Le canton de Charenton-le-Pont est une circonscription électorale française située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
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Canton de Charenton-le-Pont | |
![]() Situation du canton de Charenton-le-Pont dans le département du Val-de-Marne. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-de-Marne |
Arrondissement(s) | Nogent-sur-Marne |
Bureau centralisateur | Charenton-le-Pont |
Conseillers départementaux Mandat |
Chantal Durand Hervé Gicquel 2021-2028 |
Code canton | 94 05 |
Histoire de la division | |
Création | 20 juillet 1967 |
Modification | 22 mars 2015 |
Démographie | |
Population | 64 726 hab. (2019) |
Densité | 11 600 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 17″ nord, 2° 24′ 43″ est |
Superficie | 5,58 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 3 + fraction Nogent-sur-Marne |
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La canton de Charenton est créé en 1800, au sein de l'Arrondissement de Sceaux et du département de la Seine. L'arrêté du 25 fructidor an IX ()[1] fixe les communes qui y sont rattachées : Bercy, Bonneuil, Brie, Champigny, Charenton-le-Pont, Charenton-Saint-Maurice, Créteil, Maisons-Alfort, Saint-Maur, Nogent, et Pont-de-Saint-Maur.
Par la loi du , les limites de Paris sont étendues. la commune de Bercy est coupée en deux, la partie sud est rattachée à Charenton.
Par la loi du 13 avril 1893, de nouveaux cantons sont formés[2]. Le canton perd les deux-tiers de sa superficie, avec la création des cantons de Nogent-sur-Marne et celui de Saint-Maur-des-Fossés. En 1929, une nouvelle extension avec le rattachement du bois de Vincennes à la capitale fait perdre les une grande partie des communes de Charenton et de Saint-Maurice.
Jules-Ferdinand Baulard, ouvrier en miroiterie (1827-1910), est élu en 1886 au Conseil général de la Seine en tant que représentant du canton de Charenton-le-Pont[3]. Il sera élu député radical et laïc en 1889, 1893 et 1898 dans la 2e circonscription de Sceaux (Seine), qui correspond à une grande partie de l’actuel Val-de-Marne. Il ne se représente pas en 1890[4].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1871 | 1881 | Jules-Auguste Béclard | Républicain | Médecin, Secrétaire perpétuel de l'Académie de Médecine |
1881[5] | 1886 (décès)[6] |
Pierre-Jules Decorse (1842-1886) |
Médecin, maire de Saint-Maurice (1876-1886) | |
1887[7] | 1889 (démission) |
Jules-Ferdinand Baulard | Rad. | Ouvrier en miroiterie Député (1889-1902) Conseiller municipal de Joinville-le-Pont |
1890 | 1893 | M. Lafont | Rad. | Médecin |
1893 | 1900 | Gustave Barrier (1853-1945) |
Républicain Progressiste |
Professeur d'anatomie à l'école vétérinaire d'Alfort Conseiller municipal de Maisons-Alfort |
1900 | 1909 (démission)[8] |
Amédée Chenal | Rad. | Ouvrier menuisier Député (1909-1914) |
1909[9] | 1912 | Arthur Dussault[10] (1851-1929) |
Rad. | Propriétaire, peintre Maire de Charenton (1891-1912) |
1912 | 1919 | Barthélémy Mayéras | SFIO | Journaliste, député (1914-1919) |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1919 | 1925 | Léon Champion[11] (1861-1955) |
Rad. | Propriétaire Maire de Maisons-Alfort (1901-1935) |
1925 | 1929 | Lucien Brenot (1858-?) |
SFIO | Employé chimiste puis propriétaire Maire d'Alfortville (1922-1929) |
1929 | 1935 | Charles Thévenin | Rad. | Médecin Maire de Charenton (1912-1915, 1917-1919 et 1925-1944) |
1935 | 1940 maintenu jusqu'en 1944 |
Charles Delval (1894-1966) |
PCF puis POPF puis PPF |
Mécanicien aux chemins de fer, Charenton |
1945 Décret du 12 mars 1945 |
1945 | Jules Crapier (1895-1985) |
PCF | Garde-frein puis contrôleur des trains Dirigeant de la Fédération CGT des cheminots |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1925 | 1935 | Léon Champion (1861-1955)[12] |
Rad. | Propriétaire Maire de Maisons-Alfort (1901-1935) |
1935 | 1940 (déchu le 16 mars 1940) |
Albert Vassart (1898-1958) |
PCF | Ouvrier métallurgiste Maire de Maisons-Alfort (1935-1939) |
1941 (nommé par décret) |
1944 | Maurice Dablincourt (1884-1964) |
Ingénieur chimiste au Ministère des Finances Dirigeant de la Confédération des travailleurs intellectuels | |
1945 Décret du 12 mars 1945 |
1945 | André Saulnier (1899-1953) |
PCF | Métreur-vérificateur Maire de Maisons-Alfort (1945-1947) |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1959 44e secteur Charenton-le-Pont-Saint-Maurice |
1967 | Henri Guérin (1901-1972) |
Union nationale | Maire de Charenton-le-Pont (1947-1972) |
Le canton de Charenton-le-Pont, regroupant les communes de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice est recréé, lors de la mise en place du département du Val-de-Marne par le décret du [13].
Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17 février 2014[14]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[15]. Dans le Val-de-Marne le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25[14].
Dans ce cadre, le canton de Charenton-le-Pont est conservé et s'agrandit. Il passe de 2 à 3 communes + une fraction et comprend désormais les communes de Charenton-le-Pont, Joinville-le-Pont, Saint-Maurice, ainsi qu'une fraction de Nogent-sur-Marne[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1967 | 1972 (décès) |
Henri Guérin | DVD | Médecin Maire de Charenton-le-Pont (1947-1972) |
1973 | 1998 | Louis Manchon[16] | RI puis UDF | Industriel Officier de la Légion d'honneur[17] Maire de Saint-Maurice (1967 → 1989) |
1998 | 2015[18] | Jean-Marie Brétillon | UDF-DL puis UMP | Chef d'entreprise Maire de Charenton-le-Pont (2001 → ) |
Période élective | Mandat | Identité | Nuance | Qualité | |||
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2015 | 2021 | 2015 | 2021 | Chantal Durand | LR | Cadre retraitée Maire-adjointe de Joinville-le-Pont | |
2015 | 2021 | Hervé Gicquel | LR | Directeur territorial dans une institution financière publique 1er maire-adjoint (2001 → 2016) puis maire (2016 → ) de Charenton-le-Pont | |||
2021 | 2028[Note 1] | 2021 | en cours | Chantal Durand | LR | Maire adjointe de Joinville-le-Pont (depuis 2016) Vice-Présidente du Conseil Départemental du Val de Marne chargée de l’eau et de l’assainissement (depuis 2021) | |
2021 | en cours | Hervé Gicquel | LR | Maire de Charenton-le-Pont 5e Vice-Président du Conseil Départemental du Val de Marne chargé des finances, de la commande publique, de l’évaluation des politiques publiques et du développement numérique (depuis 2021) | |||
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Chantal Durand et Hervé Gicquel (Union de la Droite, 45,36 %) et Jean François Clair et Alison Uddin (Union de la Gauche, 18,51 %). Le taux de participation est de 46,37 % (18 779 votants sur 40 498 inscrits)[20] contre 44,44 % au niveau départemental[21] et 50,17 % au niveau national[22].
Au second tour, Chantal Durand et Hervé Gicquel (Union de la Droite) sont élus avec 64,02 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,76 % (10 511 voix pour 17 315 votants et 40 498 inscrits)[23].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[24]. Dans le canton de Charenton-le-Pont, ce taux de participation est de 33,34 % (13 784 votants sur 41 338 inscrits)[25] contre 29,98 % au niveau départemental[26]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Chantal Durand et Hervé Gicquel (LR, 46,26 %) et Jean-Maurice Denis et Isabelle Lérault (binôme écologiste, 17,31 %)[25].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[27], 32,99 % dans le département[26] et 36,7 % dans le canton de Charenton-le-Pont[25]. Chantal Durand et Hervé Gicquel (LR) sont élus avec 63,98 % des suffrages exprimés (9 346 voix pour 15 174 votants et 41 350 inscrits)[25],[28],[29].
À la suite de cette élection, ils deviennent vice-présidents du nouvel exécutif, chargés respectivement de l'eau et de l'assainissement pour Chantal Durand et des finances, de la commande publique, de l'évaluation des politiques publiques et du développement numérique[30].
Le canton était constitué de deux communes[13].
Nom | Code Insee |
Codepostal | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Charenton-le-Pont (chef-lieu) | 94018 | 94220 | 1,85 | 30 148 (2012) | 16 296
|
Saint-Maurice | 94069 | 94410 | 1,43 | 14 870 (2012) | 10 399 |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
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Charenton-le-Pont (bureau centralisateur) |
94018 | Métropole du Grand Paris | 1,85 | 29 882 (2019) | 16 152 | ![]() ![]() |
Joinville-le-Pont | 94042 | Métropole du Grand Paris | 2,30 | 19 652 (2019) | 8 544 | ![]() ![]() |
Nogent-sur-Marne | 94052 | Métropole du Grand Paris | 2,80 | Fraction : 1 003 (2019) Commune : 34 042 (2019) |
12 158 | ![]() ![]() |
Saint-Maurice | 94069 | Métropole du Grand Paris | 1,43 | 14 189 (2019) | 9 922 | ![]() ![]() |
Canton de Charenton-le-Pont | 9405 | 64 726 (2019) | ![]() |
Le canton de Charenton-le-Pont est désormais constitué de[14] :
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
32 777 | 29 689 | 29 920 | 33 029 | 39 330 | 42 942 | 44 148 | 45 018 |
En 2019, le canton comptait 64 726 habitants[Note 2], en diminution de 3,34 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
2013 | 2018 | 2019 |
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66 965 | 64 543 | 64 726 |