Chagey (Tchèdji en patois) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Haute-Saône.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Chagey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (65,4%), zones agricoles hétérogènes (18,3%), prairies (8,9%), zones urbanisées (7,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
L’ancienne église de Chagey.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la commune est marquée par des combats, en 1871, durant la Bataille d'Héricourt ou de la Lizaine, opposant l’armée de l’Est, avec des mobiles bressans, commandée par le général Bourbaki aux Prussiens de Von Werder.
Politique et administration
Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays d'Héricourt.
Rattachements administratifs et électoraux
Chagey fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
La commune était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Est[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-1.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 617 habitants[Note 3], en diminution de 5,22% par rapport à 2013 (Haute-Saône: −1,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
430
443
473
653
867
838
854
935
962
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
921
897
960
867
870
797
796
725
656
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
610
579
516
467
446
432
409
403
424
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
470
472
545
567
621
659
671
675
651
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
626
617
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école communale compte, à la rentrée 2015-2016, 47 élèves dont 21 en maternelle, répartis en 2 classes[15].
Santé
Un cabinet infirmier a été créé au village en 2014[16].
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monument aux morts de la bataille de Montbéliard, constitué d'un socle surmonté d’une pyramide tronquée en granit de Belgique (taille de M. Cathlin de Servance, maçonnerie de Morand Wicker d’Héricourt) orné d'une diaichotte, paysanne du pays de Montbéliard en costume local, sculptée par Antoine Gautier et fondue par Gruet, offerts par l'industriel et alors capitaine au 50erégiment d'infanterie, Alfred Engel et inauguré le , contenant les restes de 28 soldats français et de trois soldats prussiens, tous restés inconnus[17],[18].
Monument aux morts de la guerre de 1870.
La diaichotte.
Dans le cadre des dragonades ordonnées par Louis XV, le temple est pris le par les grenadiers royaux, lors d'échauffourées pendant lesquelles cinq habitants sont tués et de nombreuses personnes blessées. Une enquête prouve que plusieurs villages alentour ont envoyé des gens. Des otages sont choisis parmi les échevins et emmenés en détention à Besançon. Le temple est reconstruit en 1748, mais est affecté au culte catholique jusqu'à la Révolution française, où, en 1793, il est rendu à la communauté protestante[19].
L'église Saint-Martin.
L'église Saint-Martin.
Temple protestant de Chagey.
Anciennes forges de Chagey, du début du XXesiècle, et dont l'histoire remonte à 1586 lorsque le comte de Montbéliard autorise les frères Morlot[20] de Fontenoy-le-Château à édifier sur la rivière La Lizaine, un haut-Fourneau.[21].
La forge
Ancien tissage de coton Schwob Frères, construit vers 1918[22].
Il semble que deux hameaux portant ce nom existaient sur la commune.
Le plus récent est créé en 1704 avant d'être rattaché à Chagey, il se trouvait le long d'un ruisseau qui se jette dans la Lizaine au-dessus du moulin de Luze et possédait son propre moulin depuis 1710. Fondé par Léonard Nardin, originaire d'Héricourt, simple "trompette" devenu capitaine d'un régiment d'infanterie puis chambellan et chef du conseil du duc Léopold-Eberhard de Wurtemberg, comte de Montbéliard. Ce dernier lui donnait ces terres en remerciement de ses services, Léonard les faisait défricher et construire quelques maisons où il installa neuf familles venues de Suisse et d'Allemagne. Après le décès de Léopold-Eberhard de Wurtemberg son successeur ordonna le séquestre de la terre de Genéchie, Léonard Nardin se plaça sous la protection de la France et renia la religion protestante en vigueur dans la principauté. En 1750 la population comptait 132 habitants et 17 maisons, le fief était transmis au baron de Goll, originaire de Colmar qui devait devenir vice-président de la régence de Montbéliard[24].
Un autre hameau plus ancien avait aussi pour nom Genéchier, il se situe le long du bois de Genéchier. Il appartenait à Eudes IV duc de Bourgogne depuis 1332 à la suite d'un traité qu'il avait passé avec les héritiers de Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard. En 1374 le hameau était rattaché à la seigneurie Héricourt et deux de ses habitants, Guy Perrenel dit Narbon et Perrenel le Chappuis, étaient admis aux privilèges de la bourgeoisie d'Héricourt[24].
Héraldique
Blason
D’or aux deux jumelles en pal entrelacées en pointe avec deux jumelles ondées, le tout de gueules, à la roue de sable dentée de huit pièces en queue d’aronde brochant aussi en pointe et surmonté d’un haut fourneau du même enflammé de gueules, brochant sur les jumelles en pal et accosté de deux ramures de cerf adossées aussi de sable.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Masse de fonte, de laitier et de charbon agglomérés ensemble en raison d'un refroidissement trop brusque dû à une malfaçon dans la structure du haut-fourneau. Voir: Pierre Clément Grignon, Mémoires de physique sur l'art de fabriquer le fer, d'en fondre et forger des canons d'artillerie: sur l'histoire naturelle et sur divers sujets particuliers de physique et d'économie, Delalai, (lire en ligne), p.602.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Josette Loch, candidate à sa succession», L'Est républicain, (lire en ligne)«Josette Loch a été élue en mars 1983 au poste d’adjointe, le maire de l’époque étant Marguerite Gitta. En 1987, Josette Loch est élue maire puis réélue en 1989 et 1995. En 2001, réélue elle démissionne le soir même et reprend la place de maire en 2004 pour la fin du mandat. Elle occupa la place de premier magistrat de 2008 à 2014. Elle va postuler pour un nouveau mandat avec un conseil municipal en partie renouvelé».
«Virginie Mbomboa, nouvelle enseignante», L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard, (lire en ligne).
«Un cabinet infirmier au village», L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard, (lire en ligne).
«La diaichotte a une sœur», L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard, (lire en ligne).
«Le monument des inconnus», L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard, (lire en ligne).
«La dernière «dragonnade» de Louis XV: Le 27 août 1740, les grenadiers du roi de France affrontent une foule ameutée autour du temple à Chagey. C’en est fini de l’exercice libre de la religion luthérienne dans cette commune et à Luze jusqu’en 1793», L'Est républicain, (lire en ligne).
Mémoires de la Société d'Emulation de Montbéliard, Volume 3, p. 313
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии