Camps-en-Amiénois est un bourg rural picard de l'Amiénois, situé à 23 km à l'est d'Amiens, 47 km au sud-est du Tréport et de la Manche.
Il est desservi par le tracé initial de l'ex-RN 1 (actuelle RD 901) et la RD 211 qui le relie à Amiens, d'une part, et à la vallée de la Bresle, d'autre part. L'Autoroute A29 (France) passe non loin.
La localité est desservie par la ligne d'autocars no4 (Blangy-sur-Bresle - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Hameaux et lieux-dits
Les «Carrières du Rel»[2] ou la «Carrière Durel», au sud-est du village, juste au-delà de la route départementale D 211. Sa «bonne pierre» aurait été utilisée pour la réalisation par Nicolas Blasset, en 1635-1636, des statues et de l'architecture de l'autel de la chapelle Saint-Sébastien de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens[3],[4].
Urbanisme
Typologie
Camps-en-Amiénois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (72,2%), prairies (19,9%), zones urbanisées (7%), forêts (0,8%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Camps tirerait son nom de l'installation des Romains dans la localité[12].
Histoire
Le lieu a vu l'implantation d'un camp gallo-romain, dont la mémoire subsiste (étymologiquement) dans le nom même du village[12],[13].
La paroisse de Camps-en-Amiénois ne serait pas antérieure au XIesiècle, puisque dédiée à saint Nicolas dont le culte ne se répandit en France qu'à cette époque[14].
Un prieuré y existait, qui dépendait avec six autres, de l'abbaye Saint-Michel du Tréport. Fondé en 1136 par le seigneur du lieu, Raoul d'Airaines qui donne à l'abbaye, pour le repos de son âme et de celles de ses ancêtres, le quart de la petite ville de Camps-en-Amiénois et l'église du lieu. L'ensemble de cette donation constituera le quatrième prieuré de l'abbaye. Ce prieuré bénédictin était dédié à saint Jean-Baptiste[14]. il possédait hormis les dîmes, quelques cens et 72 journaux de terre[15].
Lors de la Guerre de Cent Ans, le , Camps-en-Amiénois voit le passage des troupes anglaises d'Édouard III[16], qui viennent de piller et d'incendier Poix-de-Picardie le même jour. Une escarmouche avec l'avant-garde française y a lieu ainsi qu'à Molliens. Cette «chevauchée» les amènera à trouver le Gué de Blanquetaque sur la Somme, leur donnant accès à Crécy-en-Ponthieu pour la bataille de Crécy
En 1680, le roi Louis XIV entreprend de visiter (avec la reine Marie-Thérèse d'Autriche, le Dauphin et la Dauphine, et toute une suite composée du duc d'Orléans, son épouse et «tous les plus grands princes de France» ) «le pays conquis de Flandre». Il part le 13 juillet, dort à Beaumont-sur-Oise, passe la nuit suivante à Beauvais, puis celle du 15 au 16 à Poix-de-Picardie. Le 16 à midi, il mange dans le village (qui sera noté par erreur[Note 3],[18] «Calaminoy») avant d'atteindre Abbeville le soir[19].
En 1728, un voyageur (parti de Paris pour aller à Londres) traverse le village aux maisons faites en torchis et note que Calaminoy est «bâti de bauge[20]».
Le 18 avril 1832, la deuxième pandémie de choléra atteint le village[21].
Dès 1141, les moines du Tréport s'accordent avec les frères de l'ordre de l'Hôpital-Saint-Jean de Jérusalem pour le partage des revenus de la terre et de l'église de Camps-en-Amiénois[23]. Les frères auront la moitié de tout ce que l'abbaye y possède et les moines auront la moitié de tout ce que les Hospitaliers pourront recevoir dans la paroisse[24].
La commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, à Saint-Maulvis, qui détenait une partie de la seigneurie de Camps, était particulièrement exigeante puisque, selon l'article 3 de sa coutume , elle revendiquait le droit exclusif, sur les 22 paroisses sur lesquelles elle avait autorité, de «pourvoir en ménétriers et harolleurs». C'est ainsi qu'aucun musicien ou joueur d'instrument extérieur à leur ordre ne pouvait jouer à l'église ou faire danser la population lors de la fête patronale[25].
