Cans et Cévennes est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.
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Cans et Cévennes | |
L'église Saint-Laurent et la mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Florac |
Intercommunalité | Communauté de communes Gorges Causses Cévennes |
Maire Mandat |
Henri Couderc 2020-2026 |
Code postal | 48400 |
Code commune | 48166 |
Démographie | |
Population municipale |
289 hab. (2019) |
Densité | 6,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 16′ 19″ nord, 3° 36′ 12″ est |
Superficie | 43,81 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Collet-de-Dèze |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
De statut administratif commune nouvelle, elle est issue du regroupement le des deux communes de Saint-Julien-d'Arpaon et Saint-Laurent-de-Trèves.
Florac Trois Rivières | Pont de Montvert - Sud Mont Lozère | |
Vebron | ![]() |
Cassagnas |
Barre-des-Cévennes |
Cans et Cévennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Le territoire de la commune de Cans et Cévennes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarnon, la Mimente et le ruisseau de Malzac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 2003, 2011 et 2020[9],[7].
Cans et Cévennes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[10]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[10],[11].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[12]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 9,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 251 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cans et Cévennes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[16].
La Can (singulier de Cans) est un terme issu du bas latin calma (« croupe élevée ») désignant un petit plateau de calcaire délimité par des vallées, correspondant à un tout petit causse en placage sur le socle hercynien constitué de schiste[17],[18].
Créée par un arrêté préfectoral du , modifié le , elle est issue du regroupement des deux communes de Saint-Julien-d'Arpaon et Saint-Laurent-de-Trèves qui deviennent des communes déléguées[19]. Son chef-lieu est fixé à Saint-Laurent-de-Trèves[19],[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2016 | En cours | Henri Couderc[21] | PS | Fonctionnaire président de la communauté de communes |
Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la commune nouvelle était constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[19].
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
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Saint-Laurent-de-Trèves (siège) |
48P07 | CC Florac - Sud Lozère | 23,09 | ||
Saint-Julien-d'Arpaon | 48162 | CC Florac - Sud Lozère | 20,72 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 289 habitants[Note 3].
2014 | 2019 |
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282 | 289 |
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