Champagnac-le-Vieux est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Champagnac-le-Vieux | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Brioude |
Intercommunalité | Communauté de communes Auzon Communauté |
Maire Mandat |
Évelyne Miche 2020-2026 |
Code postal | 43440 |
Code commune | 43052 |
Démographie | |
Gentilé | Champagnacois[1] |
Population municipale |
193 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 21′ 31″ nord, 3° 30′ 13″ est |
Altitude | Min. 640 m Max. 980 m |
Superficie | 20,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Brioude (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Florine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune de Champagnac-le-Vieux se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 66 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, à 16 km de Brioude[3], sous-préfecture, et à 21 km de Sainte-Florine[4], bureau centralisateur du canton de Sainte-Florine dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Saint-Vert (2,8 km), Chassignolles (4,4 km), Agnat (4,5 km), Laval-sur-Doulon (4,6 km), Chaniat (4,8 km), Saint-Hilaire (5,7 km), Saint-Didier-sur-Doulon (6,9 km), Javaugues (7,8 km).
Champagnac-le-Vieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[6],[I 2],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,4 %), prairies (30,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones urbanisées (1,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Il serait fort utile de constituer ici, la liste des noms de lieux provenant du cadastre napoléonien. Cette liste aura pour intérêt d'aider les toponymistes et historiens qui s'intéressent à ce terroir. La liste ci-dessus concerne le cadastre actuel. (Avis aux chercheurs ou administrateur).
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 279, alors qu'il était de 279 en 2013 et de 274 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 41,7 % étaient des résidences principales, 37 % des résidences secondaires et 21,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Champagnac-le-Vieux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (37 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,5 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Champagnac-le-Vieux[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 41,7 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 37 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 21,2 | 12,4 | 8,2 |
Villages fortifiés et fort royal des monts du Livradois.
Bien que nom du village semble venir tout droit de l'antiquité tardive, aucune découverte archéologique importante ne peut encore attester l'étymologie gallo-romaine du nom. Cependant, Les tegula retrouvées sous un arbre ne sont pas dénuées d'intérêt.
Riche en bois, en terres agricoles et en pâtures, une petite communauté s’est largement développée au cours du Moyen Âge. L'église de Campagnaco était dépendante du chapitre de Brioude. Son cartulaire nous en livre une première mention entre 936 et 983.
L'église paroissiale Saint-Pierre est un ancien prieuré qui dépendait depuis 1154 de l'abbaye de la Chaise-Dieu. Avant 1359, ce prieuré était uni avec ceux de Saint-Urcize et de Champagnat-le-Jeune à l'hôstellerie. Fortifié au XIVe siècle puis de nouveau renforcé au XVe siècle, bien que remanié l'édifice actuel conserve une partie romane originelle.
À une situation privilégiée près de voies routières, dès le XIVe siècle et sûrement avant, il existe un élément fortifié à Champagnac. Rapidement, le développement de la petite agglomération qui entrave sur la sécurité du point stratégique. Le 29 mars 1375, le sénéchal d'Auvergne demande la démolition de certaines maisons pouvant favoriser l'intrusion dans la muraille.
Vraisemblablement le château royal est devenu trop exigus pour contenir la population. Ainsi pour se défendre des attaques fréquentes de la guerre de cent ans, s'organise l'auto-gestion. L'enclos et la fortification de l'église sont renforcés. C'est seulement en 1456 à la fin de celle-ci que Charles VII signe une autorisation pour édifier la fortification du bourg.
Durbiac, 1155
Durbiat, 1372
En 1250, Bertrand, miles de Durbiat est vassal d'Alphonse de Poitiers. Il lui rend d'ailleurs hommage pour les bien qu'il possède à Auzon.
Ce même Bertrand en 1267, se porte caution pour Bertrand D'Auzon, également vassal du comte. À la même époque nous retrouvons des membres de cette famille au chapitre de Brioude.
Des liens étroits sembles unirent cette famille avec celle d'Auzon et celle des de la Tour. En 1317, Joubert devient légataire de Bernard de la Tour. Il assistera en 1320 au mariage d'un autre Bertrand de la Tour avec Isabeau de Lévis.
En 1320, Dalmas de Durbiat possède des biens à Escurolles.
Le seigneur de Durbiat, de St Eble (commune de Mazeyrat-d'Allier) et Villeveuve serra convoqué au ban de 1543[9].
La commune de Champagnac-le-Vieux est membre de la communauté de communes Auzon Communauté[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Auzon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Sainte-Florine pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Denis Marchand | DVG | |
mars 2008 | 2020 | Michel Mignot[12] | ||
2020 | En cours | Évelyne Miche |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 193 habitants[Note 5], en diminution de 13,06 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
805 | 1 054 | 981 | 1 008 | 1 045 | 1 107 | 1 085 | 1 127 | 1 140 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 083 | 1 044 | 1 055 | 1 005 | 1 005 | 976 | 978 | 974 | 936 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
920 | 896 | 870 | 721 | 728 | 711 | 702 | 564 | 535 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
520 | 486 | 415 | 340 | 301 | 277 | 252 | 244 | 234 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 193 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 15,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 49,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 102 hommes pour 97 femmes, soit un taux de 51,26 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 4,2 |
10,1 | 75-89 ans | 14,9 |
34,3 | 60-74 ans | 35,1 |
27,3 | 45-59 ans | 19,2 |
13,1 | 30-44 ans | 10,6 |
5,1 | 15-29 ans | 5,3 |
10,1 | 0-14 ans | 10,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 106 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 182 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 830 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 4,4 % | 13,5 % | 13,7 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 98 personnes, parmi lesquelles on compte 82,1 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 13,7 % de chômeurs) et 17,9 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Brioude, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 49 emplois en 2018, contre 58 en 2013 et 76 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 68, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,7 %[I 19].
Sur ces 68 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Placée au carrefour de la route d'Auzon.
Une étude publiée en 2007 par Christian de Seauve dans les Cahiers de la Haute-Loire, a révélé que dès le XVIIe siècle plus des deux tiers des maisons qui pour beaucoup sont des chaumières, sont construites, reconstruites ou restaurées par des maçons de la Marche, Haute-Marche et Combraille[18].
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