint-Pierre-le-Moûtier décline lentement.
Essor
Il reste quelques usines en activité notamment dans le secteur de l'automobile, de la métallurgie et du textile. La ville s'appuie désormais sur la proximité de Magny-Cours et les services à la personne et le développement agro-touristique.
L'accès à Nevers et Moulins reste facilité par quelques trains TER et autocars. Saint-Pierre-le-Moûtier ayant perdu ses trains Grandes Lignes, les voyageurs doivent changer à Nevers ou Moulins pour rejoindre Paris ou encore Clermont-Ferrand. La mise à 2 × 2 voies de la RN 7 (prochaine A77) rapprochera la ville des grandes agglomérations à proximité, telles que Nevers ou Moulins.
Lieux et monuments
Statue de Jeanne d'Arc, souscription publique en 1902, après déplacement et rénovation en 2017. «À Jeanne-d'Arc, libératrice de Saint-Pierre-le-Moûtier en 1429»
Civils
Depuis le centre-ville, une promenade s’impose au gré de chaque ruelle pour admirer cette ancienne ville fortifiée et son riche patrimoine historique:
Hôtel de ville, ancien présidial.
Porte gothique flamboyante (XVe) de la maison du lieutenant criminel.
Plusieurs hôtels xve.
Six tours médiévales de l’ancienne place forte, notamment Berthelot, Aligros et Maumy (XIVe, XVIIe s.).
Statue de Jeanne d'Arc par Lucienne Signoret-Ledieu (1858-1904), commandée à l'artiste par la ville pour célébrer l'anniversaire de la libération de la ville par la sainte.
Le moulin Les Éventées. Moulin à vent réhabilité en 2006 par la communauté de communes du Nivernais Bourbonnais.
Les nombreux châteaux privés aux alentours de la commune: Fontallier, Marcigny, etc.
Patrimoine Architectural Civil
Maison du Lieutenant Criminel XVe.
Maison XVe.
Hotel Sevigné XVe.
Tour Berthelot XIV-XVIIe.
Religieux
Église de Saint-Pierre-le-Moûtier, autrefois prieuré rattaché à l'abbaye Saint-Martin d'Autun. Édifice d'origine romane, remanié à l'époque gothique. Tympan sculpté du portail nord, dernier portail polychrome de Bourgogne[17], chapiteaux XIIesiècle. Pietà en pierre polychrome du XVIesiècle. Ouverte du lundi au samedi. Autrement demander les clefs en mairie[18]. Saint-Pierre-le-Moûtier est ville étape sur l’itinéraire des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
Porte de l’ancien prieuré bénédictin (1640).
Cloître de l’ancien couvent des ursulines (1647).
Jumelage
Saint-Pierre-le-Moûtier est jumelé avec la commune de Rengsdorf en Rhénanie-Palatinat, Allemagne[19].
Personnalités liées à la commune
Pierre Gilbert Leroy, baron d'Allarde (1749-1809), député de la noblesse en ce bailliage, il est l'auteur d'un décret qui porte son nom (décret d'Allarde), et fait adopter l'institution des patentes, en 1791.
Guillaume-Amable Robert de Chevannes (1752-1823), avocat et homme politique.
Jacques Nicolas Ernest Germain de Saint-Pierre (1814-1882), médecin et botaniste.
Pierre Ville (1839-1918), député puis sénateur de l'Allier, maire de Moulins, né à Saint-Pierre-le-Moûtier.
Michel Benoit (1957), historien et écrivain, auteur des enquêtes du commissaire Merle.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La commanderie de Bou, Saint-Jean de Boucq, dite aussi de Bout. 46° 46′ 00″ N, 3° 06′ 46″ E. Faisait partie des membres de la commanderie de Jussy-le-Chaudrier au XVIIesiècle[11].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Émile de Toulgoët-Tréanna, «Les commanderies de Malte en Berry», Mémoires de la Société des antiquaires du Centre, vol.XXXI, 1907-1908, p.133-134, lire en ligne sur Gallica.
ROLLIER-HANSELMANN, Juliette. Saint-Pierre-le-Moutier (Nièvre): le dernier portail polychrome de Bourgogne?. Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, 2008, no 12.
Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
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