Mandrevillars (Mandrev'lé en patois) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Mandrevillars | |
![]() La mairie de Mandrevillars. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Lure |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Héricourt |
Maire Mandat |
Jean-Jacques Sombsthay 2020-2026 |
Code postal | 70400 |
Code commune | 70330 |
Démographie | |
Population municipale |
287 hab. (2019 ![]() |
Densité | 95 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 36′ 50″ nord, 6° 46′ 43″ est |
Altitude | Min. 360 m Max. 443 m |
Superficie | 3,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Héricourt-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Mandrevillars sur cc-pays-hericourt.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Châlonvillars | ![]() | ||
Chagey | N | Buc (Territoire de Belfort) | ||
O Mandrevillars E | ||||
S | ||||
Échenans-sous-Mont-Vaudois |
Le territoire communal repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[1].
Mandrevillars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), terres arables (28,5 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le site de Mandrevillars est occupé par l'Homme depuis la Préhistoire. Des fouilles archéologiques ont révélé des silex du Néolithique au lieu-dit Sous-la-Côte et des sépultures de la Tène (second âge du fer) au lieu-dit « Combeaufol ».
Jusqu'à la Révolution française, Mandrevillars dépendait de la Seigneurie d'Héricourt, qui elle-même dépendait du comté de Montbéliard.
À partir de 1700, l'histoire du village est étroitement liée à celle de Buc (Territoire de Belfort), toute proche, ainsi qu'à celle d'Échenans-sous-Mont-Vaudois. Jusqu'à la Révolution française, Mandrevillars dépendait de la paroisse catholique de Buc, mais étant à majorité luthérienne, elle dépendait également d'Échenans-sous-Mont-Vaudois pour cette confession. Jusqu'à la fin du XXe siècle (les années 1990), des habitants de Mandrevillars de confession luthérienne se faisaient encore enterrer à Échenans.
En 1972 fut formée la commune de Châlonvillars-Mandrevillars par la fusion des deux anciennes communes. Ce n'est qu'en 1989 qu'elle fut supprimée et que les communes constituantes de Châlonvillars et Mandrevillars furent rétablies.
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Blason | Parti de gueules et d'azur; au chef d'or chargé de deux étoiles à six rais de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Mandrevillars fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
La commune était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Est. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-1[9].
La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1995 | ? | Yves Stein | ||
mars 2001 | En cours (au 29 mai 2020) |
Jean-Jacques Sombsthay | PS[10] | Vice-président de la CC du Pays d'Héricourt (2014 → ) Conseiller départemental d'Hérocourt-1 (2015 → ) Président du comité départemental du tourisme (2016[11] → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[12] |
En 2019, la commune de Mandrevillars comptait 287 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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155 | 160 | 183 | 155 | 175 | 197 | 190 | 189 | 189 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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161 | 141 | 143 | 129 | 142 | 126 | 133 | 99 | 106 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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97 | 104 | 103 | 92 | 83 | 87 | 87 | 85 | 92 |
1962 | 1968 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 |
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80 | 86 | 123 | 140 | 190 | 202 | 218 | 234 | 287 |
L'église de l'Assomption-de-la-Vierge-Marie.
Mandrevillars possède une chapelle du XVIIIe siècle.
Dans la forêt se trouve une petite croix de pierre datée de 1792 et appelée la Croix des Femmes. Cette croix a été érigée là en souvenir de Barret Paulin(née en 1750), femme de Bourgeois Jean-François et de ses deux filles : Marie-Catherine (née en 1772) et Élisabeth (née le 18/11/1781). Les trois femmes ont été tuées par la foudre le 17 août 1792. Elles revenaient de Genéchier où elles avaient porté le repas à Bourgeois Jean-François qui labourait un champ.[style à revoir]
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