Chandolas est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Chandolas | |
![]() Clocher de l'église du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie |
Maire Mandat |
Jean-François Thibon 2020-2026 |
Code postal | 07230 |
Code commune | 07053 |
Démographie | |
Gentilé | Chandolassiens |
Population municipale |
523 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 24′ 16″ nord, 4° 15′ 12″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 242 m |
Superficie | 11,63 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chandolas.fr |
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Ses habitants sont appelés les Chandolassiens.
La commune est constituée de trois agglomérations principales : Chandolas, Maisonneuve, Les Martins/Lengarnayre, chacune possédant sa propre originalité architecturale.
Préservée du tourisme de masse, Chandolas a un aspect méridional avec ses vieilles maisons et ses rues tortueuses.
Chandolas est située dans une boucle en rive gauche de la rivière Chassezac, à 10 kilomètres à vol d'oiseau de Joyeuse, Ruoms, Vallon-Pont-d'Arc et Les Vans. La route entre Le Puy et Alès par Aubenas traverse la commune du nord au sud et franchit le Chassezac au pont de Maisonneuve. La commune est principalement composée de trois bourgs possédant chacun leur propre originalité architecturale : le bourg centre de Chandolas et Maisonneuve près du Chassezac et les Martins situé sur le plateau au nord-ouest.
![]() |
Les Assions | Lablachère | Saint-Alban-Auriolles | ![]() |
Berrias-et-Casteljau | N | Grospierres | ||
O Chandolas E | ||||
S | ||||
Beaulieu | Grospierres | Grospierres |
Le territoire de la commune est essentiellement constitué d'un plateau calcaire du Crétacé inférieur, principalement de l'étage Berriasien. Le nord de la commune, partie la plus élevée, est constitué de calcaires du Jurassique supérieur. Les rives du Chassezac sont constituées d'alluvions sur une largeur pouvant dépasser 500 mètres.
Le climat est de type méditerranéen.
Chandolas est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (66,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (6,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Attestée sous les formes Scondolatis au Xe siècle, Scondalacio au XIVe siècle, Eschandolas en 1573, Chandollas en 1655 (Toponymie générale de la France d'Ernest Négre)[8].[réf. incomplète].
L’histoire de la petite communauté est marquée par le partage entre deux localités principales, à la fois unies et rivales, constituant deux paroisses : Chandolas et Maisonneuve. (la commune aurait donc pu s'appeler Chandolas les deux églises), ainsi que par l’ingratitude des sols pierreux, à l’origine du surnom des habitants (gratte lauzasses, en français gratte cailloux) qui fait oublier une petite plaine très fertile et les superbes falaises du Chassezac.
La présence humaine a laissé des traces depuis le néolithique, avec des traces de grottes habitées; de nombreux dolmens dispersés dans les garrigues sont les témoins des époques reculées.
Les Gaulois font leur apparition avec la tribu celte des Volques Arécomiques venus de Gaule Belgique et dont la capitale est Nîmes. Les Romains ont laissé, avec le patois local (l’occitan) l’origine du nom venant peut-être de « gandola » déformé ensuite en eschandol/eschandolas ce qui aurait pu désigner les cultures en terrasse à présent envahies par une végétation sauvage. Dès cette époque Chandolas est rattaché à la région d’Uzès (l’Uzège) et tourne en fait, le dos au « Vivarais ». L’église catholique s’impose pour maintenir l’ordre face aux envahisseurs barbares des années « 500 ». L’église de Maisonneuve (qui s’appelait alors saint Laurent d’Avonas) est présente au septième siècle. Celle de Chandolas sera construite plus tard, elle est présente au douzième siècle (on en voit des restes dans l’ancien bureau de Postes). Chandolas aurait vu à l’époque un combat (sans doute des troupes de Pépin le Bref) contre les envahisseurs sarrazins.
Au Moyen Âge le seigneur du lieu sera le Commandeur de Jalès (où l’ordre des Hospitaliers –l’ordre de Malte- succédera à l’ordre du Temple). Le village de Chandolas est un poste frontière entre Vivarais et Uzège. Saint Laurent d’Avonas sera détruit par les routiers et reconstruit (d’où le nom de Maisonneuve). Pendant les guerres de religion, l’église de Chandolas sera démolie par un raid des Protestants.
L’agriculture évolue et le XVIIIe siècle verra l’extension du mûrier et des arbres fruitiers en complément des céréales.
Le pont de Maisonneuve, inauguré en 1766, remplace un bac à traille sur la route d’Alès au Puy.
Sous Louis XV le seigneur sera le bailli de Suffren (il était si gros qu’il avait fallu lui aménager une table spéciale avec une échancrure pour sa bedaine)[9].