Première Guerre mondiale
En décembre 1916, un régiment allié terre-neuvien (le Royal Newfoundland Regiment) se repose et passe Noël dans la localité, après avoir subi de lourdes pertes en octobre à Gueudecourt et avant de repartir vers la mi-janvier pour combattre sur le front, dans les tranchées du Transloy[26],[27]. Arrivés le 15 décembre, les soldats repartent le 11 janvier 1917 avant de revenir onze semaines plus tard, pour un nouveau séjour qui se terminera le 28 mars.
Le 14 avril 1918, Camps est traversé par de très importants convois de véhicules, venus de Poix et à destination de Longpré, avec des troupes afin de constituer l'armée de Belgique
[28]
Seconde Guerre mondiale
Lors de la Bataille de France, le 24 mai 1940, un bataillon du régiment blindé britannique, débarqué à Cherbourg quatre jours plus tôt, le Queen’s Bays Royal Armoured Corps (ayant reçu la mission, après la prise d'Amiens par les Allemands, de défendre le passage entre Dreuil et Picquigny) arrive à Camps-en-Amiénois à une heure et demie du matin[29].
Entre le 29 mai et les tout premiers jours de juin[30], le 75e GRDI (Groupe de reconnaissance de division d'infanterie) a l'ordre de se regrouper à Camps-en-Amiénois pour en assurer la défense, mais ne peut remplir sa mission et doit se replier sur Hornoy-le-Bourg puis vers Neufchâtel.
Politique et administration
Façade de la mairie.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[32],[33]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[34], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[35].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [36].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2019, la commune comptait 190 habitants[Note 4], en augmentation de 9,83% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
475
463
495
571
569
573
521
540
514
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
462
451
454
431
400
384
356
338
314
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
311
303
293
248
254
229
218
199
214
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
219
188
179
161
169
165
168
176
185
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
190
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'enseignement élémentaire dépend de l'inspection académique de la Somme.
En matière de vacances scolaires, Camps-en-Amiénois est en zone B.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Nicolas[44],[45], dont le portail (seul vestige de l'ancien édifice) est inscrit aux Monuments Historiques[46]. La «main pendante bénissant de deux doigts» ornant en haut-relief le tympan du portail (mentionnée par l'abbé Daire en 1850[15]) est de nos jours en partie cachée par un autre représentant un groupe de quatre personnages (les Évangélistes[47]), autour d'une table basse (ou écritoire sur pieds). Les deux à l'arrière-plan sont debout, et les deux assis à l'avant ont chacun un livre ouvert. Le personnage de gauche tient son livre pressé contre sa poitrine et celui de droite montre du doigt quelque chose sur le sien posé sur l'écritoire. Des traces de peinture sont encore nettement visibles sur les vêtements des deux personnages du fond.
À l'intérieur de l'édifice, une statue de saint Éloi y a été répertoriée[14].
S'y trouvent aussi la statue de la Vierge de Pitié, en pierre calcaire polychrome et dorée (provenant de la chapelle Saint-Milfort)[48], deux statues grandeur nature, en bois, représentant saint Jean-Baptiste et saint Nicolas et installées de part et d'autre du maître-autel[49], et une de la Vierge à l'Enfant, en pierre calcaire badigeonnée en blanc[50].
L'église Saint-Nicolas
Le tympan avec les 4 Évangélistes.
Le château de Camps, construit à la fin du XVIIIe siècle sur l'actuelle route de Paris est un témoignage important de l'architecture en briques et pierres en Picardie dont l'appareillage des façades reste remarquable. La demeure fut momentanément transformée au XIXe siècle en relais de Poste-aux-Chevaux, ce qui permit à Victor Hugo d'y dormir lors d'un voyage dans le Nord de la France. Plusieurs familles illustres se sont succédé au château, parmi lesquelles peuvent être citées les familles Dupont, Merlen, Delamorlière, Caix de Rembures et, plus récemment, le Marquis Onfray (des Marquis Onfray de la Métairie).
Chapelle Saint-Milfort[51], située à quelques centaines de mètres de l'église, au sud du village, jadis sur le bord est de la route principale Paris-Calais, mais de nos jours un peu à l'écart depuis la suppression d'une courbe de cette départementale D 901.
