Castagnac est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans.
Castagnac | |
Vue générale du village de Castagnac. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Volvestre |
Maire Mandat |
Marie-Josée Varela 2020-2026 |
Code postal | 31310 |
Code commune | 31111 |
Démographie | |
Gentilé | Castagnacois |
Population municipale |
279 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 13′ 30″ nord, 1° 21′ 18″ est |
Altitude | Min. 217 m Max. 363 m |
Superficie | 10,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auterive |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze, l'Aunat, le Rosé, le ruisseau de Paulou et par divers autres petits cours d'eau.
Castagnac est une commune rurale qui compte 279 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 647 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Castagnacois ou Castagnacoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 2003.
La commune de Castagnac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 26 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 17 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lézat-sur-Lèze[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Massabrac (1,6 km), Canens (2,3 km), Saint-Ybars (2,9 km), Sainte-Suzanne (3,4 km), Lapeyrère (3,9 km), Sieuras (5,0 km), Bax (5,2 km), Lézat-sur-Lèze (5,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Castagnac fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[5].
Castagnac est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de l'l'Ariège.
Lézat-sur-Lèze (Ariège) |
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Latrape | ![]() |
Saint-Ybars (Ariège) |
Canens | Massabrac |
La superficie de la commune est de 1 077 hectares ; son altitude varie de 217 à 363 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Lèze, l'Aunat, le Rosé, le ruisseau de Paulou, le ruisseau de Bouyet, le ruisseau de Gilama, le ruisseau de Labarthe et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Lèze, d'une longueur totale de 70,2 km, prend sa source dans la commune de La Bastide-de-Sérou et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé 20 communes[10].
L'Aunat, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune de Sieuras et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montaut, après avoir traversé 13 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[17] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 31 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,3 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[23].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].
Castagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[I 2],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (0,5 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec les routes départementales D 919 et D 25.
Le territoire de la commune de Castagnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aunat. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2007, 2009, 2010 et 2018[32],[30].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 141 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 141 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Castagnac faisait partie du diocèse de Rieux.
Blason de la famille Lordat-Castagnac.
Le plus ancien document qui mentionne un Seigneur à Castagnac concerne Bernadus de Castagnac et date de 1162. Les armoiries sont « d'or à croix de gueule » et correspondent aux armes des Lordat, ancienne famille de chevalerie du comté de Foix.
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Son blasonnement est : D'or à croix de gueule. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[36],[37].
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Volvestre et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Castagnac faisait partie de l'ex-canton de Montesquieu-Volvestre).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | 2020 | Maurice Galy | PS | Retraité |
2020 | En cours | Marie-Josée Varela |
Le secrétariat de mairie gère les trois communes voisines que sont Canens, Massabrac et Castagnac. Il se situe à Castagnac sur la place de l'église.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 7], en diminution de 8,52 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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558 | 568 | 468 | 603 | 617 | 647 | 616 | 608 | 594 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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630 | 620 | 588 | 572 | 540 | 506 | 502 | 463 | 467 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 442 | 461 | 360 | 350 | 355 | 369 | 326 | 321 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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300 | 264 | 212 | 188 | 161 | 204 | 272 | 304 | 292 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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279 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 284 | 251 | 361 | 391 | 356 | 318 | 314 | 315 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Le secrétariat de mairie s'occupe des trois communes voisines de Castagnac, Massabrac et Canens. Il se situe à Castagnac sur la place de l'église.
Castagnac fait partie de l'académie de Toulouse.
Chasse,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[46].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 114 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 298 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 030 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 10,5 % | 9,5 % | 12,1 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 184 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 125, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65 %[I 11].
Sur ces 125 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 89,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
15 établissements[Note 10] sont implantés à Castagnac au [I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 15 entreprises implantées à Castagnac), contre 12 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 23 | 17 | 17 | 10 |
SAU[Note 12] (ha) | 897 | 899 | 884 | 720 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 17 en 2000 puis à 17 en 2010[49] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 897 ha en 1988 à 720 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 72 ha[49].