Chandolas n’est pas à l’écart des soubresauts de la Révolution. Dès 1735, des habitants se distinguent dans une révolte contre les impôts et en 1783 la révolte des « masques armés » (qui venaient brûler les papiers et rançonner les hommes de loi) est à noter. Un des habitants de Chandolas finira Baron d’Empire (le baron Thoulouze) mais trouvera la mort à Smolensk.
En 1790, Chandolas quitte définitivement l’Uzège pour être rattaché au département des « sources de la Loire » qui deviendra l’Ardèche.
L’économie prospère avec l’essor des vers à soie malgré les premières menaces de la « mondialisation »;(concurrence des soies d’Orient après le percement du canal de Suez).
Deux églises nouvelles sont construites à Chandolas et à Maisonneuve (une troisième est même commencée à Pazanan). La route vers Ruoms est ouverte en 1850. Dans ces années là, la vie politique est marquée par des affrontements sans nuances entre « rouges » (républicains) et « blancs » (royalistes et cléricaux). La guerre de 1870 mobilise quelques habitants contre les « Prussiens » et ... contre l’intérieur (la commune de Paris). La guerre de 1914 avec sa saignée et l’exode des survivants, marque le début d’un long déclin.
A Maisonneuve la présence d’une route fréquentée favorise l’installation de commerces et d’industries (charronnage, puis automobiles). Un des habitants de Maisonneuve (Jules–Aimé Dalzon) est co-auteur d’un brevet améliorant l’artillerie (canon sans recul) qui sera, hélas, reproduit partout vu sa meurtrière efficacité.
Chandolas est une des premières communes rurales à s’équiper de l’eau courante en 1930.
La guerre de 40 est marquée par son lot d’escarmouches, avec une bataille rangée à Maisonneuve en 1944.
L’après guerre voit une période de renouveau, avec la création de coopératives vinicoles dynamiques et l’essor de productions fruitières dans la plaine du Chassezac mise en culture, alors que sont abandonnées les cultures en terrasse.
Mécanisation et concurrence étrangère voient l’agriculture faire place aux activités de loisirs, sans pour l’instant subir les méfaits du tourisme de masse. Chandolas et Maisonneuve sont devenus des lieux de résidence de retraite ou de vacances ,avec aussi l'arrivée de jeunes résidants fuyant les villes . Les municipalités s’efforcent de donner vie au tissu associatif local très varié (des boules à la lecture en passant par la chasse) et de désenclaver le village en l’intégrant à une communauté de communes « portes de la Cévennes », devenue entre-temps « Beaume-Drobie » (entité administrative qui fonctionne avec des hauts et des bas, il n’est pas facile de gérer les compromis avec des intérêts divergents entre communes de taille, d’économie et de profil d’habitants très divers, ce qui conduit à une difficulté à faire émerger un projet porteur et fédérateur…), ce qui consacre une fois de plus Chandolas comme un village de transition, un trait d’union le long de l’axe de communication constitué par la route d’Alès au Puy, entre la plaine (et le Languedoc) et la « montagne ».
De nouvelles entités ont poussé (pays...)pour créer des espaces de projet dans le cadre des régions.
Pour le futur des réflexions sont toujours en cours sur les orientations à trouver et, en évitant des constructions touristico-concentrationnaires, essayer de gérer le compromis entre artisanat, industrie, évolution du parc immobilier et équipement associé[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1792 | 1795 | Thoulouze Joseph Paul | ||
1795 | 1800 | Chamontin Louis | ||
1800 | 1815 | Antoine Tournaire | ||
1815 | 1816 | Jean Serre de Pazanan | ||
1816 | 1820 | Paul Joseph Thoulouze | ||
1820 | 1830 | Jean Serre de Pazanan (réélection) | ||
1830 | 1857 | Jean Louis Thibon, fils | ||
1857 | 1870 | Isidore Thibon | ||
1870 | 1871 | Émile Thibon | ||
1871 | 1911 | Auguste Joseph Dalzon | ||
1911 | 1929 | Auguste Ernest Dalzon | ||
1929 | 1959 | Édouard Dalzon | ||
1959 | 1989 | Roger Dupuy | ||
1989 | 2001 | Bernard Chazalon | ||
mars 2001 | mars 2008 | Michel Dayre | ||
mars 2008 | mai 2020 | Alain Mahey[11] | DVG | Retraité de l'enseignement Président de la communauté de communes |
mai 2020 | En cours (au ) |
Jean-François Thibon[12] | Ingénieur - Entrepreneur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 523 habitants[Note 2], en augmentation de 7,39 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 657 | 615 | 726 | 951 | 928 | 944 | 986 | 1 107 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 053 | 1 057 | 1 035 | 1 004 | 881 | 811 | 793 | 783 | 748 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
700 | 690 | 590 | 520 | 517 | 527 | 524 | 435 | 407 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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407 | 411 | 394 | 383 | 366 | 342 | 426 | 450 | 487 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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510 | 523 | - | - | - | - | - | - | - |