Cette chapelle, autrefois dite «de l'Ecce homo»[Note 5], après avoir été dévastée en 1793 puis un temps abandonnée, fut restaurée mais changea alors de Vocable selon le souhait du «pieux ermite surnommé le Petit Chapelain», initiateur de la remise en état[52]. Cette modification votive de l'édifice (justifiée par la dévotion particulière des villageois qui avaient coutume de se rendre à la Bouvaque, à Abbeville, pour demander dans leurs prières l'intercession de «saint Millefort» pour des enfants malades) fut officialisée par la mise en place d'une statue du saint à côté de l'ancienne de Notre-Dame des Sept Douleurs. La chapelle devint alors l'objet d'un pèlerinage attractif pour les maladies infantiles comme en témoigne le nombre des ex-voto fixés à ses murs. Et chaque année, le cinquième dimanche après Pâques, cet oratoire fut le but d'une procession, lors de laquelle huit cultivateurs portaient solennellement la statue du saint depuis l'église[14].
Le monument aux morts.
Monument aux morts[53] qui mentionne cinq noms de soldats tués lors de la Première Guerre mondiale.
Ancien château, à l'emplacement duquel auraient été trouvés, avant 1850, «deux sceaux en cuivre du XIVesiècle, l'un de forme ronde au nom de Luc le Barbier, l'autre de forme ovale au nom de Mahaut de Cernai» qui furent offerts au Musée de Picardie[54].
Personnalités liées à la commune
En 1582, Antoine de Belleval, seigneur d'Aigneville et de Camps-en-Amiénois, est tué en duel, mais l'identité de son adversaire n'est pas passée à la postérité[55].
Marand de Bailleul (né à Camps-en Amiénois, décédé en 1586). À la suite de l'édit de 1566 du roi Charles IX ordonnant à toute église collégiale de plus de 10 chanoines de financer «l'instruction de la jeunesse aux belles lettres et à la religion catholique, apostolique et romaine», il fut le premier principal du collège d'Abbeville, nommé le 17 décembre 1566[56].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: d'argent à l'aigle au vol abaissé de sable.
Flèches et clochers de l'arrondissement d'Amiens en 1908
Bibliographie
Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie - Arrondissement d'Amiens - Tome 2, éd. Société des Antiquaires de Picardie, 1912, reprint de 1979 (Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La graphie Calaminois ou Calaminoy est en effet une erreur qui a été hélas assez largement diffusée à cause de la "publicité" faite autour de ce voyage de Louis XIV, par des récits et des commentaires successifs. Plusieurs publications ou documents manuscrits ont ainsi repris successivement cette altération, pendant plus d'un siècle. Mais la Carte de Cassini ainsi que tous les registres paroissiaux BMS (depuis 1602) et d'état-civil NMD n'utilisent que «Camps-en-Amiénois», certes parfois avec de petites erreurs classiques telles que "Cans", Cams", "Camps-en Amiennois", "Camps-l'Amiénois", etc.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cette chapelle et l'«oratoire de Notre-Dame de Pitié» (rebâti en juillet 1745) semblent bien ne faire qu'un seul et même édifice. Voir Louis-François Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doienné de Picquigny: Publié d'après le manuscrit autographe par M. J. Garnier, Amiens, Veuve Herment, éditeur, , 95p. (lire en ligne), p.30-32 sur Google Livres.
(page 323) Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie - Arrondissement d'Amiens - Tome 2, éd. Société des Antiquaires de Picardie, 1912.
Christine Debrie, Nicolas Blasset: architecte et sculpteur ordinaire du roi, 1600-1659, Paris, Nouvelles éditions latines, , 510p. (ISBN2-7233-0288-1, lire en ligne), p.163, sur Google Livres.
Alexis Auguste Dubois, L'Œuvre de Blasset ou plutôt Blassel, célébre Sculpteur Amiénois (1600 à 1659), Amiens, Typographie de Caron et Lambert, , 112p. (lire en ligne), p.85, sur Google Livres.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Chorographie de l'ancienne Picardie: mélanges archéologiques, Amiens, Machart, , 49p. (lire en ligne), p.41, sur Google Livres.
Pierre-Louis Roederer, Œuvres du comte P.-L. Roederer: publiées par son fils le baron A.-M. Roederer, t.VI, Paris, Typographie de Firmin Didot, , 631p. (lire en ligne), p.422.
Abbé Jules Corblet, Hagiographie du diocèse d'Amiens, t.IV et V, Paris, Librairie J.-B. Dumoulin, 1869-1875 (lire en ligne), p.241, 250, 346, 541.
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Paul Heuzé, Les camions de la victoire, Paris, La renaissance du livre, , 275p. (lire en ligne), «L'année 1918 - La victoire».
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«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
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René de Belleval, Lettres sur le Ponthieu, Paris, Auguste Aubry éditeur, , 2eéd., 474p. (lire en ligne), p.136, sur Google Livres.
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