Carlat est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Carlat | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac |
Maire Mandat |
Yves Alexandre 2020-2026 |
Code postal | 15130 |
Code commune | 15028 |
Démographie | |
Gentilé | Carladésiens, Carladésiennes ou Carladais, Carladaises ou Carladois, Carladoises |
Population municipale |
356 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 53′ 25″ nord, 2° 34′ 03″ est |
Altitude | Min. 480 m Max. 906 m |
Superficie | 20,88 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vic-sur-Cère |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | carlat.fr.pagesperso-orange.fr |
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Carlat est un petit village situé sur un plateau basaltique dans le pays de Carladès. Les maisons sont bâties sur un terrain basaltique, contre un rocher, reste d'une coulée de lave.
Cette roche basaltique est à l'origine dans la région du phénomène d'inversion de relief. Il y a plus de cinq millions d'années, les coulées de basalte qui se sont épanchées des flancs du Plomb du Cantal, au niveau du col de Curebourse ont emprunté la vallée pliocène de Carlat (paléo-vallée). Le basalte était alors en position basse, dominé par les flancs de la vallée. Après érosion (eaux de ruissellement, glaciers) des matériaux meubles de part et d’autre de la coulée, ce paléo-relief se transforme et les coulées de basalte (roche beaucoup plus résistante) apparaît en position haute[1]. Ces coulées forment une plateforme (Cros-de-Ronesque, roc de Lasclauzades), tandis que les ruisseaux (la Bromme qui entaille le calcaire oligocène[2] et le Goul qui entaille le socle schisteux) creusant de part et d'autre de nouvelles vallées dans le pays coupé de Carlat[3].
Saint-Étienne-de-Carlat | Badailhac | |
Vézac | ![]() |
|
Labrousse | Cros-de-Ronesque |
Carlat est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,2 %), forêts (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 239, alors qu'il était de 227 en 2013 et de 212 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 69,1 % étaient des résidences principales, 22 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Carlat en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,6 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Carlat[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 69,1 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 22 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,9 | 11,9 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes :
Il peut s'agir d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -ate, suffixe de sens vague [8],[9] qu'Ernest Nègre considère comme locatif. Il peut faire référence à une forteresse ou à un village[10]. Le premier élément Carl- peut représenter un anthroponyme qu'Albert Dauzat identifie comme latin et qu'il cite sous la forme Cartilius, à moins qu'il ne s'agisse d'une extension à partir du thème prè-indo-européen *kar- « pierre », la localité se situant en effet sur une table basaltique[8]. Ernest Nègre lui préfère un nom de personne gaulois qu'il cite sous la forme Caratillus[10]. Enfin, Xavier Delamarre croit reconnaître le thème verbal carti- carto- rencontré dans plusieurs anthroponymes gaulois, tels que Carti-mandua, Carto-ual[, An-are-cartos, Cartusio, etc. et toponymes gaulois *Carto-briga > Chartreuvre (Aisne, Cartobra IXe siècle), *Cartonia > Chartogne (Ardennes). Carti- / carto- correspondrait au gallois carthu et au breton karzha « nettoyer, récurer » et à la racine vieil irlandais cart- « chasser, expulser, envoyer »[11]. Il reconstruit Carti-latum, sur lato- « ardeur, fureur » ou « plaine », ce dernier sens serait celui à retenir dans ce cas (*lāto-) comme dans l'ethnonyme Latobrogi « ceux du plat pays »[12]. Il ne donne toutefois pas d'explication sur le sens global du toponyme, cette identification de l'étymon ne semblant pas assurée.
Remarque : les formes anciennes montrent une confusion avec le suffixe -acum qui a abouti régulièrement à la terminaison -ac d'une manière générale dans le Sud de la France, et -at plus spécifiquement en Auvergne et une partie du Limousin.
Sur le rocher s'élevait depuis le VIIIe siècle un château dont la position donnant sur toute la vallée était imprenable, et que le roi Henri IV fit démanteler pierre par pierre en 1604. Car les seigneurs de l'époque, Cadillac ou Cadilhac, recevaient et recueillaient en leur domaine officieusement beaucoup d'autres seigneurs pourchassés généralement pour " crime ou lèse-majesté ". Inaccessible et inexpugnable, ce repaire de fortes têtes narguait sans cesse Henri IV et ses ministres. Le roi fit donner plusieurs assauts et finit par remporter la bataille après plusieurs mois d'acharnement. Avec la Révolution française, la vicomté est confisquée et ses possessions vendues comme biens nationaux. À la fin du XIXe siècle, le rocher de Carlat a été racheté par la Société de la Haute-Auvergne afin de le rétrocéder à Albert Ier de Monaco.
En décembre 2008 le maire de Carlat a évoqué un prochain jumelage avec le hameau de Bruni, rattaché à la commune italienne de Vallarsa. Ce rapprochement de Carlat-Bruni est dans l'idée d'associer les deux communes avec le nom de Carla Bruni-Sarkozy, l'épouse de l'ancien président de la République française Nicolas Sarkozy, et de bénéficier d'une publicité touristique pour son village[13]. En , le jumelage est officialisé[14].
Le , Carlat rejoint la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac[15].
La commune de Carlat est membre de la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aurillac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Aurillac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Cère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la première circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2008 | mars 2014 | Alain Cousin | PCF | |
mars 2014 | 2020 | Agnès Courchinoux | SE | Fonctionnaire |
2020 | En cours | Yves Alexandre |
Bruni, paroisse intégrée à la commune de Vallarsa (Italie) depuis 2010, afin de rendre hommage à Carla Bruni, par juxtaposition des deux noms[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 356 habitants[Note 3], en augmentation de 0,28 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
900 | 850 | 804 | 925 | 932 | 1 026 | 991 | 965 | 943 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
979 | 903 | 953 | 1 894 | 913 | 910 | 932 | 828 | 771 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
704 | 702 | 620 | 581 | 552 | 566 | 568 | 496 | 510 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
508 | 432 | 394 | 364 | 306 | 305 | 284 | 343 | 352 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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356 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules au lion léopardé d'or[23]. |
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Détails | Blason des vicomtes de Carlat. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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