Castagnède est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
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Castagnède | |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat |
Maire Mandat |
Martine Canal 2020-2026 |
Code postal | 31260 |
Code commune | 31112 |
Démographie | |
Gentilé | Castagnétois |
Population municipale |
190 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 03′ 17″ nord, 0° 58′ 47″ est |
Altitude | Min. 312 m Max. 442 m |
Superficie | 3,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castagnède est une commune rurale qui compte 190 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Castagnétois ou Castagnétoises.
La commune de Castagnède se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 72 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 22 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 43 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Salies-du-Salat[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : La Bastide-du-Salat (0,7 km), His (1,7 km), Lacave (2,1 km), Mauvezin-de-Prat (2,9 km), Touille (3,0 km), Saleich (3,2 km), Mane (3,8 km), Montgaillard-de-Salies (4,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Castagnède fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Castagnède est limitrophe de six autres communes dont quatre dans le département de l'Ariège.
His | La Bastide-du-Salat (Ariège) | |
![]() |
Lacave (Ariège) | |
Saleich | Mauvezin-de-Prat (Ariège) |
Prat-Bonrepaux (Ariège, sur 100 m) |
La superficie de la commune est de 332 hectares ; son altitude varie de 298 à 425 mètres[7].
Castagnède se trouve dans la vallée du Salat, entre les contreforts jouxtant le Massif de l'Estelas, et les pré-collines du massif du Plantaurel.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Salat, un bras du Salat, le ruisseau de l'Espone, le ruisseau de Pyrène et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[15] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 12 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[24].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[26], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[27].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[28] : les « bois entre Saleich et Mane » (882 ha), couvrant 6 communes du département[29] et « le Salat et le Lens » (713 ha), couvrant 32 communes dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[28] : le « massif de l'Arbas » (27 233 ha), couvrant 45 communes dont 24 dans l'Ariège et 21 dans la Haute-Garonne[31].
Castagnède est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[I 2],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (25 %), prairies (12,5 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Elle est traversée par la RD 117 et les dessertes de la ligne par autocar de Boussens à Saint-Girons complétée par la ligne régionale de bus de Toulouse à Saint-Girons.
Le territoire de la commune de Castagnède est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Salat. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[37],[35].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Castagnède est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des piémonts des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[38],[39]
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[40]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 89 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 85 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
Des vestiges du Moustérien indiquent que le territoire est occupé dès la Préhistoire. La localité est mentionnée à partir du XIVe siècle dans la seigneurie d'Aspet et de Prat. Des vignes implantées sur les collines avoisinantes ont été exploitées pendant le Moyen Âge, mais dès le XIVe siècle, l'absence de dîme sur la vigne symbolise l'abandon de cette activité agricole. En 1789, la seigneurie appartient à Henri Jean Joseph de Vendômois, seigneur de Saleich.
Avant la Révolution, l'histoire religieuse de la commune est liée au diocèse de Comminges et à l'archiprêtré de Salies. Le village prend son essor au XIVe siècle avec l'installation de deux usines de chaux. Jusqu'au XXe siècle, elles assurent l'essentiel des ressources nécessaires à la communauté. De 1866 à 1969, la commune a bénéficié d'une gare sur la ligne de Boussens à Saint-Girons utile au développement et à l'exportation des productions industrielles locales.
L'origine du nom vient du patois gascon qui veut dire « bois de châtaigniers » en raison de la présence importante de cet arbre (le Patrimoine des communes de la Haute-Garonne).
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[43],[44].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Castagnède faisait partie de l'ex-canton de Salies-du-Salat et, avant le , de la Communauté de communes du canton de Salies-du-Salat).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1988 | ? | Jean Rouaix | ||
mars 2001 | 2009 | Jean-Marie Fournier | ||
2009 | Martine Canal[45] | PS | Fonctionnaire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2019, la commune comptait 190 habitants[Note 9], en augmentation de 4,97 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Castagnède fait partie de l'académie de Toulouse.
La déchetterie la plus proche se trouve à Mane au lieudit « Les Espiades », Chemin des Isles.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 75 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 162 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 920 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,2 % | 7,3 % | 6,3 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 112 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 15 emplois en 2018, contre 18 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 80, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %[I 11].
Sur ces 80 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 1,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
9 établissements[Note 12] sont implantés à Castagnède au [I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 9 entreprises implantées à Castagnède), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
L'activité villageoise est surtout agricole : élevage bovin, polyculture traditionnelle. Elle fait partie du rural profond français en déclin même si grâce au tourisme vert sa population augmente sensiblement l'été.
Castagnède a construit un réseau Wi-Fi d'initiative publique (aménagement numérique) qui permet depuis 2007 aux habitants de bénéficier d'offres internet haut débit via le FAI régional Alsatis.
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 13 | 9 | 6 | 4 |
SAU[Note 13] (ha) | 248 | 388 | 284 | 214 |
La commune est dans « La Rivière », une petite région agricole localisée dans le sud du département de la Haute-Garonne, consituant la partie piémont au relief plus doux que les Pyrénées centrales la bordant au sud et où la vallée de la Garonne s’élargit[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 214 ha[52],[Carte 6],[Carte 7].
Église Paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de 1830.
L'église est bâtie sur le site d'une ancienne chapelle. Elle est la réplique de l'ancienne église de Castelbiague (Saint-Sigismond), paroisse avec laquelle en compagnie de Francazal, elle a partagé le ministère du curé. Les habitants se sont cotisés en 1854 pour financer sa construction dans l'espoir de stopper l'épidémie de choléra qui touchait le village. L'élément principal de cette église est son clocher-mur à trois cloches disposées dans les niches en plein cintre. La plus petite, qui a été enlevée, était disposée dans le haut du pignon.
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